Choisissez, lisez et chroniquez !
Dans une petite ville du Yorkshire, des femmes qui se ressemblent sont retrouvées mortes. Elles sont toutes blondes aux yeux bleus, point commun que partage la commissaire Carol Jordan. Le tueur cherche en chacune de ses victimes la femme parfaite, amante soumise et ménagère accomplie, avant de la massacrer avec la plus grande cruauté. Au moment où le meurtrier se prépare à fondre sur sa prochaine proie, Tony Hill se retrouve au coeur de l'enquête, mais cette fois, sur le banc des accusés. Le célèbre profiler serait-il passé de l'autre côté du miroir ?
Choisissez, lisez et chroniquez !
Voilà une découverte. Je ne connaissais pas Val McDermid et je dois avouer que j'ai beaucoup apprécié.
J'ai aimé la façon dont l'auteur nous épargne des scènes difficiles sans sombrer dans le glauque. La façon dont elle suggère l'horreur, dont elle l'effleure, sans jamais la préciser ou sombrer dans un voyeurisme de mauvais goût. Chapeau
L'histoire tourne ici autour d'un serial killer qui kidnappe ses victimes, les enferme dans un congélateur, leur demande d'être une épouse soumise et idéale. A chaque fois il est déçu par ses femmes qui ne "tiennent pas leurs promesses" et il doit les supprimer. Selon un mode très particulier.
Pourtant on est dans un polar plutôt classique à première vue, avec officier de police et tout.
L'enquête est bien ficelée, prend de l'épaisseur et nous embarque dans un suspens final.
Je suis ravie d'avoir fait la connaissance de Val McDermid et je la retrouverai avec plaisir lors d'une prochaine lecture.
Dieu merci, je suis blonde, mais j'ai les yeux verts ... ainsi je ne ferais pas partie - à priori - des victimes choisies par le tueur décrit par Val McDermid, qui préfère les femmes aux yeux bleus !
J'ai lu ce roman d'une traite, comme tous les textes de cet auteur. Agréable labyrinthe, bien construit malgré une chute un peu brusque qui aurait mérité d'être un peu développée. Cela dit, le couple d'enquêteurs reste charmant et capable de captiver le lecteur aussi bien dans le déroulé de l'histoire et que dans l'humour des propos.
On comprend aisément pourquoi les romans de Val McDermid sont traduits en 30 langues et vendus à 11 millions d'exemplaires dans le monde. C'est du bon polar qui se lit bien, une série terriblement addictive et même si celui-ci n'est pas le meilleur, je le conseille vivement.
Tout d'abord je tiens à remercier les explorateurs du polar et les éditions J'ai lu pour cette belle découverte littéraire.
Première rencontre avec l'auteur. Une jolie rencontre. Une bonne intrigue et un style plaisant. Nous retrouvons un duo récurrent Tony Hill et Carole Jordan. Tous les deux sont abîmés par leur dernière enquête. Lui le psychologue, n'exerce plus pour la police et elle l'enquêtrice a donné sa démission. Ils doivent se reconstruire, trouver d'autres repères, d'autres motivation pour continuer de vivre. Mais la réalité va très vite les rattraper quand des femmes sont retrouvées mortes dans des circonstances horribles. C'est l'ancienne élève de Carol, Paula, qui va être chargée de l'enquête. Une enquête difficile où elle va apprendre à connaître sa nouvelle supérieure le commandant Fielding. Cette dernière va accélérer les choses en accusant Tony... Une course contre la montre et contre l'horreur va se jouer sous nos yeux.
L'intrigue est bien construite et nous suivons l'enquête selon les points de vues des différents protagonistes ce qui donne de la profondeur à l'histoire.
Le seul bémol est la fin qui arrive un peu vite. D'un coup tout s'éclaire... Mais ça ne gâche pas le plaisir de lecture que l'on ressent sur la globalité du livre.
Je le conseille vivement à tous les amateurs du genre.
0.2
Elisabeth ALVES
Le 02/05/2017 à 13h31
"Une victime idéale" de Val Mc Dermid
Note : 9/10
Il les kidnappe les unes après les autres. Et lorsqu'elles ne correspondent pas à ses critères de la femme et épouse idéale, il les massacre, les tue et les abandonne stratégiquement où sa trace ne peut être retrouvée. Et il passe à sa proie suivante. Elles ont toutes cette ressemblance, ces traits communs : des yeux bleus, des cheveux blonds... Mais pourquoi ? Qui est donc ce tueur ?
Et dire que Carol Jordan, ex commandant de police, répond à cette description ; après un drame familial, elle a quitté la police. Elle décide de s'écarter de cet environnement pour se retrancher dans la maison de famille, où elle entreprend des travaux pour effacer ce qu'il s'est passé.
Mais c'est sans compter sur l'arrivée de l'équipe policière, qui entre en scène pour prendre en main cette enquête, Paula et Tony Hill l'ex profiler, puis Carol, tous unis.
Une véritable spirale dans laquelle tombe le lecteur dès les premières pages. Impossible de lâcher prise, plus on avance et plus la lecture s'accélère... Val Mc Dermid, par son écriture et l'intrigue de l'histoire, nous tient en haleine jusqu'au bout. Au fil des chapitres, alternant d'un personnage à l'autre, elle distille ce qu'elle veut nous apprendre, nous dévoiler, à petites doses, si justement dosées... un scénario à adapter, à n'en pas douter !
Un grand merci à Explorateurs polars et lecteurs.com pour cette belle découverte.
Honte sur moi, je ne connaissais pas Val McDermid avant d'avoir entre les mains Une victime idéale.
En faisant deux ou trois recherches, j'ai découvert qu'Une victime idéale était le huitième tome de la série mettant en scène Tony Hill et Carol Jordan. J'avais donc quelques appréhensions en démarrant ma lecture, parce que je n'aime pas franchement commencer une histoire en cours de route, j'ai toujours un peu peur de ne pas tout saisir et d'être frustrée. Néanmoins, j'ai eu la sensation que ce roman était comme le début d'un nouveau cycle. En effet, les personnages semblent tous avoir vécu des choses très difficiles lorsque le tueur en série Jacko Vance a décidé d'exercer sa vengeance sur Carol et ses proches. Carol a quitté la police, a quitté Tony, la brigade a disparu. Paula, qui travaillait sous ses ordres, cherche ses marques au sein d'une nouvelle équipe et Tony vit difficilement sa rupture et la culpabilité qui le ronge. Quand on a compris cela, on peut se plonger dans l'histoire, sans plus se poser (trop) de questions.
Une victime idéale est un très bon thriller. Un psychopathe kidnappe de jolies blondes aux yeux bleus pour en faire des épouses parfaites.
Paula se retrouve personnellement mêlée à cette enquête en recueillant chez elle et sa compagne le fils d'une des disparues.
Évidemment, il n'a pas échappé à cette pro de l'interrogatoire que chacune de ces femmes ressemblait de manière troublante à Carol. Et quand Tony se retrouve soupçonné, elle cherche à retrouver son ancienne chef pour qu'elle se mêle de l'enquête.
J'ai beaucoup aimé ce roman et les personnages de Val McDermid. J'ai été complètement prise dans cette enquête et j'avais envie que Paula réussisse à sauver les femmes tombées entre les mains de ce malade qui cherche à façonner sa petite esclave idéale.
Mon seul regret, comme à chaque fois que je commence une série en cours de route, est de ne pas avoir débuté l'histoire par le premier tome, Le chant des sirènes. Mais, vous noterez qu'il y a pire comme regret...
J'avais quitté Carol Jordan et Tony Hill alors qu'ils n'étaient pas sûrs d'avoir les preuves suffisantes pour coincer Jacko Vance, l'effroyable tueur de "La fureur dans le sang" et voilà que lorsque je les retrouve la BEP a été dissoute, Vance a réussi à détruire la vie de Carol et, par rebond, de Tony et pendant que la première démissionne de la police, le second se morfond sur sa péniche. Leur collègue et amie Paula McIntyre, quant à elle, est montée en grade et intègre l'équipe du commissariat de Skenfrith Street où elle découvre une manière de travailler bien différente de celle de Carol et Tony. Alors qu'une de ses amies disparaît, le corps d'une femme battue à mort et martyrisée est découvert. Sa ressemblance avec Carol Jordan est frappante et devient, pour la supérieure de Paula, un indice qui mène vers Tony Hill.
Comme toujours chez Val McDermid, la construction narrative entretient un suspense qui monte en puissance à mesure que l'on suit les différents personnages. Les changements de points de vue entre Paula, le meurtrier, les victimes, Carol et Tony mettent le lecteur dans une situation d'attente haletante car il en sait toujours un tout petit peu plus que les enquêteurs. Cette très courte avance l'implique en quelque sorte dans l'enquête et sollicite sans cesse son attention. Pour ma part, j'avoue que j'ai été incapable de stopper ma lecture avant l'épilogue ! Les introspections de Carol et de Tony, tous deux meurtris par un épouvantable sentiment de culpabilité, ne ralentissent à aucun moment le rythme palpitant. Val McDermid semble jouer avec les capacités d'empathie du lecteur en instaurant un climat de tension et de peur où le danger semble être partout. Franchement, il suffit que quelqu'un frappe à la porte de Carol pour qu'on se mette à trembler et à se demander si elle sera capable de se défendre ! Parvenir à un tel effet de réel, pour moi, c'est du grand art !
Avec « Une victime idéale » je découvre les personnages récurrents de Val McDermid, Carol, ancien patron de la BEP et Tony, le profiler au talent certain. Depuis que la BEP a été dissoute tout ne tourne pas rond. Carol s’est réfugiée dans la maison de son frère décédé, qu’elle démolit à grand coups de masse pour anéantir un passé qui la hante et Tony se terre sur une péniche. Paula doit subir le commandement d’une arriviste un peu bornée et bien peu ouverte aux autres. Mais un tueur de jeunes femmes blondes sévit dans la petite ville de Bradfield, l’enquête piétine et le mauvais suspect est arrêté. Paula demande l’aide de Carol, avec Tony et en dehors de tout cadre normal il vont devoir résoudre l’affaire… Intéressant, un bon suspense, mais une fin un peu abrupte et peu crédible, enfin, sauf si on admet que personne ne peut faire aussi bien son métier que Carol et Tony ! Dommage car on se laisse prendre par la plume de l’auteur.
La BEP n'est plus, démantelée par la nouvelle direction de la police de Bradfield. Ses membres se sont dispersés dans différents services et leur chef, Carol Jordan, a coupé les ponts avec sa vie de flic. Désormais, elle vit dans la grange où sont morts son frère et sa belle-soeur, sauvagement assassinés par Jacko Vance. Pour oublier l'horreur de cet assassinat sanglant, pour faire taire les souvenirs de Tony Hill qu'elle tient pour responsable du drame, Carol s'applique à détruire la grange, à effacer les traces du crime, à grands coups de masses. Une thérapie par la destruction et l'isolement qui a le mérite de lui éviter de noyer son chagrin dans la vodka. Tony, quant à lui, a repris ses consultations à l'hôpital psychiatrique et vit dans la péniche léguée par son père. Sans nouvelles de la femme qu'il aime, il se morfond en tentant de l'oublier, en vain. Son travail pour la police lui manque mais les restrictions budgétaires l'ont éloigné des commissariats. Heureusement, Paula McIntyre, l'ancien bras droit de Carole, lui soumet le nouveau cas sur lequel elle travaille. Promue inspectrice, la jeune femme a intégré le commissariat de Skenfrith Street, sous les ordres du commandant Alex Fielding. Sa nouvelle équipe enquête sur l'assassinat d'une commerciale d'origine polonaise et la disparition de Bev McAndrew, deux femmes qui n'ont en commun que la blondeur de leur cheveux et une certaine ressemblance avec Carol. Un tueur particulièrement violent semble sévir à Bradfield. Heureusement, il sera vite arrêté grâce à une trace d'ADN. Mais Paula sait que l'homme incriminé est innocent. En cachette de sa hiérarchie, elle demande l'aide de Carol qui, toujours éprise de justice, sort de son isolement pour disculper celui qu'on accuse injustement.
Bonne reprise pour Val Mcdermid et son duo toujours aussi malmené par la vie. Cette victime idéale se lit d'une traite, malgré quelques défauts sur la fin. Une fin expéditive, en effet, où Carol trouve le tueur en deux clics, le piste et l'arrête, au nez et à la barbe de celle qui menait l'enquête, la psycho-rigide et mauvaise flic Alex Fielding. C'est toujours là que le bât blesse avec McDermid, d'ailleurs. Carol Jordan et son équipe sont les seuls à être suffisamment compétents pour résoudre une affaire et, en dehors de Tony Hill, il n'y a pas de psychologue compétent.
Ce n'est donc pas le meilleur opus pour ce tandem atypique qui joue à s'aimer et se fuir depuis de longues années mais ce n'est pas non plus la Bérézina. On prend plaisir à retrouver Bradfield, son tueur en série de service, Paula et sa compagne Elinor, et bien sûr, Carol et Tony qu'on abandonne sur la voie d'une possible réconciliation. Cette série s'avère terriblement addictive. Si l'on n'attend plus vraiment de voir les deux héros former enfin un couple, on espère tout de même les retrouver très vite, au sein de la BEP peut-être ?
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