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Une liaison dangereuse ; correspondance avec Constant d'Hermenches

Couverture du livre « Une liaison dangereuse ; correspondance avec Constant d'Hermenches » de  aux éditions La Difference
Résumé:

Au départ, rien, semble-t-il, ne pouvait rapprocher Belle de Zuylen (Isabelle de Charrière, 1740-1784) et Constant d'Hermenches (1722-1785).
Un étranger de trente-sept ans, marié et père de famille, un officier libertin aimant jusqu'à l'excès - de son propre aveu - le jeu, la chasse, les... Voir plus

Au départ, rien, semble-t-il, ne pouvait rapprocher Belle de Zuylen (Isabelle de Charrière, 1740-1784) et Constant d'Hermenches (1722-1785).
Un étranger de trente-sept ans, marié et père de famille, un officier libertin aimant jusqu'à l'excès - de son propre aveu - le jeu, la chasse, les soupers fins et les femmes, n'avait pas beaucoup de points communs avec cette Hollandaise de grande naissance, âgée de vingt ans et soumise à la stricte surveillance de ses parents. Une rencontre en principe sans lendemain : entre eux le mariage était impossible et toute liaison risquait de déclencher un scandale.
Mais une fascination réciproque les unit. Dès le premier soir, ils étaient " amis pour la vie ". Et malgré leurs trop rares rencontres, ils ont toujours vécu à l'unisson. Ces deux fortes personnalités se sentaient si étrangères à leur milieu qu'elles prenaient volontiers une distance ironique vis-à-vis d'un monde conventionnel et figé. Ces deux êtres épris de liberté se cabraient souvent contre toute forme de contrainte.
Ils ne pouvaient accepter les obligations de la vie militaire ou de la condition féminine. Ces deux intelligences aiguës considéraient l'art et l'étude comme les seuls remèdes à l'ennui qui rongeait la société aristocratique. Musiciens, poètes, acteurs, écrivains, ils partageaient la même culture et s'exprimaient dans la même langue : le français. Pendant seize ans, ils ont échangé plus de deux cent cinquante lettres : cris du coeur, libres confidences, chroniques aigres-douces de la vie quotidienne.
Présence passionnée dans une absence perpétuelle, cette correspondance est parvenue presque intacte jusqu'à nous, car ils la conservaient précieusement, comme s'ils avaient su qu'elle présenterait, pour le lecteur du XXe siècle, le charme d'un roman vrai.

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