La brillante élection de Yoro à la présidence de la cité des princes a fait le bonheur des uns et le malheur des autres. Sans pour autant se prendre pour le « nombril du monde », il pensait, au premier mandat, pouvoir gérer les affaires à sa manière. Mais au second mandat, il s'est rendu compte que tous les postes, tous les bureaux, tous les sièges, toutes les responsabilités qu'on attribue aux chefs représentent une dynamite cachée.
Qui que vous soyez et où que vous soyez, les amis d'hier camouflés en ennemis d'aujourd'hui ne vous lâcheront jamais. D'où sa crise cardiaque après l'audit interne au grand désarroi des habitants de la cité des princes. « Vive le chef ! Adieu le chef ! » dira-t-on.
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