Du roman au polar, une liste à déguster sans modération
La mort subite d'une petite fille devient suspecte lorsque le médecin légiste découvre qu'une pression a été appliquée sur le visage du bébé. Très vite, les soupçons se portent sur le père au comportement étrange, qui tente même de dérober le cadavre du nourrisson afin des motifs obscurs. La grand-mère, elle, est persuadée que ce meurtre est l'acte d'Inguma, créature maléfique issue de la mythologie basque.
Aux yeux de l'inspectrice Amaia Salazar, cette histoire est une énième légende. Mais lorsqu'elle décide de s'intéresser de plus près aux morts subites de nourrisson survenues dans la vallée de Baztán ces dernières années, Amaia observe pourtant des similitudes troublantes et l'enquête prend une tournure inattendue. Fuyant son rôle d'épouse et de mère, Amaia se consacre entièrement à cette nouvelle affaire qui la mène à l'origine même des événements qui ont frappé la vallée et la confronte bientôt à son passé et à ses propres démons.
Du roman au polar, une liste à déguster sans modération
La trilogie de Dolores Redondo, à lire absolument.
Un véritable régal.
J'ai adoré
Le dernier tome de la trilogie du Baztan. Ce polar se déploie encore dans une atmosphère ésotérique, sur des croyances ancestrales et de la mythologie basque. Amaia Salazar va devoir, une nouvelle fois, affronter la noirceur des légendes et des humains.
J'aime décidément l'écriture de Dolores Redondo, détaillée mais sobre et avec de longs chapitres.
Il est toujours aussi difficile de s'attacher à l'inspectrice si froide, détachée, centrée sur sa douleur mais peut-il en être autrement quand on a vécu ce qu'elle a traversé et que la romancière distille petit à petit à travers l'histoire ?
Malgré l'ambiance étouffante, ce roman se lit d'une traite parfois en retenant son souffle.
Quand on sait que l'auteure s'est inspirée d'un fait divers réel... ; cela fait froid dans le dos.
Inguma
Ce roman commence un mois après les terribles évènements relatés dans de Chair et d’Os (le deuxième volet de la trilogie du Baztàn, dont les trois ouvrages forment un tout - d’où la nécessité de les lire « dans l’ordre ») lorsqu’une petite fille de quatre mois à peine est retrouvée morte dans son berceau. Mort subite du nourrisson ? En fait elle a été étouffée dans son sommeil, et très vite les soupçons se portent sur le père qui, le jour des obsèques, tente de s’enfuir avec le petit cadavre… Une scène horrible et déchirante pour la police forale et l’équipe de l’inspectrice Amaia Salazar. Mais ce qui va attirer l’attention d’Amaia, ce sont les paroles prononcées par le père du bébé « je l’ai offerte… comme tant d’autres »… offerte à Inguma, «le démon qui boit l’âme des enfants pendant qu’ils dorment ».
Une fois encore, les vieilles légendes basques s’invitent au cœur de l’enquête poignante et passionnante qui va amener Amaia au bord du gouffre.
Ce troisième tome est encore meilleur que les précédents : loin de s’essouffler comme c’est parfois le cas, l’auteure étoffe l’intrigue qui prend une nouvelle ampleur. Le personnage d’Amaia, qui est au cœur de cette trilogie, navigue entre son passé et le présent se servant de l’un comme de l’autre pour tenter de résoudre l’énigme des bébés morts au berceau et son histoire familiale qui sont inextricablement liés.
Certains chapitres sont d’une intensité dramatique presque insoutenable, certaines pages m’ont touchées tellement intimement que j’ai pu croire qu’elles avaient été écrites tout spécialement pour moi…
J’ai été totalement happée par ce livre jusqu’aux toutes dernières pages. Une chose est certaine, maintenant que j’ai terminé ce tryptique, Amaia et Elizondo vont me manquer.
Magistral.
Et me voilà arrivée à la dernière étape de la trilogie du Baztan, au cœur du pays basque, où on retrouve bien évidemment l'inspectrice Amaia Salazar aux prises avec une série de décès de nouveaux nés.
Les mères accusent les pères. Une grand-mère invoque le génie maléfique Inguma, célèbre figure des mythologies basques.
Mais qui peut donc ainsi manipuler les pères pour qu'ils acceptent de donner leurs enfants en 'offrande' selon les derniers mots d'un de ces pères ...
Quel rôle joue la rivière, dont on va découvrir les secrets.
Entre sa famille et la traque de ce nouveau serial killer, dans l'ombre maléfique de sa mère qui est peut-être toujours en vie, Amaia devra jouer serré, toujours épaulée par ses fidèles adjoints et l'appui rapproché du nouveau juge.
Un roman passionnant, tous comme les précédents, qui clôt en beauté ce cycle.
Une écriture qui sais nous emporter dans les tréfonds de la psychologie d'êtres froids et sans scrupules tout en ménageant des scènes emplies de douceur quand Amaia se ressource auprès de son fils et de son mari.
Les deux romans suivants de Dolores Redondo m'attendent heureusement dans ma liseuse ... je n'aurais pas aimé devoir attendre avant de la lire de nouveau ...
Allez on y retourne pour la dernière fois dans cette Navarre qui nous fait trembler, que du bonheur .
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