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Une peine capitale

Couverture du livre « Une peine capitale » de Christian Astolfi aux éditions Flammarion
  • Date de parution :
  • Editeur : Flammarion
  • EAN : 9782081302549
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Exécuteur en chef des arrêts criminels de la République.» C'est le métier de son père. Durant son enfance, le jeune garçon attend chaque nouvelle exécution partagé entre la culpabilité complice du drame et le soulagement de rester seul avec la jeune Daria. Quand son père lui demande de venir... Voir plus

«Exécuteur en chef des arrêts criminels de la République.» C'est le métier de son père. Durant son enfance, le jeune garçon attend chaque nouvelle exécution partagé entre la culpabilité complice du drame et le soulagement de rester seul avec la jeune Daria. Quand son père lui demande de venir l'assister pour sa dernière exécution, quatre ans avant l'abolition de la peine de mort, il comprend qu'il n'en fera pas son successeur. Avec une précision implacable, Christian Astolfi mêle le roman réaliste et la magie du conte. Il crée une atmosphère saisissante marquée par la présence d'un père qui s'est immiscée dans les moindres recoins de l'enfance.

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Avis (3)

  • Un livre coup de poing car écrit par le fils du dernier exécuteur de la peine de mort..
    j'ai apprécié moyennement ce livre car le sujet ne m'intéresse que moyennement...

    Un livre coup de poing car écrit par le fils du dernier exécuteur de la peine de mort..
    j'ai apprécié moyennement ce livre car le sujet ne m'intéresse que moyennement...

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  • Dans ce roman de Christian Astolfi, le narrateur est le fils de l'"exécuteur en chef des arrêts criminels de la République". Son père supervise jusqu'au début des années 1980 les mises à mort des condamnés. Le narrateur ne supporte pas son père (son métier, que le narrateur ne comprend pas tout...
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    Dans ce roman de Christian Astolfi, le narrateur est le fils de l'"exécuteur en chef des arrêts criminels de la République". Son père supervise jusqu'au début des années 1980 les mises à mort des condamnés. Le narrateur ne supporte pas son père (son métier, que le narrateur ne comprend pas tout de suite, et sa personne), entre ces deux-là, pas de communication. La mère, décédée prématurément, est vite remplacée par une gouvernante (Daria) partageant accessoirement le lit du père. D'elle, on ne saura pas grand-chose.
    Le texte de la quatrième de couverture promet au lecteur "roman réaliste et magie du conte".En effet, il y a du réalisme dans ce récit, du réalisme-naturalisme à la Zola: les descriptions sont d'une tristesse, tout est gris, les volets ne sont que rarement ouverts, la majeure partie du récit se passe à l'intérieur de la maison. Quant au conte, j'en attends toujours la magie...
    Je n'ai vraiment pas aimé, trop de sinistrose à mon goût même si j'admets volontiers qu'il ne pouvait difficilement en être autrement à la vue du sujet du roman.

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  • Le bandeau publicitaire autour du livre donne le ton: “Je n’ai plus rien à dissimuler. Je suis le fils du dernier bourreau”. Un roman particulier donc et forcément original.

    Christian Astolfi nous livre son enfance ombrageuse, esseulée et sinistre à souhait, traversée par le malaise vécu aux...
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    Le bandeau publicitaire autour du livre donne le ton: “Je n’ai plus rien à dissimuler. Je suis le fils du dernier bourreau”. Un roman particulier donc et forcément original.

    Christian Astolfi nous livre son enfance ombrageuse, esseulée et sinistre à souhait, traversée par le malaise vécu aux côtés de son père avec lequel il ne semble pas avoir partagé grand’chose si ce n’est la peur et un sentiment de répulsion. Au début, le métier de son père reste un mystère, un mystère dont on ne parle pas: tout au plus s’absente-il parfois quelques jours pour son travail, sans jamais livrer le moindre commentaire de retour à la maison. Puis l’enfant grandit, se retrouve plus seul encore à la mort de sa mère, au moment où dans sa déréliction il comprend ce qu’est le métier honteux et inavouable de son père officiel, “exécuteur en chef des arrês criminels de la République”. S’ensuivent des années ambivalentes partagées entre l’effroi que lui inspire un métier et un mode de vie peu respectables, et le soulagement de voir s’alléger la chape de plomb et revenir ne serait-ce que pour quelques heures un peu de légèreté et d’insouciance dans cette enfance étouffante. Plus que le passage à l’âge adulte, c’est la décision démocratique et républicaine de l’abandon de la peine de mort qui viendra abolir cette enfance malheureuse et le poids de cette douloureuse filiation. Puis enfin viendra l'acceptation douloureuse mais définitive de ce passé familial pesant.

    Tout à la fois touchant et glaçant, ce roman se déroule sur le fil du rasoir.

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