80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« J'ai laissé mes yeux te dire le désert, ce millénaire désert de femme, où tu risquais ton coeur... Je me souviens de toi comme le désert garde de l'averse l'inoubliable souvenir du miracle. J'ai une fécondité secrète, une oasis bleue, cette abondance crue où seuls les voyageurs aux pieds nus, au regard élargi de n'avoir rencontré que du vide et des pierres pourront se désaltérer le corps et l'âme. » (extrait) Une histoire d'amour écrite comme un long poème, comme une partition musicale avec ses glissando, ses silences, ses chocs, ses fluidités harmoniques, ses douceurs, ses envolées et ses claquements. L'amour y est presque nu, éblouissant ; ce n'est pas "cette habitude de reclus qui hante nos avenirs de sa médiocrité et nous pousse dans des bras trop petits", non. C'est un pur jaillissement d'être. Une fulgurance dont la force bien souvent nous effraie, parce que sa puissance sulfureuse surgit, à notre insu, du centre de notre intimité. Un insoutenable bonheur qu'il faut savoir faire sien... Ilia Consolo ouvre une oasis bleue au milieu du désert. Elle chante et réclame "l'immensité masculine". Elle berce des siècles de "rébellions de ventres", les "amours condamnées" et toutes les querelles d'insatisfaction, de frustration. Pour toutes les pacifier. La lumière est ailleurs...
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