80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En partant de trois documents trouvés aux Archives nationales d'outre-mer d'Aix-en-Provence, non publiés à ce jour, j'ai voulu éclairer un moment clé de l'art vietnamien ; celui où, en 1924, prend naissance le projet d'une Ecole des Beaux-Arts de l'Indochine à Hanoi. Celle-ci sera considérée dans toute l'historiographie du xxe siècle comme le lieu où se sont formés les premiers artistes de la modernité vietnamienne. Pour comprendre les prémisses de cette aventure, il fallait présenter le contexte culturel colonial et la personnalité de Victor Tardieu porteur de ce projet. Il fallait ensuite approfondir les arguments échangés dans la polémique opposant les auteurs des trois textes retenus ici et en mesurer la portée en les comparant aux idées qui circulaient à la même époque en Extrême-Orient. L'ambition d'atteindre à un art national faisant la « synthèse » des apports occidentaux et extrême-orientaux nous amenait ensuite à nous interroger sur la pertinence du concept de synthèse et son usage dans le cadre colonial. Au-delà de cette interrogation, c'était aussi une invitation à réfléchir sur l'interprétation d'une modernité extra-européenne qu'il convient d'apprécier à partir de critères nouveaux. Les trois documents ayant servi de point de départ à cette enquête sont reproduits intégralement en annexe.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année