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Une vie comme les autres

Couverture du livre « Une vie comme les autres » de Hanya Yanagihara aux éditions Buchet Chastel
Résumé:

Vendu à plus d'un million d'exemplaires dans le monde, publié dans 23 pays, Une vie comme les autres de Hanya Yanagihara est un livre phénomène - un livre phénoménal.

Le roman balaie plusieurs décennies de la vie de quatre amis de fac venus conquérir New York. Commencé comme un roman... Voir plus

Vendu à plus d'un million d'exemplaires dans le monde, publié dans 23 pays, Une vie comme les autres de Hanya Yanagihara est un livre phénomène - un livre phénoménal.

Le roman balaie plusieurs décennies de la vie de quatre amis de fac venus conquérir New York. Commencé comme un roman d'apprentissage classique, le texte met en scène Malcolm, un jeune architecte métisse, JB un aspirant peintre d'origine haïtienne, Willem, que ses origines scandinaves ont doté d'une beauté froide et fatale, qui tente de faire décoller sa carrière d'acteur, et enfin le mystérieux Jude, dont on ne sait rien ou presque si ce n'est qu'il se lance dans une carrière d'avocat. Alors que chacun des quatre amis se construit peu à peu, succès professionnels fulgurants, échecs personnels et traumas se succèdent. Imperceptiblement, la trame narrative se concentre sur l'énigmatique Jude, véritable étoile noire et personnage-clef de ce récit qui s'étend sur trente ans et embrasse comme rarement les vies intérieures et les destins de ces personnages, confinant ainsi le lecteur dans une position à la fois indiscrète et immensément bienveillante.

Épopée romanesque d'une incroyable intensité, panorama poignant de ce que recouvre et implique l'amitié masculine et l'amour contemporains, Une vie comme les autres interroge de manière saisissante nos dispositions à l'empathie et l'endurance de chacun à la souffrance, la sienne propre comme celle d'autrui. Révélant ici son immense talent de styliste, Hanya Yanagihara redonne, avec ce texte, un souffle inattendu au grand roman épique américain.

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Avis (17)

  • New York. Jude, Willem, JB et Malcom. Quatre amis d’université liés par une amitié indéfectible.
    Sur 1222 pages, leur vie s’égrène. Les grands comme les petits moments. Il y a JB l’artiste, Malcom l’architecte, Willem le serveur/acteur et Jude, l’avocat. Jude, héros en puissance et en...
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    New York. Jude, Willem, JB et Malcom. Quatre amis d’université liés par une amitié indéfectible.
    Sur 1222 pages, leur vie s’égrène. Les grands comme les petits moments. Il y a JB l’artiste, Malcom l’architecte, Willem le serveur/acteur et Jude, l’avocat. Jude, héros en puissance et en souffrance, dont l’histoire est une page noire et le corps n’est que cicatrices. Tout droit craché des enfers, l’enfant devenu infirme s’accroche à ses amitiés le retiennent à la vie. Viennent se greffer au noyau dur Andy son médecin et Harold, son mentor. Tous sont là, toujours présents mais terriblement impuissants. Morceau par morceau, l’homme brisé se livre sur son passé.

    Ils sont rares les romans qui vous font vivre une vie entière avec force détails et beaucoup de pudeur, sans jamais vous faire trébucher.
    C’est un livre qui marque à jamais m’a dit Cindy. Et bien sûr, elle avait raison.
    Ce roman est magistral tant sur le fond que dans la forme. Rarement il m’a été donné de compatir autant pour un héros. L’empathie de l’autrice fait qu’elle nous plonge dans l’intime, au plus profond de chaque être. Elle arrive à mettre en lumière les mécanismes à l’œuvre dans ce qui fait les amitiés, les blocages, les traumatismes. Elle donne chair et consistance à ces êtres de papier avec un réalisme absolument bluffant.
    En une semaine de lecture, il s’est passé trente ans. J’ai vécu avec Jude, Willem, JB et Malcom. Au début, je les confondais tous. Puis peu à peu, je me suis fondue dans leur vie. J’ai appris à les connaître, à les aimer et surtout à les comprendre.
    Quand à Jude, son passé m’a avalé, digérée puis recrachée, exsangue. Oui, l’autrice n’y va pas de main morte, mais la substance psychologique et émotionnelle qu’elle en extrait fait tellement sens qu’on lui pardonne.

    Il faut du temps pour se remettre d’une telle lecture. À côté de celle-ci, tout risque de paraitre bien fade.

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  • Un livre poignant, très bien écrit, qui ne laisse pas indifférent.

    Un livre poignant, très bien écrit, qui ne laisse pas indifférent.

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  • Au début, j'ai apprécié ce roman. J'ai aimé la description des 4 amis, leur loyauté, leur amitié. le style est dense et travaillé.
    Puis cela a commencé à tourner en rond. Les abus sexuels commis pendant l'enfance, la description de la maladie mentale et de l'automutilation sont le coeur du...
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    Au début, j'ai apprécié ce roman. J'ai aimé la description des 4 amis, leur loyauté, leur amitié. le style est dense et travaillé.
    Puis cela a commencé à tourner en rond. Les abus sexuels commis pendant l'enfance, la description de la maladie mentale et de l'automutilation sont le coeur du roman.
    Après la 250ème page, j'ai commencé à m'ennuyer. L'auteure tente de choquer le lecteur mais le fait de façon trop caricaturale et on a du mal à éprouver de l'empathie pour les personnages.
    Les dialogues sont répétitifs. La lecture a commencé à devenir un corvée et il y a bien trop de choses à lire pour s'imposer cela.
    Bref, j'ai lâché l'affaire à la 300ème pages.

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  • Mon état d’esprit à la fin de la lecture d’un roman est un véritable test.
    Il y a les ouvrages que nous refermons, que nous reposons sur l’étagère déjà prêts à ouvrir le suivant. Et puis il y a les autres. Ceux qui nous laissent désœuvrés, seuls. En quittant l’intrigue, le décor, les...
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    Mon état d’esprit à la fin de la lecture d’un roman est un véritable test.
    Il y a les ouvrages que nous refermons, que nous reposons sur l’étagère déjà prêts à ouvrir le suivant. Et puis il y a les autres. Ceux qui nous laissent désœuvrés, seuls. En quittant l’intrigue, le décor, les personnages, l’atmosphère, c’est comme si nous perdions nos repères. Nous nous retrouvons démunis, déçus d’avoir terminé cette lecture, de laisser derrière nous cette « maison littéraire ». Abandonner une « famille de mots » qui a bien voulu nous accueillir et nous offrir le sentiment de faire partie de cette aventure.

    « Une vie comme les autres » fait partie de ces livres. J’ai partagé pendant plus de mille pages la vie et les intrigues de cette épopée new-yorkaise contemporaine.
    Ecrire sur ce roman, c’est écrire sur l’horreur que la nature humaine peut infliger à ses pairs. C’est écrire sur les traumatismes, les douleurs physiques et morales. Car passer outre serait un affront, une injure, ce serait minimiser le poids de telles blessures sur une vie.
    Malgré tout, je ne peux me résoudre à cantonner ce roman à ce qu’il dénonce, aussi juste (mais qui suis-je pour en juger ?) et poignant soit-il.
    Parce que ces quelques mille pages sont aussi une magnifique ode à New-York, à son milieu culturel et artistique, à son ambiance si caractéristique. Nous n’y sommes pas des étrangers, même en vivant à des milliers de kilomètres.
    C’est une entité à part, une personnification de l’accueil et du désir de découverte. Elle possède une aura qui nous attire, nous happe dans son tourbillon de vie.
    Après ces quelques jours passés en leur compagnie, Jude, Willem, Malcom, JB, Harold, Andy ma manquent. Leur générosité, leur amour, leur amitié, leur complexité, leur obscurité (leur égoïsme aussi parfois), leur intelligence, leur créativité, leur humour me manquent. Ils sont de chair et d’encre, de papier et de sang. Lorsque nous revenons à la réalité, il nous faut un temps de réadaptation pour admettre que ce sont des êtres de mots et que nous ne les retrouverons pas ce soir pour dîner, à New York, que nous ne hèlerons pas un « yellow-cab » pour rentrer et que ce n’est pas un tableau de JB qui est accroché au-dessus de notre canapé….

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  • J'ai trouvé ce roman à la fois bouleversant, suffoquant et oppressant.
    Tout d'abord, l'écriture de Hanya Yanagihara est sublime, riche, et tellement vivante ! Elle prend aux tripes et envoie de l'émotion brute.
    L'histoire est celle de quatre amis, qui se sont rencontrés à l'université et que...
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    J'ai trouvé ce roman à la fois bouleversant, suffoquant et oppressant.
    Tout d'abord, l'écriture de Hanya Yanagihara est sublime, riche, et tellement vivante ! Elle prend aux tripes et envoie de l'émotion brute.
    L'histoire est celle de quatre amis, qui se sont rencontrés à l'université et que l'on suit à New-York, pendant une trentaine d'années. Tous les quatre sont talentueux, brillants et loyaux à leur amitié. JB est un artiste, Malcolm est au début de sa carrière d'architecte, Willem court les castings et Jude est assistant du procureur.
    D'eux quatre, le plus fragile et également le plus mystérieux est Jude. Jude l'astre du roman, le personnage vers lequel tous les autres sont attirés. J'ai aussi eu un immense coup de coeur pour le personnage de Willem, qui a des sentiments d'une pureté comme j'en ai rarement vue.
    L'atmosphère du roman est empreinte de tristesse, j'ai par moments eu l'impression que les moments heureux ne servaient qu'à nous faire plonger à chaque fois plus profondément dans le désespoir.
    Peut-on survivre à tout ? Doit-on à tout prix sauver quelqu'un qui ne veut pas être sauvé ?
    Assurément, Une vie comme les autres ne laisse pas indifférent.

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  • J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche, il fait partie de la sélection de février. Dans un premier temps, j'ai été impressionnée par la taille du livre, un peu plus de 1100 pages au format poche, ça fait un beau bébé, un beau pavé. Il perdrait même sa fonction...
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    J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche, il fait partie de la sélection de février. Dans un premier temps, j'ai été impressionnée par la taille du livre, un peu plus de 1100 pages au format poche, ça fait un beau bébé, un beau pavé. Il perdrait même sa fonction première du livre de poche qui est de tenir dans une poche justement...

    Dans ce roman, on va suivre la vie de quatre jeunes hommes pendant une trentaine d'années de leur vie. Ils se sont connus à la fac et sont devenus amis. Il y a JB, Malcolm, Willem, et Jude. JB est d'origine haïtienne, a perdu son père tôt, il est artiste peintre et prêt à tout pour réussir. Malcolm, lui, est métis, issu d'une famille riche, il vit encore à 30 ans avec ses parents, et est architecte. Willem, est acteur, il est originaire de Suède et a vécu dans une ferme avec un frère handicapé. Et Jude, lui, est avocat, on ne connait rien de son passé, il ne dit rien et garde tout pour lui, on sait juste qu'il souffre de son dos, il boite et est handicapé par ses souffrances, il dit qu'il a eu un accident de voiture, mais sans plus de précisions. Tous les quatre sont liés par l'amitié, ils viennent d'horizons différents, ont eu des jeunesses différentes, n'ont pas les mêmes familles. Ces différences ne vont pas les empêcher de s'apprécier et de nouer une profonde amitié. Certains s'entendront mieux que d'autres, la vie met parfois des batons dans les roues. On va suivre plus précisément l'un des quatre, Jude. On sait très peu de choses sur lui, on comprend très vite qu'il est orphelin, mais on se pose des questions sur son mal-être évident, sur le pourquoi de ses difficultés à vivre parmi les autres et à s'accepter, et on cherche à savoir ce qu'il a vécu. Il ne se confie pas, il garde tout pour lui, il a honte de lui. Au fur et à mesure, des bribes de son passé vont se dévoiler, on va en apprendre un peu plus sur lui, sur ses souffrances, sur son martyr. En fait, Jude essaiera toujours de vivre « une vie comme les autres » tout en ayant eu une enfance pas comme les autres du tout...

    Jude est le catalyseur du quatuor, celui qui relie les amis entre eux. Ils seront toujours là pour lui, pour l'aider, le réconforter, pour essayer de le comprendre, et ce malgré le silence persistant de Jude. Il se cache, il s'auto-mutile. Il est suivi par un médecin fort compétent, Andy, qui deviendra au fil du temps bien plus, il sera son ami, celui qui verra son mal concrètement en soignant ses scarifications. Un autre personnage important viendra prendre soin de Jude, c'est Harold. Il a été le professeur de Jude à la fac, et, avec sa femme Julia, il deviendra bien plus que cela au fil des ans. Mais pareil, il avance dans le flou car il n'arrive pas à savoir les secrets de Jude qui le font atrocement souffrir. Nous, en tant que lecteurs, nous en apprendrons plus vite qu'eux. Les souvenirs de Jude seront nous seront délivrés parcimonieusement, au fil de sa vie. Il faudra avoir bien souvent le cœur bien accroché, car ce qu'il a vécu est souvent synonyme d'horreur. Je comprends son mal-être et son besoin de se scarifier. Je me demande même comment il a fait pour résister aussi longtemps et vivre avec de tels souvenirs. Je me disais surtout qu'on ne pouvait pas faire pire, et à chaque nouveau souvenir, si, ça l'était. Je me suis pourtant fait la réflexion à un moment du livre, que c'était peut-être un peu trop, que l'auteure en faisait trop et en sur-ajoutait. Je sais bien qu'il y a des personnes qui ont la poisse et ne rencontrent que des gens mauvais, mais là, à chaque nouvelle rencontre, Jude vivra un drame.. Même dans sa vie d'adulte, malgré ses amis, il y aura un homme pour lui faire du mal. J'avoue que parfois, ça m'a semblé un peu de trop. Mais bon, je sais aussi qu'il y a des gens qui n'ont pas de chance, et surtout que blessés une fois, ils ne rencontreront que des personnes qui leur feront le même schéma à chaque fois. J'ai juste trouvé que l'auteure surenchérissait de trop. Ceci est un point de vue personnel, bien sûr. J'ai lu des avis sur ce roman où cela n'a pas été ressenti de cette façon. J'ai trouvé qu'à trop vouloir faire ressentir de l'empathie pour Jude, l'auteure allait trop dans l'excès.

    Je dois bien avouer que j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages au début du roman, et qu'il a fallu attendre un premier quart avant de ressentir quelque chose. Ça commence à peu près au moment où on a les premiers souvenirs de Jude, où on commence à apercevoir la vérité. J'ai trouvé le début long à lire, il a fallu que je m'accroche, je me doutais bien que les premières pages et premiers chapitres étaient là pour présenter les personnages, leurs vécus et leurs émotions. Mais je me suis souvent un peu perdue, à me demander qui était qui ou faisait quoi. Passé un premier quart, ça a été bien mieux. En fait, pour moi, une fois que l'histoire commence à tourner plus particulièrement sur Jude et non plus sur chacun des autres, j'ai trouvé la lecture plus addictive et intéressante. Je me suis parfois perdue dans des explications, car l'auteure en parlant d'une situation part en explication par rapport à d'autres personnes ou d'autres faits, et ce, généralement entre parenthèses, ce qui fait qu'arrivée à la fin de la phrase, je ne me souvenais plus de quoi on parlait, et il fallait que je relise pour comprendre. L'auteure part souvent dans des grandes phrases avec beaucoup de ramifications, et ça m'a un peu perdue. Mais bon, c'est mon ressenti à moi, d'autres aimeront cette façon d'écrire. Les descriptions aussi sont parfois longues. Et en même temps, il y a des parties dans le livre qui se lisent tout seul, sans aucun problème. En fait, j'ai trouvé que ça alternait entre des moments longs et d'autres plus captivants et plus rythmés surtout.

    Je ne me suis pas tout de suite attachée à l'un ou l'autre des quatre amis. J'ai eu beaucoup de mal. Cela s'est fait petit à petit, au fur et à mesure des révélations sur Jude. J'ai réussi à m'attacher à lui lorsque je me suis rendue compte de ce qu'il avait vécu. Le choix narratif n'aide pas non plus. Il est fait à la troisième personne du singulier, c'est déjà une façon de faire qui, pour moi, ne m'aide pas à ressentir ce que vivent les personnages. Il y a quelques chapitres (mais très peu) qui sont à la première personne, le « je » représente alors Harold, et à ce moment là, j'ai très bien pu ressentir les émotions qui le traversaient. Mais encore une fois, ceci est un ressenti personnel, je suis plus sensible à la narration à la première personne, ceci n'engage que moi, d'autres se sentent plus à l'aise avec la troisième personne.

    Je ne suis tout de même pas restée de marbre devant la vie de Jude et ses événements. C'est quand même difficile de ne pas être remuée par ce qu'il a connu. L'auteure fait passer à travers lui de nombreux messages sur la maltraitance enfantine, sur la pédophilie, sur la construction de l'adulte. Comment peut-on se fabriquer en tant qu'homme quand on a été autant humilié dans son enfance. L'auteure donne également de beaux messages sur l'amitié, l'amour, l'acceptation de soi et des différences. J'ai été bien souvent triste, l'auteure n'hésite pas à faire souffrir ses personnages, entrainant ainsi une profonde empathie pour eux. Je ne m'attendais pas non plus à certains événements qui m'ont laissée bouche bée. Le final, quant à lui, est dans la continuité du reste du livre. Et puis, on va vivre trente années avec ces hommes, trente années où le monde va changer, en bien ou en mal, où on va assister à l'évolution des villes et notamment ici, New York. On assiste à la transformation de la société, à ce qu'elle ne tolère plus et ce qu'elle a laissé passer avant. C'est en même temps une fine analyse de trente années de vie humaine.

    Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé cette histoire, j'ai aimé oui. Cependant, je l'ai trouvée trop longue, elle aurait pu faire trois cents pages de moins que ça n'aurait rien fait de spécial au reste du contenu. C'est le problème avec les gros livres, il est difficile de les juger s'il n'y a qu'un pourcentage qu'on a aimé. Mais malgré les longueurs et les petits défauts de ce livre, il me restera en mémoire, Jude et les autres seront marqués et je ne pense pas les oublier de sitôt. Donc, quelque part, quand on ressent cela à la fin d'une lecture, c'est que celle-ci a rempli son objectif et a été bonne.

    Si vous lisez ce livre, je pense que la première recommandation à vous faire est de vous accrocher à votre lecture, à ne pas l'abandonner même si vous passez les cent premières pages à tourner un peu en rond. Vous verrez que l'intérêt vient après pour ne pas redescendre jusqu'à la fin. Je suis contente d'avoir fait cette lecture, et cette découverte. C'est le premier roman de Hanya Yanagihara, et je me demande déjà comment va être le prochain et quel va en être le sujet.

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  • Ils sont quatre, ils se sont rencontrés alors qu’ils étaient étudiants, et depuis lors sont devenus des amis, inséparables ou presque. Il y a Willem, JB, Malcolm, et Jude.

    Ils vivent à New-York, mais dans une ville hors du temps, presque hors de leur époque, car on se concentre tout au long...
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    Ils sont quatre, ils se sont rencontrés alors qu’ils étaient étudiants, et depuis lors sont devenus des amis, inséparables ou presque. Il y a Willem, JB, Malcolm, et Jude.

    Ils vivent à New-York, mais dans une ville hors du temps, presque hors de leur époque, car on se concentre tout au long de ces 1122 pages et sur quelques dizaines d’année sur leurs vies, leurs familles, l’évolution de leurs carrières, de leurs amitiés qui parfois se transforment en amour ou en haine, presque sans mention du monde qui les entoure.

    Dans ce quatuor magistralement dépeint par Hanya Yanagihara, un homme en particulier se distingue. Alors qu’il réussit sa vie, que tout est là pour son bonheur, il cache au fond de lui une souffrance, un passé, si dramatiquement douloureux que sa vie entière en est gâchée.

    Jude est orphelin, nourrisson trouvé posé sur une poubelle par les pères d’un monastère. Là, il sera élevé dans la douleur, on va lui apprendre qu’il n’est rien, il va connaitre la souffrance extrême et les punitions à répétition, ancrant dangereusement en lui cette idée qu’il n’est rien. Il va vivre une enfance puis une adolescence difficile, que l’auteur distille peu à peu au fil des flashback. Puis, enfin libéré de ses bourreaux, il va laisser éclater son intelligence et ses capacités intellectuelles pendant ses années de fac, puis dans son travail. Mais sa vie est brisée, et malgré l’amour de ceux qui l’entourent, il ne se remettra jamais complétement des supplices de l’enfance. Pourtant, chacun de ces quatre amis va évoluer dans le monde, réussir, JB est un artiste reconnu, Malcolm, issu d’une famille aisée est un architecte de talent et Willem, un acteur adulé par son public. Enfin Jude, l’étudiant en droit talentueux, est quant à lui devenu un grand avocat, dans un cabinet de premier plan. Ils ont tous gagné le bonheur et le confort auxquels ils aspiraient plus jeunes. Et à l’âge adulte, sont rendus plus forts par cette amitié qui dure par-delà le temps et les épreuves. Mais cela peut-il suffire à rendre heureux, à rendre une confiance en soi perdue à jamais ?
    ...
    lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/03/02/une-vie-comme-les-autres-hanya-yanagihara/

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  • Voilà un roman qui m’avait intriguée dès sa sortie que j’avais laissé passer avec un petit regret ; le nombre de pages m’avait effrayée.
    Le hasard fait bien les choses puisque je l’ai reçu dans le cadre du Jury Littérature - Prix des Lecteurs Livre de Poche 2020.
    C’est avec enthousiasme que...
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    Voilà un roman qui m’avait intriguée dès sa sortie que j’avais laissé passer avec un petit regret ; le nombre de pages m’avait effrayée.
    Le hasard fait bien les choses puisque je l’ai reçu dans le cadre du Jury Littérature - Prix des Lecteurs Livre de Poche 2020.
    C’est avec enthousiasme que j’ai plongé dans le récit et fais la connaissance d’un quatuor d’amis que le lecteur va suivre durant plusieurs décennies.
    Très vite l’un d’entre eux intrigue par son comportement et manifestement ses traumatismes ; il s’agit de Jude dont le corps brisé endure des douleurs permanentes. Le lecteur comprendra au fil des pages qu’elles sont liées à des traumatismes de l’enfance. Des traumatismes, le mot est faible puisque Jude a subi des maltraitances, des abus et des atrocités.
    Si le sort de ces garçons devenus des hommes me tient à cœur, je m’aperçois que je perds parfois le fil du récit tant les digressions sont nombreuses, le style redondant, la traduction parfois malaisée à saisir (peut-être que le traducteur a perdu lui aussi le fil, qui sait).
    En tout cas ma motivation et mon enthousiasme s’émoussent. Je fais une pause, reprends le fil quelques semaines plus tard constatant que je n’ai plus de plaisir à cette lecture, je souffre mais je suis engagée et je persiste.
    Quel bilan au final ?
    Un texte compliqué à suivre, lugubre, d’une noirceur étouffante dont les émotions suscitées sont bien en deçà de mon impression générale de lassitude. Peut-être que, réduit de 300 pages, de détails, d’états d’âmes, de listes sans fin, la lecture serait plus aisée.
    En tout cas, je ne fais pas partie des convaincus, dommage.

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