80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les postulats postcoloniaux, et en particulier l'idée d'une « européanité » décrite comme monolithique et autocentrée, invitent à questionner les utopies coloniales émergeant du monde germanophone autour de 1900. Trois romans, Die Insel Mellonta de Lazar von Hellenbach (1883), Freiland de Theodor Hertzka (1890) et Im Lande der Verheißung de Frieda von Bülow (1908), montrent que l'Europe est parvenue à se repenser à partir du contact avec l'outre-mer. Ils transcrivent la nostalgie d'une « autre Modernité », tant il est vrai que le projet de la Raison superpose plusieurs dimensions. S'il a impliqué une volonté de domination, il se trouve également à la source de résistances et de projections d'un monde meilleur. Ces utopies démultiplient les regards et permettent d'intégrer une pensée divergente ou dissidente du discours dominant. Elles sont l'expression d'une Modernité multiple et complexe et témoignent de l'intensité de la recherche d'alternatives à travers une ambivalence qui ne peut plus seulement être comprise comme étant l'apanage des voix extra-européennes contemporaines.
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