80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans les années 60, Hélène Magloire, enseignante acariâtre misanthrope, enseigne avec la cruauté des préjugés de races dont elle est pétrie. Flamète sera la victime de sa bêtise : il sera renvoyé de l'école pour avoir dessiné la tête d'un homme aux formes négroïdes. Flamète, pour avoir défendu son honneur en se battant, sera sévèrement rossé par son père. Hors de l'école, son seul salut sera la mer. Devenu pêcheur, il devra se rendre chaque jour à Miklon, la haute mer où les côtes ne sont plus visibles, mais qu´il craint également, c´est un lieu d´où on peut ne jamais revenir.
L'auteur met à l'honneur la mer qui reste associée à la précarité, aux préjugés et aux échecs scolaires. Sur la côte du littoral du Nord de la Caraïbe, la mer est le dernier rempart qui permet de s'accrocher à la vie. Le pêcheurs doivent faire face à la concurrence déloyale des bateaux-usines qui épuisent les fonds marins et doivent se soumettre à des lois qui ne sont pas toujours en leur faveur. C'est ce monde fait de tracas quotidiens que décrit Louison Cazal.
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