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Une saison à Longbourn

Couverture du livre « Une saison à Longbourn » de Jo Baker aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Sur le domaine de Longbourn, résident Mr et Mrs Bennet et leurs cinq filles, en âge de se marier. À l'étage inférieur veillent les domestiques. Personnages fantomatiques dans l'oeuvre de Jane Austen, Orgueil et préjugés, ils deviennent ici les protagonistes du roman. Mrs Hill, l'intendante,... Voir plus

Sur le domaine de Longbourn, résident Mr et Mrs Bennet et leurs cinq filles, en âge de se marier. À l'étage inférieur veillent les domestiques. Personnages fantomatiques dans l'oeuvre de Jane Austen, Orgueil et préjugés, ils deviennent ici les protagonistes du roman. Mrs Hill, l'intendante, orchestre la petite troupe - son époux, la juvénile Polly, Sarah, une jeune idéaliste qui rêve de s'extraire de sa condition et, le dernier arrivé, James - d'une main de fer. Tous vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs patrons bien-aimés. Une fois dans la cuisine, les histoires qui leur sont propres émergent et c'est tout un microcosme qui s'anime pendant qu'Elizabeth et Darcy tombent amoureux au-dessus.

L'exact revers de la médaille. C'est intelligent, fin, palpitant. Philippe Chevilley, Les Échos.

Inventif et réjouissant. Pascale Frey, Elle.

C'est avec délice et curiosité que l'on pénètre dans ce monde à part. Laurence Caracalla , Version femina.

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Avis (9)

  • Il n’est pas obligatoire d’avoir eu le plaisir de lire Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) de Jane Austen, pour lire le roman de Jo Baker. À noter que cela peut être malgré tout un plus, pour en savourer les remarques, critiques et autres sous-entendus. Une lecture à deux étages : en...
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    Il n’est pas obligatoire d’avoir eu le plaisir de lire Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) de Jane Austen, pour lire le roman de Jo Baker. À noter que cela peut être malgré tout un plus, pour en savourer les remarques, critiques et autres sous-entendus. Une lecture à deux étages : en premier donc une évocation des lieux et des principaux personnages ainsi que les péripéties qui s’inspirent du roman de Jane Austen ; enfin l’œuvre de l’auteure, qui retrace les aventures de la domesticité, qui explique les faiblesses de certains, la rouerie d’autres, et comme dans toute société, les penchants de la jalousie, des secrets de famille, de la méchanceté mais aussi des espoirs de s’élever, et enfin des sempiternelles individus qui se laissent vivre, sans ambition ! Une étude romancée axée sur la pauvreté au service des fortunés.

    Angleterre, dans un bourg du nord de Londres madame Bennet aspire a trouvé un mari pour ses cinq filles. À cette époque (sous le règne de George III), pour la bourgeoisie campagnarde, le mariage représente la sécurité et le seul avenir possible pour les femmes. Ainsi Sarah (femme de chambre) recueilli par les Bennet, a envie de s’instruire, de voir le monde, mais sa condition ne lui permet guère que de baisser la tête et courber l’échine ; de vivre à la merci des caprices et des fantaisies d’autrui.

    Une critique des mœurs de cette société, qui assimile les domestiques à un esclavage inavoué, dotée de la raison juste et équilibré des maîtres et propriétaires ! Le besoin pour ceux-ci d’être satisfaits pour le moindre des désirs et ceci sans discussion ni états d’âme par la gente féminine. Le labeur des uns pour le bonheur des nantis. Et sans doute, la découverte des premiers émois pour Sarah lui ouvrira les portes de l’amour et d’une certaine liberté.

    Difficile avec ce roman de ne pas faire le rapprochement, avec une série télévisée : Downton Abbey, qui relate la vie d’aristocrates et de domestiques. Un succédané, sous un autre angle, de l’œuvre de Jane Austen, qui en termes de trame et de style ne peut emporter certes l’enthousiasme.

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  • A Longbourn, la famille Bennet emploie des domestiques à demeure. S'ils se montrent plutôt bienveillants, ils n'en sont pas moins exigeants. C'est donc la vie de ces domestiques que nous allons suivre et nous faire une idée du regard qu'ils portent à leurs patrons
    J'ai apprécié ce roman qui...
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    A Longbourn, la famille Bennet emploie des domestiques à demeure. S'ils se montrent plutôt bienveillants, ils n'en sont pas moins exigeants. C'est donc la vie de ces domestiques que nous allons suivre et nous faire une idée du regard qu'ils portent à leurs patrons
    J'ai apprécié ce roman qui met en avant des personnes de l'ombre, qu'on ne voit pas mais qui sont essentielles. Elles forment un microcosme structuré, hiérarchisé et plutôt solidaire. Cependant elles savent quelle est leur place et ne revendiquent même pas lorsqu'on leur enlève leur identité pour ne pas faire de l'ombre aux "maîtres".
    Deux mondes ici se côtoient : celui des patrons bourgeois où seul le patriarche travaille tandis que les femmes et filles restent plutôt oisives et qu'il faut servir, satisfaire et celui des domestiques, qui même s'ils ont la "chance" d'être logés et nourris, ne perçoivent leurs gages qu'une fois par semestre, étant ainsi à la merci de leurs employeurs.
    On oublie rapidement l'aspect négatif des patrons pour ne se focaliser que sur ces domestiques qui ont un sens élevé de la discrétion et qui savent qui ils sont. Ils savent apprécier chaque moment de bonheur même si celui n'est que fugace.
    Ce roman évoquera aussi un aspect historique avec ce que les jeunes hommes ont perdu en légèreté dans les guerres menées par Napoléon.

    https://quandsylit.over-blog.com/2025/01/une-saison-a-longbourn-jo-baker.html

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  • Mr et Mrs Bennet et leur cinq filles (Mary, Lydia, Kitty, Elizabeth et Jane) vivent sur le domaine de Longbourn dans le Hertfordshire. La préoccupation principale de Mrs Bennet (comme le veut l’époque) étant de voir toutes ses filles parvenir à de beaux mariages …

    Mr et Mrs Hill (majordome et...
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    Mr et Mrs Bennet et leur cinq filles (Mary, Lydia, Kitty, Elizabeth et Jane) vivent sur le domaine de Longbourn dans le Hertfordshire. La préoccupation principale de Mrs Bennet (comme le veut l’époque) étant de voir toutes ses filles parvenir à de beaux mariages …

    Mr et Mrs Hill (majordome et intendante) dirige avec poigne les domestiques de Longbourn (Sarah, Polly et James) pour le bien-être de toute la famille Bennet.

    James Smith – le palefrenier – est un nouveau venu, dont le rôle principal est de soulager Mr Hill (qui se fait vieux) de la rude corvée qui incombe à tout cocher. Un mystère semble entourer ses origines et attise la curiosité de Sarah …

    La grande originalité de ce roman est – sans conteste – d’en situer l’action au coeur d’un ouvrage (bien plus célèbre et on ne peut plus remarquable) de Jane Austen : « Orgueil et préjugés ». Cette fois en laissant une place prépondérante à l’histoire de la domesticité …

    Je ne dirais certes pas que l’intrigue est sans intérêt. La lectrice (assidue) que je suis y a trouvé un certain plaisir ! Toutefois, impossible de rivaliser avec l’oeuvre de la formidable Jane Austen ! L’écriture – un peu plate – et le récit – un peu fade – (ces ressentis, bien sûr, n’engagent que moi …) n’en tolérant guère la comparaison … Non, je dirais plutôt qu’il y manque un petit « supplément d’âme », bien cher à cette dernière (ou encore, un soupçon de la passion des soeurs Brontë) pour en faire un « grand » livre … Reconnaissons tout de même que le challenge était suffisamment « chaud » pour qu’on puisse s’y brûler les ailes … Et que Jo Baker ne s’en est – finalement – pas trop mal sortie !

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  • L'envers du décor au temps de soeurs Benett ...
    La découverte d'un univers très pauvre mais jamais résigné.
    Encore une histoire d'amour qui fait rêver oui, mais ces deux amants s'aiment d'un amour pur et authentique.
    Loin des préjugés et de l'orgueil de Mr Darcy, ici, c'est une rencontre...
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    L'envers du décor au temps de soeurs Benett ...
    La découverte d'un univers très pauvre mais jamais résigné.
    Encore une histoire d'amour qui fait rêver oui, mais ces deux amants s'aiment d'un amour pur et authentique.
    Loin des préjugés et de l'orgueil de Mr Darcy, ici, c'est une rencontre simple, une histoire non sans remous (évidemment) mais un dénouement magique, qui laisse une sensation de vide lorsqu'on referme le livre...

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  • Ce roman se déroule en parallèle de l’histoire de « Orgueil et préjugés » de Jane Austen. Depuis longtemps, je souhaite lire ce grand classique mais je n’ai jamais pris le temps. Pour le compte du prix des lecteurs du Livre de poche, je me suis retrouvé à lire « Une saison à Longbourn » sans...
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    Ce roman se déroule en parallèle de l’histoire de « Orgueil et préjugés » de Jane Austen. Depuis longtemps, je souhaite lire ce grand classique mais je n’ai jamais pris le temps. Pour le compte du prix des lecteurs du Livre de poche, je me suis retrouvé à lire « Une saison à Longbourn » sans avoir lu l’original. Mon avis est donc celui d’un non initié.
    Ne connaissant ni les personnages, ni le déroulé des événements, j’ai parfois été un peu perdu avec tous les noms et j’ai surement manqué beaucoup d’allusions. Mais globalement je n’ai pas été handicapé dans ma lecture par ces lacunes, tant l’aventure principale apparaît juste en pointillés.
    L’écriture de Bo Baker est d’un très bon niveau et l’atmosphère des domestiques de cette époque a parfaitement été retranscrite. J’ai suivi avec tendresse le destin de ces employés de maison. De l’autre côté des portes de cette demeure bourgeoise, j’ai découvert une micro société qui dégage les mêmes sentiments et les mêmes passions. Les conditions de vie de ces hommes et de ces femmes sont juste beaucoup plus rudes, ce qui rend leurs émotions d’une sincérité souvent touchante. Dans la misère, il n’y a pas la place aux faux semblants.
    Je ne suis pas un grand adepte des romances, mais celle-ci m’a plu car elle est teintée de pauvreté et d’innocence. Les personnages sont attachants et surtout d’une honnêteté plutôt rare.
    En débutant cette version dérivée, j’avais le crainte d’en apprendre trop sur la version principale. Bo Baker a réussi à me raconter une histoire qui se situe dans la maison de « Orgueil et préjugés » sans me dévoiler de véritables éléments de ce livre. Il me reste de cette romance un bon moment dans les fourneaux et les écuries, où l’amour a aussi sa place.

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  • L'idée est excellente, la réalisation impeccable. Pourtant, le pari était risqué : raconter l'envers du décor de l'un des plus célèbres romans de Jane Austen, Orgueil et préjugés. On aurait pu craindre une pâle imitation de style ou une pirouette sans intérêt. Il n'en est rien. L'auteure évite...
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    L'idée est excellente, la réalisation impeccable. Pourtant, le pari était risqué : raconter l'envers du décor de l'un des plus célèbres romans de Jane Austen, Orgueil et préjugés. On aurait pu craindre une pâle imitation de style ou une pirouette sans intérêt. Il n'en est rien. L'auteure évite tous les écueils et réalise un livre malin et enthousiasmant, nous offrant un point de vue inédit et complémentaire à celui de la célèbre romancière. Impossible à lâcher.

    Longbourn est donc le domaine où réside la famille Bennet avec ses cinq filles à marier et une préoccupation de tous les instants pour assurer leur avenir, faute d'héritier mâle. Dans Orgueil et préjugés, les domestiques n'apparaissent qu'en filigrane, pour camper le décor et ancrer l'histoire dans son époque. Ici, ce sont eux les héros. Ils vivent dans l'ombre de ceux dont ils connaissent pourtant l'intimité et parfois même les secrets. Leurs journées pleines des tâches nécessaires à la tenue d'une maison et de ses occupants ne laissent pas beaucoup de place à la rêverie, ni aux loisirs. C'est ce que constate Sarah, la jeune femme de chambre qui navigue entre assistance aux jeunes filles de la maison, ménage, et autres corvées qui l'épuisent. Malgré la présence de la petite Polly pour la seconder, l'annonce par Mrs Hill, l'intendante du domaine de l'arrivée d'un valet et donc de bras supplémentaires réjouit Sarah. Elle n'imagine pas encore à quel point ce James Smith va influer sur sa vie et celle de la maisonnée.

    Bien vite, on oublie Orgueil et préjugés, Elizabeth et Darcy pour s'intéresser à Sarah, James et à ceux qui les entourent au fur et à mesure qu'ils prennent de l'épaisseur sous la plume habile de Jo Baker. Bien sûr, la chronologie et les faits sont là, mais, le lecteur prend place à l'office et non pas dans les salons. Ce qui suscite l'intérêt, c'est autant l'histoire de ces personnages que le point de vue extrêmement cru que confère cette situation au lecteur, comme s'il regardait par un trou de serrure. Linge sale et fouillis en disent long sur leurs propriétaires. Et la condition de domestique en ce début de XIXème siècle est traitée sans fard mais sans excès non plus, Longbourn étant ce que l'on pourrait appeler une "bonne maison". Juste ce qu'il faut pour faire ressortir les différences de destins entre ceux d'en haut et ceux d'en bas et interroger sur des thèmes comme le libre-arbitre, l'autonomie et le bonheur.

    Tout ceci est savoureux. Bien servi également par les deux héros, James et Sarah, romanesques à souhait avec leurs caractères bien trempés et leurs jeunes vies déjà bien éprouvées. De ceux pour lesquels on appelle de ses vœux le plus joli des happy-ends.

    Si vous êtes inconditionnel de Jane Austen, vous ne serez pas déçu, ni incommodé par l'exercice. Si vous n'avez pas lu Jane Austen, nul doute que ce roman vous incitera à découvrir au moins Orgueil et préjugés... Ensuite, Jane Austen, quand on y a goûté, c'est difficile de s'arrêter.

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  • Lorsque j’ai trouvé ce roman j’avais lu plusieurs fois « Orgueil et préjugé » (1813) et vu au moins deux adaptations cinématographiques. Mais je pense que sans connaître l’œuvre de Jane Austen, on peut lire ce roman dérivé. Par contre pour les fans entendre parler des Bennet c’est très...
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    Lorsque j’ai trouvé ce roman j’avais lu plusieurs fois « Orgueil et préjugé » (1813) et vu au moins deux adaptations cinématographiques. Mais je pense que sans connaître l’œuvre de Jane Austen, on peut lire ce roman dérivé. Par contre pour les fans entendre parler des Bennet c’est très amusant.
    Les chapitres portent un incipit qui nous positionne dans l’histoire de Jane Austen.
    Sarah est servante dans la maison des Bennet, c’est une jeune fille qui va connaître ses premiers émois et prendre conscience de ce que sa condition sociale lui permet comme avenir.
    James un mystérieux valet fait son entrée dans ce petit monde clos à une époque où les hommes valides sont enrôlés dans les guerres napoléoniennes. Il a un regard sur la société et les gens qui l’entourent qui laisse supposer qu’il n’est pas un simple quidam. Son arrivée crée des tensions entre la gouvernante et le maître de maison, mais aussi entre Sarah et lui. On présume qu’une histoire d’amour va voir le jour entre les deux célibataires… mais arrive un autre homme, le valet mulâtre de la maison Bingley. L’affaire se corse. Si l’on se contente de cette partie on pourrait croire que c’est une romance, mais il y a des sujets de fonds qui sont abordés même si Jo Baker ne fait que les effleurer.
    Avec l’arrivé de cet homme de couleur on a le thème de l’esclavage qui est abordé. Les domestiques ne sont pas des esclaves mais ils ne sont pas libres de faire ce qu’ils veulent de leur vie. Il y a une certaine perversité dans cette situation.
    D’autres thèmes sont abordés comme celui de la maternité et de la famille. Les domestiques semblent vivre certaines choses par procuration, Mrs Hill parle des filles Bennet comme si c’était ses filles. Mrs Bennet avec son tact légendaire met le doigt sur un sujet sensible, l’absence de descendance de Mrs Hill.
    Le thème de l’homosexualité n’est pas non plus un sujet abordé par Jane Austen, Jo Baker explore des sujets laissés de côté par l’auteure du début du XIX e siècle (1775-1817).
    C’est très étrange et amusant de voir en filigrane se dérouler les événements du roman de Jane Austen. Roman qui montrait combien les jeunes filles de bonne famille n’avaient pas un sort toujours enviable. Les filles Bennet ne pouvaient pas hériter de leur père donc si elles ne faisaient pas un bon mariage de son vivant elles auraient été dans une position délicate. Quand à Jo Baker, elle nous montre que cet héritage les touche aussi car ils sont à la merci de l’héritier dont le choix de l’épouse n’est pas anodin.
    Une rupture dans le récit nous éloigne du domaine de l’histoire de base. Jo Baker prend son envol. Un petit flash back nous permet de découvrir le secret de James et d’autres qui y sont liés. On va plonger dans les horreurs des guerres napoléoniennes. Cette partie était très intéressante mais la rupture dans la trame m’a un peu dérangé. Sans parler d’une partie du secret qui bien que plausible m’a déplu.
    La fin m’a réconcilié avec le plaisir que j’ai pris à lire cette histoire.
    J’ai trouvé le travail littéraire très intéressant et bien mené.

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  • L’auteur nous fait replonger pour un temps dans le petit monde de Jane Austen, où l’on prend plaisir à retrouver les personnages formant la famille Bennet, mais cette fois vu à travers les yeux de leur domesticité. Ce qui ne manque pas d’originalité, d’humour et de cynisme, surtout lorsque les...
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    L’auteur nous fait replonger pour un temps dans le petit monde de Jane Austen, où l’on prend plaisir à retrouver les personnages formant la famille Bennet, mais cette fois vu à travers les yeux de leur domesticité. Ce qui ne manque pas d’originalité, d’humour et de cynisme, surtout lorsque les domestiques se révèlent être plus intelligents et doués d’esprit que leurs maîtres. Le pari était audacieux, mais amplement gagné, on ne s’ennuie pas une seule seconde, et si ce n’est que le rappel des noms que trop célèbres d’« Orgueil et préjugés », je n’ai à aucun moment eu l’impression de lire la même histoire. L’auteur nous montre comment l’amour règne en maître à tous les étages de la petite maisonnée, nous décrit la situation des petites gens de l’époque et du travail harassant qu’ils devaient livrer, avec un dévouement et une loyauté sans borne, qui force l’admiration du lecteur. On y retrouve avec beaucoup de plaisir la verve romantique de Jane Austen, un véritable délice à l’anglaise.

    L’auteur n’hésite pas à reprendre le style romantique et naïf de Jane Austen, en y ajoutant des touches de cynisme et d’humour, ce qui rend la lecture du roman encore plus captivante. Un excellent livre, bien écrit, qui évite le plagiat avec maestria, et qui nous fait découvrir un autre « Orgueil et préjugés » aussi talentueux que son original.

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