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Sur la foi d'une préface d'André-Charles Mercier à Un Gosse et celle d'un article de Henry Poulaille après la parution du livre en 1928 (éditions Rieder) on avait lu Un Gosse comme une autobiographie, mais la découverte de l'état-civil d'Auguste Brepson, né de père inconnu et portant le nom de sa mère, oblige à parler d'autobiographie romancée. Sa mère lui a survécu, alors que dans Un Gosse elle meurt à la naissance de son fils, son père était absent et il n'a, semble-t-il, jamais été élevé par sa grand-mère maternelle. On sait, en revanche qu'après avoir été apprenti cordonnier, ouvrier, employé, il se fit bouquiniste. Un Gosse est dédié à ses deux enfants, Roland et Simonne. Vers 1920, il écrit des articles pour l'Ère nouvelle, l'oeuvre, le Peuple, Nouvel Âge, etc., « La repue franche » pour le Journal des Débats. Un Gosse parut plus d'un an après sa mort, sans grand succès. Si l'intrigue contient des éléments imaginaires, les sentiments exprimés dans le livre sont bien réels et donnent à voir la chape de plomb constituée par la misère, le chômage, le mal-logement, la maladie.
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