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Après la guerre d'Algérie, le narrateur, un peintre en crise face à son art et à sa vie sentimentale, s'exile à Montréal. Il se rappelle et nous raconte... Sa jeunesse, sa ville natale, les beaux moments passés au soleil face à la mer, mais aussi les horreurs de la guerre. Il tente d'occulter la nostalgie qui le tenaille en vouant un amour éperdu à O, femme obsédante, telle la terre natale. " Je l'imagine. Elle. Comme un mensonge que je n'ose contredire. " Puis le récit se poursuit, délirant. Lors d'un attentat, un jeune homme de dix-neuf ans est tué d'une balle perdue. Le narrateur prend alors l'enveloppe du jeune homme à l'agonie : " Le pharynx fracassé d'une balle de calibre 12. Le sang gargouille dans ma gorge. (...) Asphyxié par l'angoisse, bousculé de l'appartenance à l'exil, noyé dans la promiscuité de la guerre et la confusion de l'amour, une étrange brûlure éraille ma poitrine."
Un roman d'amour sur l'éloge de la femme et du pays perdu.
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