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"Des habitants qui ont avalé leur langue.
Une forêt où rôde un étrangleur de bêtes.
Trois maisons isolées en lisière de forêt et l'Eaulne pour frontière..." La capitaine Mathilde Sénéchal n'aurait jamais imaginé retourner sur les lieux de son enfance, un petit village non loin de Dieppe. Mais quand Lazaret, son ancien chef de groupe, lui fait parvenir une lettre sibylline, elle comprend qu'elle va devoir rouvrir une enquête vieille de trente ans. Qu'elle le veuille ou non, le passé ne meurt jamais. Il a même des odeurs, ces odeurs qu'elle sait identifier comme personne et qui sont aussi son talon d'Achille. Il est temps pour elle de sonder sa mémoire défaillante et d'affronter la vérité.
Je ne suis pas arrivée à entrer et à m'immerger dans ce polar qui fait remonter des secrets de famille enfouis sur plusieurs générations malgré des personnages attachants et des surprises vers la fin.
Des chapitres très courts font passer très vite d'un personnage à un autre qui, parfois, s'exprime sans qu'on sache de qui il s'agit, d'un lieu à un autre, d'une époque à une autre, d'un souvenir à un autre. Des phrases sibyllines ponctuent certains chapitres et ne font qu'ajouter à l'incompréhension. Cela va trop vite, j'ai été perdue et j'ai eu l'impression à plusieurs reprises d'être larguée ce qui a fini par me lasser.
Malgré l'éveil de mon intérêt vers la centième page, le personnage d'Hortense, haut en couleurs et la fluidité de l'écriture, je ne garderai pas un souvenir impérissable de cet honnête polar.
Mathilde décide, poussée par son chef de groupe de reprendre sa vie en mains et enfin comprendre d'où vient cette amnésie qui la bloque dans sa vie et dans ses relations.
Ce roman est bien long à se mettre en place ce n'est seulement qu'au premier tiers que l'on se retrouve enfin sur le lieu de l'enquête.
Avant c'est une succession de faits, présentations rapides et brouillonnes des personnages, de Mathilde, de ce qu'elle croit...A plusieurs reprises, je ne comprenais même pas de qui il était question.
Nous voilà donc à Arcourt, là où les faits se sont passés 30 ans plus tôt : disparition inexpliquée de Jeanne, bêtes égorgées, chute accidentelle de Mathilde ayant entrainée ce trou noir. Sous fond de secrets de villages et de famille, de folie ou dépression familiale, rancoeur et autres vengeances ce n'est pas dans une ambiance très sereine que Mathilde doit démêler le vrai du faux surtout quand on ne lui dévoile que quelques bribes.
Laborieusement nous aurons le fin mot de l'histoire, mais que c'est long, que c'est emberlificoté. Les personnages sont nombreux et certains brouillent plus l'histoire qu'ils ne l'éclairent et ne m'ont pas paru nécessaires.
Il n’y a rien que j’aime plus que d’ouvrir un livre et découvrir l’arbre généalogique des personnages que nous allons côtoyer pendant plus de 300 pages. Mathilde Sénéchal est notre personnage central, elle est capitaine de Police et guidée par Lazaret son ancien mentor, elle va enquêter sur une ancienne affaire de plus de trente ans, sur les lieux de son enfance dans le petit village d’Arcourt. Elle a beau faire elle ne se souvient plus de ce qui est arrivé le jour où elle est tombé de vélo, le jour où Jeanne a disparu, elle avait neuf ans. Elle va se retrouver confronter au silence des habitants, plus taiseux il n’y a pas. Des souvenirs qui vont revenir la hanter, des odeurs insupportables… L’auteur nous propose de suivre plusieurs fils qui se croisent avec brio et nous mènent par le bout du nez avec intelligence. Les personnages sont abîmés par la vie que ce soit la jeune Adèle dont Mathilde prend soin ou encore la vieille « tante » Hortense, on ne rencontre quasiment que des personnages qui ont eu des vécus douloureux, Mathilde la première. L’intrigue est bien pensée et tous les ingrédients sont réunis, il y a des non-dits, des secrets, des pièges et des morts, du sang et un jour anniversaire. Tout s’enchaîne sous une plume fluide, les chapitres ont leur propre rythme et l’atmosphère qui s’en dégage devient de plus en plus pesante et angoissante. Il y a un jeu passé – présent qui entretient le suspense et les rebondissements nous font prendre conscience en même temps que Mathilde de ce qui se joue. Un thriller particulièrement efficace, tout en subtilité qui nous rend complètement dépendant jusqu’à la dernière ligne. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/10/24/37712097.html
Je ne connaissais ni Elena Piacentini ni son œuvre. Mais comme mon année 2019 est placée sous le signe des bonnes découvertes de polars/thrillers francophones, elle avait de fait toute sa place dans mon planning de lecture. Et je ne le regrette pas.
L’héroïne de « Vaste comme la nuit » est de retour sur les lieux de son enfance. Elle est à la recherche de la vérité sur un drame de cette époque, qui s’est effacé de sa mémoire. Pour les besoins de son enquête, elle va s’immiscer dans le quotidien de ses anciens voisins. Et en grattant un peu la vie de chacun, elle va déterrer un certain nombre de cadavres. Tous les coups bas et les actes de traitrise du passé remontent à la surface. Plusieurs histoires sordides se recoupent et le village si paisible en apparence se révèle être en réalité un agglomérat de ressentiments.
Cette deuxième aventure de Mathilde Sénéchal entre dans la catégorie des polars bien écrits et dont la lecture est agréable. J’ai été un peu déboussolé au début par la multitude de personnages et d’époques. Mais une fois ces éléments digérés, j’ai pris un grand plaisir à assister aux dénouements de ces énigmes. Au fil des révélations, la tension monte et on est pris dans la spirale des secrets de cette communauté.
Je mettrais juste un petit bémol à ce roman et il concerne la relation de Mathilde avec Albert. Abordée par le biais de quelques petits chapitres, elle m’a paru un peu mièvre et emplie de phrases toutes faites… tout le contraire du reste du livre. Mais cela n’est qu’un détail. L’ensemble de l’aventure est parfaitement maîtrisé et le résultat palpitant. Je recommande donc cette sombre histoire, un polar psychologique plein de mystères. Et je suivrai dorénavant les œuvres d’Elena Piacentini de très près.
http://leslivresdek79.com/2019/10/08/495-elena-piacentini-vaste-comme-la-nuit/
Mathilde Sénéchal, capitaine de police, est dévastée quand son ancien chef, Lazaret disparaît : son embarcation est retrouvée errante, pour tout le monde, il est évident que c’est un suicide, en effet, il se savait condamné par la maladie.
Celui-ci lui laisse une lettre, qui la pousse à retourner dans le petit village de son enfance près de Dieppe, afin d’enquêter sur la disparition de son ancienne baby-sitter et amie Jeanne alias “Siwan”, 30 ans plus tôt, alors que Mathilde n’avait que 9 ans. Cet été-là, suite à une chute de vélo, elle a perdu une partie de ses souvenirs d’enfance, dont ceux de la journée de la disparition de Jeanne.
Elle ne partira pas seule dans sa quête de vérité, Pierre, son compagnon et Adèle, sa petite voisine délaissée par sa mère, que Mathilde a pris sous son aile, l’accompagneront.
L’auteur jongle entre le présent, plusieurs passés, l’été 1987, mais l’année 1945 également.
J’avoue, au début du roman, je me suis perdue au milieu de tant d’histoires croisées, et surtout une intrigue longue à s’installer. Mais une fois les personnages en place, on est happée dans cette intrigue ou se mêle passé, présent, sombres histoires de famille, de jalousie, gâchant la vie des personnages du présent envahies par la haine transmis par leurs descendants, n’arrivent pas à oublier le passer. Le roman se terminer avec la résolution du mystère de la disparition de Jeanne de façon surprenante, l’auteur ne nous laissant à aucun moment deviner la triste réalité.
Un thriller rural incandescent.
Si nous avons pléthore d’excellents auteurs de thrillers à travers le monde, il y en a aussi que nous gardons jalousement pour nous.
Parmi ces fabuleuses plumes françaises, celle d’Elena Piacentini se taille une place de choix.
Mathilde Sénéchal, flic à l’excellent flair (avec ou sans jeu de mot), est une jeune femme toute en contradictions. Pour dépasser le mal-être qui la ronge il lui faudra se rappeler ce qui l’a généré, et surtout l’accepter. Ce qu’elle n’imagine nullement possible.
Aussi quand son ancien chef lui force un peu la main pour l’amener à enquêter sur une ancienne affaire dans le petit bourg d’Arcourt, où se trouve justement sa maison de famille, Mathilde pense qu’elle arrivera à faire la part des choses.
Mais si Arcourt semble plaisant et paisible au touriste qui passe, celui qui s’attardera un peu comprendra vite qu’ici tout le monde se connaît, la majorité se déteste, et surtout personne ne parle vraiment.
Peut-être parce qu’il y a des démons qu’il vaut mieux ne pas nommer de peur de les voir ressortir du bois…
Si les Maugris, les Sénéchal et les Jobenne sont les trois principales familles de ce si joli coin de France, ce qui les lie entre eux n’apparaît pas dans le guide touristique.
Et pour cause.
Des secrets, du sang, une date, il n’en faut pas plus pour transformer le présent en passé, et le passé en présent.
Le lecteur et Mathilde devront aller au-delà de l’épais voile des apparences et replonger au cœur de souvenirs qui trouvent leur source dans les recoins les plus sombres de l’humanité.
Dans « Vaste Comme La Nuit », Elena Piacentini parvient à garder la juste note tout au long d’un thriller aussi mélodieux que diabolique.
Ses personnages sont profonds et attachants (avec une mention toute particulière pour la petite Adèle), la trame est souple, addictive, et le rythme, oscillant entre passé et présent, a un côté hypnotique particulièrement plaisant.
L’auteure nous offre ici un cold-case parfait, dans lequel illusions et superstitions s’entremêlent et ferrent le lecteur jusqu’à la fin.
Oui, vraiment, je vous conseille d’aller passer quelques jours à Arcourt, vous ne serez pas déçu !
À lire !
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