Dernières lectures de l’année 2022, premières découvertes pour 2023 !
" Un premier roman poignant." Le Télégramme" Un très beau roman, bouleversant et cru, vibrant réquisitoire contre les violences faites aux femmes." L'Express « Faire en sorte que la vérité anéantisse la douleur. Confronter les secrets, pour être enfin libres et en paix. »Louisette, Hervé, Lio : trois personnages avec pour héritage la violence et les secrets de famille. Prisonniers des non-dits, lequel d'entre eux brisera le silence ? Du Finistère des années 1960 au Paris d'aujourd'hui, Andréa Bescond, l'autrice des Chatouilles, immense succès au théâtre et à l'écran, retisse le fil de ces destins brisés, trois générations qui refusent, par leurs choix, la transmission des tragédies. Ce premier roman poignant questionne les rapports homme-femme, les ravages du chagrin, le désir de vengeance et invite, par-delà la douleur, à une possible renaissance.
Dernières lectures de l’année 2022, premières découvertes pour 2023 !
Premier roman vibrant sous forme d'un réquisitoire du combat contre la violence faite au femmes, agressions sexuelles, chagrin, mensonges et désir de vengeance au sein des familles.
Trois protagonistes où l'on découvre l'histoire de chacun d'entre eux dans la première partie, les pièces s'imbriquent, la tension et le suspense monte crescendo. De Paris à la bretagne, cette intrigue est inspiré de l'histoire de l'arrière arrière grand mère de l'autrice, la maltraitance d'un parents peu conduire a celle de ses enfants. Une histoire pour libérer la parole.
"J'étais en sécurité jusqu'à leur divorce. Adolescent, dans cette longère, je chancelais. Ma mère n'avait pas vraiment de vie sociale, ça lui allait comme ça. Mais moi, en pleine adolescence, je cherchais à m'ouvrir à l'autre, et le village était distant, j'ai toujours senti une réticence quand je flânais chez les petits artisans. C'était un bourg fréquenté l'été car proche de la plage. On était boucher, boulanger, cordonnier, maraîcher de père en fils. Ils savaient que ma mère venait du coin, mais quand ils me servaient ils se contentaient d'être polis et m'expédiaient rapidement à la faveur du client suivant."
Une belle lecture dans l'ensemble pour ce roman à trois voix. Trois personnes de la même famille : la grand-mère Louisette qui au début des années 1960 s'enfuit enceinte de chez ses parents pour rejoindre sa soeur, Hervé le père qui se remet difficilement de la mort de la femme de sa vie, Magnolia, et Lio la fille en quête de stabilité et de vengeance.
Chaque chapitre donne successivement la parole à l'un des trois personnages, toujours dans le même ordre : Louisette qui représente le passé, Hervé qui est dans le présent et un peu dans le passé et Lio qui représente le présent et le futur. Le thème des blessures intergénérationnelles accompagne la narration de ce roman. Les détails, les révélations et les explications arrivent au fur et à mesure que l'histoire avance.
Les personnages sont attachants mais l'ensemble manque un peu d'équilibre et semble parfois convenu ; une impression de ne pas parvenir complètement à être emporté par l'histoire malgré une histoire forte et tragique.
Je suis resté un peu à côté comme s'il me manquait des ingrédients pour pouvoir adhérer et m'émouvoir davantage.
Pas si simple que ça cette histoire de famille.
Il y a Louisette qui, enceinte sans être mariée, se réfugie chez sa sœur.
Il y a Hervé, son fils, qui se remet mal de la mort de sa femme.
Il y a Lio, la fille d'Hervé, qui part sur les traces de sa mère.
Et tous les trois vont nous emmener au cœur de cette famille pleine de non-dits.
C'est un très beau roman.
Une histoire qui laisse des traces chez chaque membre de la famille.
Des êtres sensibles et émouvants.
Une écriture efficace et précise, pleine de sensibilité, malgré quelques passages un peu cru qui m'ont légèrement dérangée dans cette histoire toute en nuance.
Beaucoup d'empathie pour ces personnages et cette famille.
Pour une fois, les sauts dans le temps ne m'ont pas dérangée, ils servent bien l'histoire.
Une famille sur trois générations, construite sur la violence et le silence.
Louisette, Hervé, Lio ont été jeunes, à quelques décennies d’écart. Ils ont connu l’intolérance, ont vu la société évoluer, après eux.
Une famille qui s’est bâtie sur les non-dits, sur les secrets.
La violence qui fait basculer dans le mensonge.
La vérité qu’on fuit, qu’on croit partie avec la mort, et qui vous rattrape.
La transmission du silence comme un héritage.
Et puis la vérité. Les vérités. Une véritable explosion. Des bombes dans leur vie. La douleur de ces blessures invisibles.
Un premier roman réussi qu’on ne peut pas résumer. Une famille simple qui vit une histoire simple. Une histoire construite comme un puzzle.
J’ai aimé les décors, les personnages tous si différents, les liens entre eux qui se tissent au fil des pages.
J’ai aimé les sujets soulevés sans pudeur : les violences conjugales, le pardon, le proxénétisme, la vengeance, l’intolérance, la vérité, …
Une famille qui ne vous laissera pas indifférent et dont on ne peut pas compter les blessures. Un roman bouleversant.
3 générations liées autour d'un même événement tragique, entre Bretagne, Londres et Paris.
1964 : Louisette, rejetée par sa famille en raison de son ventre rond, trouve refuge chez sa sœur Suzanne.
2016 : Hervé essaie de se remettre du décès prématuré de l'amour de sa vie, Magnolia. Peu avant le décès de sa mère, il apprend qu'il n'est pas la fils biologique de celle-ci. Ses fondations s'effondrent.
2018: Lio, prénommée ainsi en l'honneur de la chanteuse des années 80, reçoit pour ses 20 ans un message filmé enregistré par sa mère avant sa mort.
Exit les causes évidentes, l'incipit nous plonge directement dans l'action où Louisette s'en va en guerre, ventre fier en avant et détermination en bandoulière. Dans ce roman comme dans tant d'autres, il est encore question d’asservissement de la femme, de l'évolution de sa condition et de la violence qui lui est faite. Mais dans celui-ci, aucune négociation n'est possible avec elle.
Le texte est vif, l'écriture fluide et sincère. Sensuelles, les scènes nous plongent au cœur de l'action : rugosité d'un arbre, odeur de chlore et de beuh, onctuosité de la peinture, fraîcheur de la citronnade... L'autrice parvient à mettre ses talents de metteur en scène au service du récit.
Ces 3 personnages sont tous reliés par la tragédie. Elle frappe, encore et encore, comme un mal contagieux et incompréhensible. Chacun, à sa manière, va tenter d'exorciser cet acharnement par un chemin initiatique différent: voyage, thérapie, pouvoir de l'amour.
Ce premier roman de l'autrice interroge les transmissions invisibles, celles qui suintent malgré nous dans les gestes ou les silences. À l'heure de l'épigénétique, le texte traduit avec justesse ces petites choses parfois inconscientes, ces voix intérieures qui nous façonnent et nous guident bien plus que l'on imagine. Il tente de montrer la nécessite de briser la spirale du non-dit, crever l'abcès pour permettre la cicatrisation.
J'ai été emportée par ce récit émouvant et résilient. Un bémol pour la fin cependant, un peu trop fleur bleue à mon goût, qui tranche avec le ton donné au roman.
Genre : Littérature blanche
Avis : INÉGAL
Quand un roman déploie la notion de sacrifice…
Andréa Bescond est considérée comme une féministe et ses combats sont multiples ; tous sont faits pour enrayer la violence et l’injustice. Je savais en découvrant que c’était elle qui assurerait la lecture que l’émotion des mots serait très forte.
Il y a Louisette, Hervé et Lio. Alors que Louisette est venue se réfugier chez sa sœur cadette, elle est obligée de prendre une décision qui va transformer sa vie. Hervé connaîtra l’amour et élèvera Lio, qui à 20 ans, ressentira le besoin de se pencher sur le passé d’une famille qu’elle ne connaissait pas vraiment. Qui a caché la vérité et pourquoi ? Hervé sera-t-il sauvé par la vérité ?
D’entrée, je dois dire que c’est un roman qui m’a autant plu qu’horripilée. Si la description des personnages principaux et de leurs vies est bien écrite et source de suspense, en revanche je n’ai pas adhéré à la présentation de Lio, de ses fumettes et de ses scènes de sexe qui ne m’ont pas paru apporter grand-chose à la richesse psychologique du personnage et des actions. Peut-être que je n’ai pas bien compris le message qui voudrait que les secrets tus engendrent inconsciemment des comportements excessifs.
La violence, les femmes battues, la prostitution, le déni, les pressions, les secrets, les enfermements, l’homosexualité, sont des environnements que l’auteure défend avec courage, cela se ressent dans la justesse des mots qui en parlent. C’est important de les voir en action, de savoir ce que cela représente au quotidien.
Entre les années 60 en Bretagne et les années 2020 à Paris, trois générations se racontent avec leur époque. Les personnages sont attachants, surtout celui de Louisette qui paye très cher ses fautes.
La voix de l’auteure qui connait bien son texte et y met toutes les émotions qu’elle souhaite permet de rester en attente et d’atténuer le côté brouillon et exagéré que l’on ressent parfois.
Je remercie Audiolib et #NetGalleyFrance pour le SP de #Unesimplehistoiredefamille
"Simple histoire de famille" ? pas vraiment, et j'ai eu beaucoup de mal à suivre les personnages principaux Louisette, Hervé et Lio, en proie à des secrets familiaux remplis de violence et de non dits. Les multiples retours en arrière rendent la lecture difficile et perturbante, et j'ai peur d'être passée à côté de ce roman qui ne restera pas dans mes favoris.
Une simple histoire de famille est le premier roman d’Andrea Bescond et raconte les chemins compliqués de trois personnes dont on se doute qu’elles ont un lien entre elles.
Chaque chapitre donne la parole à un des trois protagonistes, un homme et deux femmes de trois générations différentes.
Au début, on suit ces parcours séparés puis le puzzle se met en place lentement avec de nombreux retours arrière et une certaine difficulté à situer chaque acteur.
Parti avec de bonnes intentions sur le thème du partage de secrets lourds et la recherche de la résilience avec des personnages abimés, Andrea Bescond avec une plume simple parfois dure et sans filtre perd le fil et abuse de scènes violentes et de sexe.
Il faut attendre le dernier chapitre pour trouver un peu de douceur et d’apaisement.
Reste la question sur la violence comme héritage familial : toute vérité est-elle bonne à dire ?
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