Au bout de quelques minutes, j'ai découvert un bout de bois, gros comme un demi-manche de pioche, accroché à la paroi rocheuse. Il était poisseux et puait le pétrole. J'avais raison, mais il fallait du feu pour l'allumer et je n'en avais pas sur moi. J'ai pensé alors que François devait avoir des allumettes dans l'une de ses poches. Je l'ai fouillé, c'était effrayant de devoir toucher l'homme que j'avais tué. J'ai heureusement fini par trouver ce que je cherchais et j'ai allumé la torche. Je voyais parfaitement les parois de la grotte, qui était beaucoup plus grande que ce que j'imaginais. Les ombres des racines et des rochers dansaient, mon coeur battait la chamade. Je n'étais pas rassurée, je ne savais pas ce que j'allais trouver. La grotte était profonde, je n'en voyais pas la fin. J'ai pris mon courage à deux mains et me suis engagée vers le fond de la cavité. La galerie descendait légèrement et s'élargissait. Au détour d'un coude, j'ai débouché dans la caverne. Je n'en voyais pas les contours, la lumière de ma simple torche était trop faible. On y voyait suffisamment pour distinguer, sur la droite, une quantité importante d'objets divers n'ayant rien à faire naturellement dans cet endroit. Le trésor était là, il était important, très important !
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