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Vices et vertus des cercles ; l'autoréférence en poétique et pragmatique

Couverture du livre « Vices et vertus des cercles ; l'autoréférence en poétique et pragmatique » de Daniel Bougnoux aux éditions La Decouverte
Résumé:

L'époque, dit-on, est à la communication. Verra-t-on revenir celles des sciences et des arts ? Muni des concepts (dont on n'a pas encore toute la mesure) proposés par Peirce, l'école de Palo Alto, Edgar Morin ou Douglas Hofstadter, l'auteur explore ici la réflexivité dans le langage, depuis la... Voir plus

L'époque, dit-on, est à la communication. Verra-t-on revenir celles des sciences et des arts ? Muni des concepts (dont on n'a pas encore toute la mesure) proposés par Peirce, l'école de Palo Alto, Edgar Morin ou Douglas Hofstadter, l'auteur explore ici la réflexivité dans le langage, depuis la poésie jusqu'aux speech acts. Les paradoxes et les percées théoriques condensés dans une page de Mallarmé, de Montaigne ou de Proust se retrouvent en effet, à l'autre bout de la chaîne parlée, dans l'ironie, le métalangage ou les enchevêtrements de l'énoncé et de l'énonciation. Mais pourquoi toujours penser nos communications selon le modèle linéaire de la chaîne ? Un émetteur et un récepteur, en se bouclant l'un sur l'autre, formant un " complexe " qui invite à poser la relation avant les termes de celle-ci. En suivant ce paradigme communicationnel, Daniel Bougnoux montre en-deçà et au-delà des logiques linéaires et dialectiques l'insistance d'une logique circulaire : sans son mouvement perpétuel d'ouverture et de fermeture, nous ne saurions communiquer. Mais les boucles étranges ne cessent de déborder nos langages. Dans les roues de la vie comme dans la dynamique de l'imaginaire, ou la gravitation des ensembles sociaux, s'observerait la même communication circulaire, dont la raison nous fait tant défaut.

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