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Journal sans date ni repère, Un titre simple laisse l'impression d'un parcours tragique et essentiel. Des textes explorent des lieux : des rêves, des souvenirs, des espoirs, des anecdotes ; ce sont des lieux par lesquels passe l'écriture ; des lieux de corps, d'esprit, de nature, de résistance. Et l'homme revient sans cesse, pris dans la tragédie de faire naître et mourir aussitôt par le seul et unique acte d'écrire.
Les textes sont tissés d'actions impensables et de discours aberrants le trivial s'engage sur les chemins du fantastique, par déraillements successifs de la pensée au cours de véritables fabliaux ultramodernes où philosophie burlesque et prédictions funestes trafiquent de concert l'aiguillage entier du cerveau même.
Original, bien loin de ce conventionnel qui frappe de plein fouet telle une vague pavlovienne les rochers endormis. Ce journal d’un hors temps dans cet espace-monde est une gageure absolue. Une mise à nue râclée au couteau des certitudes. Voici des écrits épurés qui bousculent les boucles faciles, les métaphores sages et le calme des phrases qui se veulent silencieuses. Ecrire sur le strict nécessaire, sur le réel qui enrobe la page sur cette contemporanéité exaltée est un pari réussi. « Un titre simple » est un drap de soie tendu sans plis. Une plongée dans cette littérature au plus juste du sens propre. Lire doucement cette montée de sève qui foudroie le conformisme. L’heure est habile, le rythme écartelé, le passage est un risque. Il faut apprendre cet alphabet atypique, formidable. Se tenir en assisse sur ce qui va advenir. Faire confiance à la modernité qui joue des coudes. Les scènes ne sont pas de théâtre. La réalité ici est un champ d’images vivifiantes et concrètes. Les symboles sont des appels d’air. Une plongée artistique dédiée aux évidences. Un cubisme littéraire, une prouesse hors norme. Lire et retenir. Recommencer et s’émanciper. « Un robinet. Un robinet de feu. Deux robinets face à face. Pour le feu personne n’existe. Le feu ne parle pas. Le feu ne joint pas. Il ne jouit pas de nouveaux rapports. Le feu ne détruit pas les rapports existants. Le feu ne sidère pas les termes. Il ne considère pas le rapport. Il indiffère. » Les paraboles sont des issues de secours. Elles sonnent la rigueur avérée. Le draconien qui élève l’authenticité. Ces gammes littéraires sont des vérités qui n’ont plus aucune peur. Lire les messages entre les lignes et prendre la même direction qu’ Arno Calleja. Le poème se fait tout seul personne ne l’écrit il passe. » « Un titre simple » d’Arno Calleja est en lice pour Le Prix Hors Concours 2020 et c’est une grande chance. Publié par les Editions Van-Loo.
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