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10 février 1934. Le soir tombait sur Oran. La ville s'étendait, l'hiver teintait de bleu les cieux et les eaux, la Méditerranée séparait la province d'Oranie d'une métropole troublée par une nuit d'émeute et un massacre politique, quatre jours plus tôt à Paris. (...) Ici, un vieil homme menait son dernier combat.
C'était le temps de la mine, des poussières, de la boue et. du rêve. Son rêve d'alors s'était réalisé : aller vers le soleil et cette ville d'Oran dont le zouave lui avait parlé à Paris en 1871. Il n'avait qu'une adresse sur un bout de papier, qu'il avait gardée précieusement pendant 30 ans avant de faire le saut. Et le saut fut fait : il mourait sur cette terre d'Afrique du nord, sa terre, celle de sa descendance.
Mais son histoire, celle, en quelque sorte, qui l'avait amené là, il l'avait tue. Il s'était comme emmuré dans la tragédie, ou plutôt c'est elle qu'il avait enfermée dans son mutisme pour qu'elle n'en sortît plus.
Et ainsi son esprit le transporta-t-il aux confins de sa vie, en 1852 à Varsovie.
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