80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Présentée sous la double forme d'un journal et d'une correspondance à une seule voix, l'exploration à la fois méthodique et impétueuse d'une déception amoureuse. Une femme mûre aime un jeune homme qui bientôt ne l'aime plus, s'il ne l'a jamais aimée, mais continue par intermittence à se rapprocher d'elle, par jeu ou par désoeuvrement. Pire qu'une brutale dépossession, cette histoire à éclipses, à laquelle elle ne peut se résoudre à se soustraire, plonge la narratrice dans une lancinante dépression et l'amène au fil des pages à s'interroger sur les versants les plus obscurs de l'âme humaine : comment un être peut il être dépourvu à l'égard de son prochain de la plus simple commisération ? (« C'est cela qui me taraude, l'absence de compassion. ») Et quelle est cette puissance plus forte que la volonté qui entretient jour après jour l'addiction à un sentiment qui vous détruit ? Et pourtant, même dans les pires moments - la narratrice finira par chercher refuge pour se protéger d'elle-même dans un hôpital psychiatrique dont elle restitue l'atmosphère de façon saisissante -, subsistera une part salutaire d'humour et d'autodérision. Cette part de lucidité qui parfois nous sauve.
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