80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Monsieur Vingt-et-Unième siècle, sous les traits d'un jeune homme, corps et âme nus, entre dans le cabinet d'un psychanalyste des profondeurs. Commence alors, sous l'oeil tantôt goguenard tantôt grave d'un portrait de C. G. Jung, accroché au-dessus du divan, le roman philosophique de notre début de millénaire.
Mais que peut un seul individu pour influencer le destin de notre planète ? Au fil des séances, repli et peur reculent, la déroute du collectif se précise, l'être de désir cherche une issue, une sorte d'aube nouvelle.
Dans le désordre apparent de ses aveux, le patient - est-ce l'auteur ? notre époque ? celle de la Shoah, d'Hiroshima, de Tchernobyl, du 11 septembre ? - tente de devenir un homme libre et aspire à la totalité. Il éclaircit le puzzle impossible de sa personnalité en dépit du viol de l'enfant qu'il fût. Ce viol n'était-il pas, au bout du compte, une part de l'ombre refoulée du monde ?
Entre réel et rêve, vrai et faux, sexualité et spiritualité, Un Pèlerin d'Éros prône la réconciliation générale des opposés à travers les labyrinthes d'une individuation chaotique. Il faut tuer le Père (en l'occurrence l'horrible vingtième siècle et ses boucheries inutiles) pour accéder enfin à une certaine indépendance de vivre.
De visée universelle, toujours inattendu et poétique, ce roman de Jean-Luc Maxence est l'aveu polyphonique d'un poète en gésine d'une nouvelle espérance, en marche vers Dieu sait où, pour Dieu sait quoi ?
Personne n'en sortira indemne. C'est là que réside son élan vital et sa force de métamorphose continue.
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