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Lorsqu'il fut incorporé en août 1914 au 145e régiment territorial d'infanterie, Marie-Auguste Collomp avait 43 ans.
Issu, comme sa femme Léontine, d'une famille de la haute vallée du Verdon, le ménage occupait un double poste d'instituteurs à Montagnac, près de Riez (Alpes de Haute-Provence). Il fut d'abord affecté dans une caserne d'Aix-en-Provence. Ni lui ni sa famille n'avaient jamais pensé qu'un vieux territorial serait envoyé, en avril 1915, en première ligne dans les tranchées du front de l'Argonne. Il resta près de quatre mois dans ce secteur très dangereux.
Marie Collomp participa encore à la grande offensive de Champagne de septembre 1915. Enfin, en novembre 1915, il fut envoyé à l'arrière, à Troyes. Environ 120 lettres écrites entre septembre 1914 et la fin de 1915 sont publiées ici intégralement. Celles de Provence sont déjà des lettres de guerre: la mention obsédante des morts et des blessés, des suicidés, des fous, en témoigne. Dans ses lettres du front, Marie Collomp s'efforce de cacher à sa jeune femme les dangers qu'il court.
Les carnets de son journal quotidien donnent un éclairage différent à cette correspondance. Marie Collomp était un homme discret et résigné. Il n'exprime jamais aucune plainte. Il préfère faire part de ses observations sur les hommes et les choses qui l'entourent. En bon instituteur qui s'adresse à une institutrice, ses lettres révèlent une grande acuité du regard, à la fois de géographe, d'ethnologue, de sociologue.
Ces qualités donnent beaucoup de charme à cette correspondance.
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