Dans beaucoup de pays musulmans, les femmes sont privées de leurs droits basiques, le droit à une vie digne, respectueuse et respectable. Pourtant ces droits sont octroyés par l'Islam : Allah y a dédié dans le Coran toute une sourate, « Al Nissaa », cent soixante-sept versets consacrés aux femmes.
Les droits des femmes voilées sont étouffés et spoliés par des sociétés qui sacralisent, aux dépens des préceptes de l'islam, des coutumes archaïques instaurées par d'anciens responsables de tribus aux conceptions réductrices.
La femme musulmane, parachutée un jour dans un pays censé représenter la droiture et l'égalité des chances et des droits, a le sentiment d'être traitée comme la peste et mise en quarantaine. Souvent, elle se demande ce qu'il y a de choquant dans le fait de se couvrir de la tête aux pieds. Normalement, rien ! Elle refuse sciemment d'obéir aveuglément aux modes changeantes et fait preuve de simplicité vestimentaire. Elle ne manque pas de coquetterie mais réserve ses charmes à son mari ; elle trouve ainsi son bonheur et son équilibre mais c'est précisément ce qui choque. On ne naît pas voilée, on le devient, par choix, par envie, par obligation ou par simple besoin d'être identifiée comme étant musulmane. Ce voile ne doit en aucun cas être un handicap, mais un atout.
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