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Une voix s'est tue, parlons ; le déclin d'une civilisation n'est pas une fatalité

Couverture du livre « Une voix s'est tue, parlons ; le déclin d'une civilisation n'est pas une fatalité » de Christiane Charvet Bernard aux éditions L'harmattan
Résumé:

Peut-on faire taire la voix du vivant ? Que sont devenues les différentes instances qui constituent la culture d'une société : l'école, la famille, la religion ? Quelle importance prend un discours de la science qui, armé de chiffres, ne permet plus de prise de parole, chosifie l'être humain et... Voir plus

Peut-on faire taire la voix du vivant ? Que sont devenues les différentes instances qui constituent la culture d'une société : l'école, la famille, la religion ? Quelle importance prend un discours de la science qui, armé de chiffres, ne permet plus de prise de parole, chosifie l'être humain et le livre davantage encore aux lois du marché ?
Les attentats terroristes, la fulgurante montée d'un « islamisme radical » interrogent sur les failles d'une société incapable de contenir la pulsion de mort caractéristique de la barbarie. Sous l'égide d'un capitalisme sauvage qui a peu à peu remplacé la problématique de l'être parcelle de l'avoir, celle du temps par l'immédiateté, les liens sociaux se sont distendus, les idéaux nécessaires à la construction de l'être humain se sont érodés, la métaphore paternelle - et de ce fait la loi capable de contenir le désordre pulsionnel - a perdu de son efficacité. Ces effondrements successifs ont fait le lit d'un intégrisme religieux, porteur de la promesse fallacieuse de donner sens à la vie par le franchissement de la mort, offre funeste à laquelle une jeunesse désorientée n'aura pas de mal à adhérer.
Pourtant, à la racine même d'une société, se niche l'art encore rebelle à se laisser vassaliser et force est de constater que face à ce déchaînement, l'être humain a de belles ressources pour y résister... à condition qu'il le veuille.

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