"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Unica Zürn est née en 1916 à Berlin-Grunewald.
Ce qui rend le destin de cette femme si exceptionnel, ce n'est pas tant sa maladie mentale, qui dura des années et l'obligea à fréquenter les cliniques psychiatriques, que le fait qu'elle ait réussi pendant les phases d'accalmie et de calme lucidité à rédiger un compte rendu fascinant de ses expériences hors du commun. Vivant seule, elle se mêle alors à la vie de bohème berlinoise de l'après-guerre.
En 1952, lors d'un vernissage, elle rencontre Hans Bellmer de passage à Berlin. En 1953, elle le rejoint dans son célèbre logis de la rue Mouffetard. À Paris, elle rencontre les surréalistes, grâce à Bellmer, et se lie notamment d'amitié avec Man Ray, Meret Oppenheim, Patrick Waldberg, André Pieyre de Mandiargues qui préfacera plus tard son Homme jasmin. La vie du couple Bellmer-Zürn est marquée par une extrême pauvreté et les multiples internements d'Unica.
Dans les moments de calme, elle poursuit la rédaction de récits plus ou moins autobiographiques commencés en allemand aux alentours de 1957. Cette période de création culmine avec deux textes écrits vers 1965 : Der Mann im Jasmin (L'Homme jasmin). Le deuxième est intitulé Dunkler Frühling (Sombre Printemps). Ces deux textes traduits en français peu après sa mort en 1970 lui valurent ses premiers admirateurs.
Dans son pays d'origine, en Allemagne, une édition complète de ses oeuvres a été établie à partir de 1988. Les textes présentés ici sont tirés de cette édition.
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