"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Paris, rentrée 67. Il y avait là Gérard le discret, Serge le séduisant, Dominique et son aura aristo, JC l'insaisissable et l'original. De l'un à l'autre, les unissant : cette confiance mal assurée, ces idéaux balbutiants, ces indéfinissables aspirations de la fin de l'adolescence, l'attente et la certitude d'une révélation. Tous lycéens, hommes en devenir, Tristan ou Don Juan en quête de l'aimée, révolutionnaires en herbe, habités par la musique de Dylan, fascinés par la Nouvelle Vague, se regroupant autour d'un même projet cinématographique, s'électrisant au regard des femmes, voulant arpenter le monde. Chacun d'eux quittant ainsi en quelques mois les oripeaux de l'enfance, tentant de monter dans le train de l'histoire, de s'inscrire dans cette jeunesse enchantée et exaltée, confiante en l'avènement d'une nouvelle société. De la mémoire d'un homme renaissent les compagnons du passé, ceux qui entrèrent avec lui - mais chacun à leur manière - dans l'âge adulte. Ainsi relaté, « Un seul jour » a tout du roman d'apprentissage. Sauf qu'en campant son récit en 68, sauf qu'en offrant le portrait de toute une jeunesse parisienne, Raymond Métay (« Si d'aventure », Publibook, 2007) sait insuffler à son récit fragmentaire une nostalgie capiteuse, entêtante, grisante, tragique, à la hauteur d'une époque qui vit ses illusions se faner.
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