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« De temps en temps, deux messieurs venaient voir mes «parents».
Ils étaient habillés bizarrement avec une sorte de cuvette en fer sur la tête, une chaîne autour du cou avec une plaque en forme de croissant accrochée après, un grand manteau noir en cuir et des bottes noires aussi. Ils avaient aussi un ceinturon avec des balles et un fusil, et étaient faciles à reconnaître car ils étaient toujours habillés pareil.
(...) J'appris plus tard que c'était des Feldgendarmes, des gendarmes Boches, on les appelait comme ça chez nous. » Ce livre relate des bribes de souvenirs d'un petit garçon de la ville au sang Juif, (en principe) caché dans la ferme d'un grand-oncle pendant la dernière guerre.
Des souvenirs qui se sont regroupés, avec sincérité et profondeur, sous la forme d'une narration aussi touchante qu'authentique. À travers les réminiscences de son passé, l'auteur nous emporte vers l'ambiance particulière de cette époque, où tristesse et rire se côtoient et s'entremêlent.
Un retour autobiographique captivant sur plus de soixante-quinze ans de vie et d'histoire.
Né en 1940, Francis Dalseim a eu moult fois l'occasion de conter à ses proches des passages de son vécu sur cette terre, à commencer par la période de guerre mouvementée 40/44. C'est ainsi sur leurs conseils qu'il a débuté l'écriture de ses mémoires - ses qualités rédactionnelles surpassant indéniablement son aversion pour « l'aurethografe et les règles de grands-mères ». Depuis 2012, il a décidé de poser définitivement ses bagages à l'Ile Maurice pour se consacrer pleinement à l'écriture de sa vie.
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