80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Francfort, années 1920.
Ardent patriote, admirateur de l'empereur jusqu'à la Première Guerre mondiale, Johann Isidor Sternberg, propriétaire bourgeois enrichi par le commerce de la passementerie, a perdu ses illusions d'intégration lorsque, après le sacrifice de son fils aîné Otto dans la houe des tranchées, il a vu l'Etat allemand accréditer l'idée que les Juifs étaient des "planqués" et des "profiteurs de guerre". Père de cinq autres enfants, dont une fille naturelle recueillie au sein de sa famille, M.
Sternberg a cependant d'autres soucis en ces premières années de la République de Weimar: un vent d'émancipation et de bohème souffle sur ses enfants gâtés, qui n'ont que mépris pour la vie des "petits-bourgeois ". Erwin rêve de devenir un peintre célèbre, tandis que Victoria se voit déjà brûler les planches dans une pièce de Brecht au point de s'enfuir à Berlin avec un soupirant, pour en revenir déshonorée.
Mais l'Histoire va bientôt mettre un terme brutal à cette décennie de liberté et de bouillonnement créatif, tandis que les nazis prennent le pouvoir : de vexations en boycotts, d'autodafés en interdictions, les membres de la famille Sternberg, dont on suit les destins jusqu'à la fin des années 1930, vont devoir s'arracher à leurs racines allemandes pour sauver leur vie...
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