Après Sofar blues, qui s'autorisait la parenthèse heureuse du souvenir des années soixante au Liban, Nayla Debs s'attelle au sujet brûlant des communautés religieuses en perpétuelle confrontation.
Elle emprunte le chemin de l'amitié de trois garçons séparés par la guerre, mais auxquels elle offre, pour deux d'entre eux, de possibles retrouvailles dans Beyrouth, au-delà des désastres communautaires.
En filigranne, le récit d'une passion amoureuse d'un des jeunes hommes pour une femme mystérieuse.
Nayla Debs vit au centre de Beyrouth dans le déchirement d'un pays perpétuellement en guerre larvée.
Extrêmement préoccupée par l'avenir du Liban, elle trouve dans l'écriture la seule arme qu'elle veuille bien brandir, celle des mots qui redonnent vie au passé - non sans une certaine nostalgie - et qui permettent d'espérer une paix durable sur le versant d'une écoute mutuelle des différences de chacun. Le désir de paix de Nayla est d'autant plus grand et désespéré qu'elle est en même temps très fière d'appartenir à un pays porteur d'une si grande diversité culturelle...
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