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US Tyrosse (1908-2008) ; 100 ans de légende

Couverture du livre « US Tyrosse (1908-2008) ; 100 ans de légende » de Collectif Crep aux éditions Societe Des Ecrivains
Résumé:

Lorsqu'un club, comme un chêne, puise dans ses racines centenaires, ça se respecte et ça se fête.
Je ne saurai jamais pourquoi, alors que je sortais de l'école de rugby de Dax, je fus attiré par le rugby tyrossais. C'était l'époque du terrible « Moutiatiou » Dutrey, de l'instit « Jeannot Grocq... Voir plus

Lorsqu'un club, comme un chêne, puise dans ses racines centenaires, ça se respecte et ça se fête.
Je ne saurai jamais pourquoi, alors que je sortais de l'école de rugby de Dax, je fus attiré par le rugby tyrossais. C'était l'époque du terrible « Moutiatiou » Dutrey, de l'instit « Jeannot Grocq », des Pepe Daulouède, « Barca » Loustalot, Georges Dubert, Henri Dutruilh, Félix Darnaud, Jacques Lux (le père de Jean-Pierre), du « jeunot » Pepe Dizabo, duquel j'allais beaucoup apprendre ; et de celui à qui je rêvais sur le chemin du retour, tout en forçant sur les pédales, car la nuit risquait de me surprendre, André Alvarez. Son élégance, son discours, son exemplarité sur le terrain et dans la vie m'inspiraient. L'homme, chez lui, avait dépassé le champion. La qualité du terroir tyrossais n'est pas une utopie. Nous sommes là, dans le concret. Entre Pierre Daulouède, le premier international du club et le dernier en date, François Gelez, c'est toute une pléiade de joueurs qui illustraient le rugby français : Louis Junquas, André Alvarez, Pepe Dizabo, Jos Rupert, Guy et Lilian Cambérabéro, Jean-Pierre Lux, André Dubertrand, Bertrand Vinsonneau, Guy Accoceberry, Christophe Milhères, sans oublier Michel Duffranc, le président actuel. L'U.S. Tyrossaise a écrit en un siècle des pages glorieuses. Tous les grands clubs français ont un jour trébuché à Tyrosse. Quand il le fallait, le petit devenait grand.
C'était le rugby du temps libre qui nous faisait croire aux vertus de ce sport ; être disponible dans le jeu et rester disponible dans la vie. N'était-ce pas là notre véritable fortune ? Votre club, en cette année de centenaire, doit rester une référence. Sans vous et sans les nombreux « petits » clubs qui demeurent les fondations solides du rugby, n'existeraient plus les « hauts » dirigeants et les grands pratiquants. Ne l'oublions jamais !
Au diable si vos éducateurs ne forment pas que des champions !
L'essentiel étant que, comme beaucoup d'entre vous, ils façonnent des hommes avec un grand H comme ces poteaux qui se dressent depuis plus de cent ans au milieu des fougères vers le ciel tyrossais.
Pierre ALBALADEJO

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