"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand j'ai pris les filles tout seul pour la première fois, j'étais complètement paumé.
Avant nos petits rituels du matin et nos jeux complices, on a d'abord été des étrangers. Et malgré les beaux discours, elles ont commencé par ne rien comprendre. Pourquoi tout d'un coup papa ne dormait plus avec maman, pourquoi tout d'un coup papa n'habitait plus dans la maison, pourquoi tout d'un coup papa avait fichu le camp ? X. de M.Sur une petite mélodie à la Bashung, d'emménagement en garde alternée, le difficile chemin d'un homme, de la rupture à la séparation, avec la paternité en forme de rédemption.
Un homme encore jeune, lassé de la vie de famille, déçu que sa femme soit entièrement occupée par son rôle de mère et plus aussi sexy qu'avant, inconséquent, annonce sa décision de quitter le foyer pour une jeune femme qui "le rend à la vie"...
Il est prévenu, s'il passe le pas de la porte, c'est sans retour possible...
Il fonce tête baissée, rapidement sans la jeune femme qui tourne les talons, et se retrouve une semaine sur deux seul avec ses 2 filles de 3 et 7 ans...
Ses 2 filles qu'il connaît à peine, en fait, tant il s'est reposé sur son épouse pour ça, et pour le reste..
Son manque d'autonomie, et tous ses autres manquements lui sautent au visage...et il faut bien faire face maintenant. Et assumer les conséquences...
Agréable et facile à lire, désabusé et probablement criant d'une vérité répandue...
Antoine Duhamel vient de quitter sa femme pour une jeunette qui le quitte rapidement.
Une semaine sur deux, il a la garde de ses deux filles dont il ne s'est jamais vraiment occupé auparavant.
Très vite, sa femme lui manque.
On retrouve Antoine qui est le héros de « Ce parfait ciel bleu », livre que j'avais beaucoup aimé.
Il n'en est pas de même pour celui-ci.
Il m'a agacé Antoine là, bobo, inconstant, inconsistant.
Il se lamente en permanence, s’apitoie sur lui-même.
Le ton et le sujet sont très contemporains.
Mais l'écriture m'a semblé convenue, sans originalité.
Beaucoup de phrases faciles, de lieux communs.
Il est très inégal finalement dans ses écrits Xavier De Moulins.
L'inspiration n'est pas toujours au rendez-vous, comme ici, par contre quand elle y est, il est très agréable à lire.
Je suis tombée par hasard sur ce roman lors d'un passage en librairie, remis en évidence lors de la sortie de l'adaptation cinématographique de ce dernier, je me suis laissée convaincre par l'auteur et pour une fois par la couverture !
Antoine, notre narrateur a quitté femme et enfants car il n'a pas assumé la maternité qui a transformée son épouse et lui a volée sa place. Il fait en quelque sorte une crise de la quarantaine, mais à la mi-trentaine. Lorsqu'il doit accueillir ses deux filles pour la première fois, il vit une révolution, il doit apprendre à les connaitre et à devenir père !
On le suit dans son emménagement,chez le pédiatre, à l'école... On se prend peu à peu au jeu et on arrive à éprouver un peu de sympathie pour cet égoïste, et on souhaite même une fin de compte de fée.
Xavier De Moulins a un style ni simple, ni ampoulé, il sait où il veut aller et ne fait pas dans la fioriture. Il s'agit d'un roman assez court puisqu'il ne compte que 163 pages et les chapitres n'excèdent jamais la dizaine de pages, ce qui donne un rythme rapide au récit. Très ancré dans la réalité des couples des années 2000/2010 ce roman parlera aux couples modernes.
J'ai passé un moment agréable avec Antoine, Alma et Claire mais ce roman ne fera pas partie de mes préférés.
Après dix années de vie commune et deux petites filles, Antoine Duhamel s'ennuie avec Alice. Aussi quand il rencontre par hasard une femme plus belle, plus jeune, plus mince, plus libre, il n'hésite pas très longtemps. Pour Lara, il plaque tout. Une nouvelle vie commence mais elle est bien loin de l'idéal de liberté qu'il s'était imaginé.
Xavier de MOULINS m'avait enchantée avec Ce parfait ciel bleu, c'est donc sans hésitation que je me suis précipitée sur son premier titre. J'y ai donc retrouvé Antoine Duhamel, ses doutes, ses lâchetés, ses contradictions, ses espoirs.
Après l'euphorie de la liberté retrouvée, voilà Antoine confronté à sa solitude, aux contingences matérielles et surtout à ses filles, qu'il avait plus ou moins négligées jusqu'ici. Au fur et à mesure de son installation dans cette nouvelle vie, il découvre qu'Alice n'était pas seulement l'épouse trop grosse et trop autoritaire qu'il ne désirait plus. Non, Alice était aussi cuisinière, banquière, gestionnaire du quotidien et maman. Sans elle, il fait l'apprentissage de l'indépendance et du métier de père. Ses filles, ces inconnues qui partagent désormais sa vie une semaine sur deux, vont faire de lui un père, imparfait certes, mais enfin concerné. Ses maladresses sont tout aussi touchantes que son évolution vers l'équilibre nécessaire entre ses problèmes d'adulte et leurs besoins d'enfant.
Même si les idées et l'écriture semblent moins abouties -faiblesse du premier roman, sans doute- j'ai retrouvé dans ce livre les fines descriptions des petites choses de la vie, les petites phrases géniales, la lucidité, l'ironie désabusée de Xavier de MOULINS qui décidément a su me charmer par deux fois. Un auteur à suivre, sensible, touchant, drôle et dans l'air du temps.
Ce n'est ni du Proust ni du Djian, mais j'ai vraiment été très intéressée de passer ce moment,aussi bref fut-il, avec Antoine Duhamel, papa à la dérive, qui malgré la (re)découverte de ses filles, dont il a la garde une semaine sur deux, ne parvient pas raccrocher au passage avec l'insouciance de l'existence.
La langue pratiquée dans ce roman n'est pas une langue écrite, mais une transcription d'une pensée orale ! Je ne lirais pas des tonnes d'ouvrages rédigés ainsi, mais de temps en temps, pourquoi pas !
La morale de l'histoire est que : si vous vous ennuyez dans votre couple, évitez la case divorce et le choix de la garde alternée pour l'équilibre de vos enfants car vous serez perdant sur tous les tableaux !
M'attendais a beaucoup mieux, trop cliché, un peu l'impression que l'auteur veutse faire pardonner, ne sonne pas comme un roman, trop court, trop superficiel.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !