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Frappé par un accident vasculaire cérébral, le père de l'auteur, âgé de 77 ans, survit miraculeusement après être resté plus de vingt-quatre heures inanimé avant l'arrivée des secours. Totalement cassé, le corps en vrac, paraplégique, il garde néanmoins l'esprit alerte.
Condamné à vivre désormais une vie amputée de la plupart de ses attraits, il révèle une part inattendue de lui-même, drôle, vulnérable, plein d'une autodérision nourrie de la conscience aiguë de sa déchéance. Lui, l'homme de tous les excès, égocentrique, séducteur impénitent, le voici devenu le témoin passif de sa propre décrépitude, avec pour seule joie les visites quotidiennes de son fils.
C'est le récit de cette vie après la vie que nous livre ici Gilles D. Perez. Dans ce texte cru, sans pathos, souvent drôle, l'auteur noue le présent et le passé, la beauté de la vie et la déchéance du corps, les voluptés du sexe et l'imminence de la mort. C'est aussi, en filigrane, l'histoire d'une amitié tardive entre un fils et son père.
À la façon d'un Philip Roth, Une vie à étreindre porte un regard sans concession sur la fin de la vie et sur la mort.
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