Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Issu d'une lignée d'architectes et d'ingénieurs bordelais, Romain d'Astéries a décidé de rompre avec la tradition familiale. Pour lui, ce sera l'enseignement. Et qu'on ne lui parle pas de Bordeaux, c'est en Guyane que le futur professeur a demandé son affectation : il pourra explorer là-bas des pédagogies nouvelles, en toute liberté, loin des siens comme du rigorisme des programmes officiels. Mais un bug du logiciel de l'Éducation nationale l'expédie finalement en Auvergne, dans un petit collège de campagne. Sa soif d'exotisme et de nouveauté y rencontrera de nombreux obstacles, à commencer par ses collègues et ses élèves, déroutés par ses méthodes d'enseignement révolutionnaires et son obstination à vouloir les ouvrir au monde, pour leur faire rencontrer l'altérité. Et si l'autre, c'était tout simplement lui ? Avec ce quatrième roman, Clément Bénech signe une comédie sur les aventures d'un jeune enseignant idéaliste, lointain cousin de Don Quichotte.
Un roman de Clement Benech cocasse, drôle les personnages sont attachants et haut en couleurs, une intrigue prévisible, bien écrite, nous sommes plongés entre les fantasmes et la réalité, le lexique est riche, je n'ai pas vue ce qui était révolutionnaire.
"Le lendemain, un nouvel article paraissait dans La Montagne, déjà le troisième à ce sujet en comptant le rectificatif de Combes. Romain y paraissait comme le cerveau de l'opération, mais cette fois-ci pleinement soutenu par sa hiérarchie, et maintenant par la mairie, qui mettait des moyens sur la table.
Mais ce n'était toujours pas un portrait."
J’ai lu :
UN VRAI DÉPAYSEMENT .
Et j’ai été dépaysée..
de @clementbenech .
@flammarionlivres .
298 pages .
➰
Rompant avec la tradition familiale, Romain d’Astérides a choisi l’enseignement plutôt que l’architecture et a demandé son affectation en Guyane afin de s’éloigner des siens tout comme de la rigueur des programmes de l’éducation nationale. Il rêve de pédagogie nouvelle et de liberté !…
Mais … un soucis informatique l’envoie dans un collège de la campagne auvergnate où ses méthodes ne vont pas faire l’unanimité… ! Sa soif d’exotisme et de nouveautés va en dérouter quelques uns ainsi que son besoin de s’ouvrir au monde !…
➰
[ Objets : résultats du mouvement
Thème : Carrière .
Récepteur : M.D’Asteries Romain ( 1991 ).
Félicitations : À l’issue des opérations de mouvement intra-académique vous êtes affecté dans l’établissement suivant :
Collège Blaise Pascal .
Chaudezat .
Puy de Dôme (63) ]
L’histoire d’un jeune enseignant idéaliste, rêveur .
Comme une comédie dépaysante et sympathique .
J’ai passé un bon moment avec Romain .
Une parenthèse de lecture appréciable .
Ce n'est peut-être pas de la grande littérature tant l'auteur peut évoquer lourdement le fonds et être médiocre en description, mais ce livre vaut le détour car Romain, le protagoniste, est un anti-héros qui fini quand même par avoir sa photo dans le journal du coin (c'est l'objectif de sa vie : avoir son portrait dans un journal, comme son frère adulé par leurs parents, leur copie conforme. Romain est aussi leur copie conforme mais comme le négatif d'une image).
Il y a surtout un point qui est essentiel : les dialogues. Assurément, Clément BENECH est un bon dialoguiste, peut-être même un grand dialoguiste qui m'a fait pensé à Audiard. Des réparties saines, sans mesquinerie ni raillerie gratuite au dépend de l'autre. Ils sont maitrisés aussi bien sur le fonds que sur la forme et c'est un délice. Le chapitre concernant la conversation de Romain avec l'Education nationale est incroyable (p. 43-46 - les chapitres sont de quelques pages à chaque fois) ; celle entre les deux frères POPESCU en p. 172-173 est une belle réflexion sur le regard des "français" envers ceux qui auraient une origine étrangère ; ou des proverbes comme "même les horloges cassées donnent l'heure exacte deux fois par jour" (p.294).
Il y a des références disséminées un peu partout dans le livre dont celle de... Guy ROUX sous les traits de M. GRANGE le logeur (p.51) . Guy R., ayant la réputation auxerroise d'être quelques peu radin, il se trouve que Romain offre à M. GRANGE des.... financiers (les pâtisseries en p. 83).
C'est un livre qui se lit avec plaisir si on le prend avec légèreté.
Un roman assez léger et drôle qui met en scène un jeune professeur idéaliste, muté dans un petit village auvergnat pour sa première affection. Il va tenter là bas d'enseigner de façon innovante et surtout très naïve et maladroite ! Davantage un texte sur la découverte de la vie d'adulte et ses contraintes, loin des idéaux, qu'un roman sur l'éducation ou l'enseignement. J'ai cependant bien aimé l'humour avec de nombreux petits clins d'oeil (mais il faut dire que je suis enseignante...), le ton léger et l'écriture fluide et agréable.
Romain d'Astéries, issu d'une famille bordelaise d'architectes et d'ingénieurs décide de rompre avec cette tradition familiale. Pour lui, ça sera l'enseignement ! Romain est un jeune professeur de français, tout juste diplômé de l'Ecole Supérieure du professorat et de l'éducation. Mais, Romain est plutôt un jeune homme singulier, il souhaite aider ceux qui sont moins dotés en privilèges sociaux ; et pour cela la Guyane a des milliers de kilomètres de Bordeaux et de sa famille, c'est le paradis tout trouvé.
La Guyane, ce pays lointain, aux gouts exotiques, en plus ils sont en manque de professeur, c'est donc le plan parfait pour Romain d'Astéries. Malheureusement, le logiciel et l'algorithme de l'Education nationale en ont décidé autrement, Romain est expédié en Auvergne dans un petit collège de campagne.. Sa soif de nouveauté et de révolutionner l'enseignement risque de faire des émois dans cette petite bourgade !
Avec "Un vrai dépaysement", Clément Bénech livre un roman drôle, inventifs, solaire, romanesque avec beaucoup de réalisme. Clément Bénech conforte des idées et questions très contemporaines : l'autorité des enseignants, la restauration de la dictée, l'interdisciplinarité, la stagnation par manque de culture... Et quoi de mieux que l'humour pour faire passer des messages.
Un roman fort agréable à lire grâce a une lecture fluide, une plume légère, teintée d'humour. Les personnages sont extrêmement bien construits, dessinés et attachants ; surtout celui de la directrice à la repartie redoutable, qui est très drôle, qui donne le sourire.
Un roman a la poursuite d'un jeune professeur qui veut changer le monde de l'enseignement entre le monde d'hier et celui d'aujourd'hui, truffé de rebondissements et de questionnements en tous genre. C'est original, rythmé, humoristique et extrêmement intelligent !
Dans ce 4e roman, Clément Bénech nous raconte avec beaucoup d’humour les débuts maladroits d’un tout jeune professeur de français idéaliste qui veut révolutionner l’enseignement.
Afin de s’éloigner de sa famille et de leur vie « bobo » d’architectes bordelais, Romain D’Astéries demande sa 1ere affectation en Guyane où il pense pouvoir exercer son métier comme il l’entend, avec des méthodes très différentes du classicisme actuellement utilisé partout. Mais un bug informatique le fait atterrir au fin fond de l’Auvergne à Chaudezat, au Lycée Blaise Pascal, où la principale Mademoiselle Combes ne jure que par l’enseignement classique et ses méthodes prouvées moult fois par le passé. Les deux points de vue s’opposent tout au long du roman.
Clément Bénech a une belle plume, légère et agréable, fluide et teintée d’humour. Ce livre est un régal, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Il est également bien documenté avec de belles pages sur l’éducation des élèves au début du XXe siècle sous la 3e république, sur nos ancêtres les gaulois, l’Auvergne d’antan, et Vercingétorix, tout cela sous couvert d’une journée pédagogique de commémoration du centenaire du Lycée.
Pour faire passer ses messages, l’auteur utilise le comique de situation, et pose les questions suivantes : doit-on s’exiler jusqu’en Guyane pour pouvoir exercer différemment son métier d’enseignant ? Toutes les méthodes sont-elles applicables partout, sur tous les enfants ? Qu’est-ce qu’un bon professeur pour les adultes, et pour les enfants ? Faut-il révolutionner radicalement l’enseignement ? Pourquoi ? Faut-il privilégier l’enseignement classique par rapport aux nouvelles idéologies ?
Ce roman n’a pas vocation d’y répondre, mais il a le mérite de poser les sujets.
Une plume à découvrir pour ceux qui comme moi ne connaisse pas encore Clément Bénech.
Un rêve d’équité à l’épreuve de la ruralité, il rêvait d’exotisme et d’engagement sur terrain en Guyane il se retrouve en Auvergne. Enseigner face monde actuel, un ton léger qui se laisse dérouler, plutôt engageant mais pas assez profond, malgré les valeurs qu’il dit on ne sent que les mots qui traversent et n’actionnent pas. Un roman qui se lit facilement, qui n’est pas désagréable mais je recherche plus que du se laisse dire, il reste prudent et manque un peu de reliefs.
Entre la théorie que l’on enseigne aux nouveaux enseignants et la pratique avec les élèves, il y a un pas qui n’est pas toujours aisé à franchir.
Fils de notables bordelais, Romain d’Asteries 22 ans, professeur de lettres tout juste diplômé, obtient un premier poste dont il ne voulait pas, dans un petit collège rural d’Auvergne.
L’interdisciplinarité, la pédagogie de projet, « l’essence de l’enseignement », il est habité par toutes ces grandes notions de pédagogie qu’il compte bien mettre en œuvre avec ses premiers élèves.
Mais c’est sans tenir compte de la réalité du terrain et du vécu des collégiens de Chaudezat, et ses grandes idées d’ouverture sur le monde peinent à motiver ses troupes comme sa hiérarchie.
Je suis sûre que ce sujet devrait intéresser les néo-enseignants ou du moins ils gagneraient à s’y pencher. Cela leur permettrait certainement de voir le bon côté d’un enseignement en milieu rural et cela ferait beaucoup de bien à nos petits collèges de campagne souvent boudés par l’intelligentsia citadine.
Personnellement, je n’y ai vu que des thèmes galvaudés et quelque peu naïfs et une équipe enseignante très caricaturale qui ne fait pas vraiment honneur à la profession. Seuls les collégiens m’ont paru sympathiques, bien que la réalité me semble assez éloignée de cette vision idéalisée de la jeunesse provinciale.
Au final, rien de nouveau à l’ouest, l’éducation nationale regorge d’idéalistes mais combien vont finalement rester fidèles à leurs convictions ? Clément Bénech soulève cette question très récurrente avec son roman, mais l'exemple de ce jeune professeur m'a paru un peu trop simpliste pour emporter mon adhésion.
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