"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'homme ressemble au chemin qu'il emprunte ses yeux deviennent son journal de bord Ces textes parcourent différents épisodes et convulsions de vie, Metin Cengiz y est dans la pleine respiration de la poésie, ses accidents, projections et pertes. Il ne force jamais le ton ni le style, il dit ce qui le possède, l'amour et sa disparition, la révolution et ses échecs, tout en forgeant une philosophie aux aguets, lucide et légère comme le chant qui abreuve l'esprit et le fait tourner vers plus de vertige et, par conséquent, d'équilibre. L'ivresse au propre et au figuré est un moyen de dépasser les longs ennuis et la tristesse ambiante qui fait de la mort une option aux faux-semblants, aux compromis.
L'humour et le grand rire de l'autodérision ne sont pas absents de cette épopée, car Metin Cengiz ne se décrit pas vraiment, il va au-delà portant une génération, où imaginaire et action s'entrechoquent, incarnant le pays meurtri.
Voix pure et hétérodoxe de la poésie turque contemporaine, Metin Cengiz prouve que l'écriture est à l'avant-garde de l'aventure.
Michel Cassir
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