« Au fond, j'ai l'impression que nous ne sommes plus que des Marco Polo parodiques », autant dire de simples touristes. C'est le constat un brin désenchanté que cet étudiant en géographie partage avec son amie Augusta au détour d'une conversation Facebook. Il n'en faut pas plus à la jeune femme, fraîchement débarquée aux États-Unis, pour lui proposer le plus fou des séjours, un « voyage à dessein ». Direction : New York, où Augusta l'attend pour percer à jour l'identité de son petit ami, rencontré via une application pour smartphone. Pourquoi ce critique d'art venu de Roumanie se fait-il inlassablement accuser de meurtre par un internaute anonyme ? C'est ici que commence la filature de notre apprenti détective, qui n'est peut-être pas le seul à suivre la piste du mystérieux Dragan.À la faveur des péripéties new-yorkaises de cet « amour d'espion », Clément Bénech pose un regard plein d'esprit et de malice sur les rencontres sentimentales à l'ère de l'espionnage amoureux. Si le virtuel s'invite dans le réel, qui espionne qui ?
#RL2017 ça y est, c’est parti ! Découvrez les avis de nos lecteurs sur cette sélection
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Découverte de ce livre par le biais d'un atelier d'écriture.
Ecriture simple , histoire plaisante , sans plus .
L'auteur joint à son écriture des photos en noir et blancs qui m'avaient été proposées lors d un l'atelier d'écriture pour, à partir d'elles, construire un récit .
Ce qui m'a amusé a été de découvrir à quoi correspondaient en fait ces photos.
A travers ce livre protéiforme dans lequel se côtoient roman, extraits de conversations et autres articles de journaux, l’auteur nous propose une intrigue pleine de saveur et de malice pour nous parler des relations qu’on peut nouer à l’heure du tout connecté et, sous couvert d’une certaine légèreté, mettre en exergue leurs limites, leurs travers et leurs dérives.
Tout à la fois teinté d’humour et de suspense, ce roman se lit dès lors avec une incroyable facilité, curieux que l’on est de découvrir qui est vraiment ce Dragan, dont le comportement peut certes nous inquiéter mais pas forcément pour le crime qu’on le soupçonne d’avoir commis… Sans toutefois oublier d’investiguer à ce sujet : N’oublions pas la mission qui nous était initialement confiée !
Plus profonde qu’il n’y paraît, cette intrigue aborde ainsi l’histoire complexe de la Roumanie et de ses habitants, mais aussi l’amour et ses nouvelles règles quand il se croise sur le Net, explore la piste du coup de foudre numérique avec un truculent réalisme.
Un réalisme renforcé par ces textes de différentes natures précédemment évoqués mais aussi et surtout par les photos que l’auteur a pris soin de distiller tout au long de son récit pour donner véritablement corps à son intrigue… S’agirait-il d’une histoire vraie ? Un délicieux comble alors qu’on parle de virtualité !
Dès lors c’est avec un certain plaisir qu’on accompagne ces personnages et plus particulièrement notre narrateur dont on suit la mission un tantinet rocambolesque avec grand intérêt tout au long de ce court roman d’autant plus agréable et rapide à lire qu’il est servi par une plume fluide, moderne et agréable, un style vif et affûté.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2022/02/chroniques-2022-un-amour-despion-de-clement-benech.html)
Chronique ExploLecteur :
J'ai bien aimé ce livre, sans prétention, mais dont la lecture est agréable. Le narrateur du livre, étudiant à Paris, est en train de naviguer sur facebook lorsqu'une de ses amies, Augusta, lui propose un voyage insolite : venir la rejoindre à New York pour enquêter discrètement sur son petit ami Dagan, accusé systématiquement de meurtre sur un forum par un internaute anonyme. Je me suis sentie embarquée dans l'histoire, sans m'en rendre compte, et j'ai décidé de me laisser faire, de laisser l'auteur me mener où il le voulait. Pendant plusieurs pages, je n'ai sincèrement pas eu la moindre idée d' où Clément Benech désirait m'emmener, l'histoire prend quelques virages, s'éternise par moments, réalise quelques rebondissements à l'intérêt discutable. L'ouvrage cible principalement les multiples travers des réseaux sociaux ainsi que des applications de rencontres sentimentales, traitées sous un angle éminemment parodique et malicieux. La jeunesse de l'écrivain perce sous sa plume, son "amour d'espion" est nonchalant et porte un regard désabusé sur ses concitoyens : "au fond, j'ai l'impression que nous ne sommes plus que des Marco Polo parodiques". Parfois lassant, le style de Clément Benech n'en reste pas moins intéressant et dit quelque chose du monde dans lequel on vit.
ExploLecteur, avis de la page 100 :
J'ai bien accroché à ce livre, qui m'a plu dès les premières pages. J'aime sa structure souple et fluide, l'écriture est ronde et agréable, et je me laisse entraîner par l'auteur avec plaisir. Où cela mène t-il? Je n'ai pas encore beaucoup d'éléments à ce stade de la lecture, mais je suis le court du texte sans m'en inquiéter!
Chronique Explolecteur :
Dans le cadre des Explorateurs 2017, j’ai reçu le livre Un amour d’espion de Clément Bénech. Le résumé m’a intriguée sans pour autant me donner envie de le lire assez rapidement. Le narrateur, dont le nom est inconnu, est sollicité par une de ses amies new-yorkaise, Augusta, afin d’espionner son ancien amoureux, Dragan, qu’elle soupçonne d’être un assassin. Guidé par la curiosité, le narrateur quitte donc la France pour New York, espérant connaître le fin mot de l’histoire.
Très rapidement, j’ai pu apprécier la fluidité de l’écriture. On est très vite emmené par la plume de l’auteur. Cependant, au fil de l’histoire, j’ai également pu constater que l’auteur aime utiliser des mots un peu plus compliqués mais qui n’ont pas vraiment leur place dans la phrase, la définition (oui, il m’a fallu un dictionnaire pour certains mots tel que daguerréotype, procédé inconnu pour moi) ne correspondant pas du tout au contexte de l’histoire. Malgré l’écriture, beaucoup de paragraphes m’ont paru lourds. Ceux-ci sont la réflexion de l’auteur dont, à mon sens, on pourrait se passer. Les phrases sont plus complexes, moins claires et j’ai dû relire bon nombre de lignes pour comprendre où il voulait en venir.
La narration est à la première personne. L’histoire débute dans les premiers chapitres, mais, pour arriver à ce que le résumé nous annonce, il faut attendre presque 200 pages. Ceci dit, cela ne m’a aucunement gênée puisque nous avons la finalité du filage.
L’auteur a illustré son récit par des photos montrant ses personnages, des lieux… cela aurait pu être un petit plus pour l’histoire mais je trouve qu’elles ont été mal intégrées, que cela fait brouillon et surtout, je n’étais pas à l’aise face à ces visages glissés dans le récit. Toutefois, j’ai apprécié le fait que l’auteur fasse référence aux réseaux sociaux, au monde connecté et qu’il développe l’idée que chaque internaute peut être retrouvé très facilement, même sous couvert d’un pseudo.
La fin du livre est un peu trop abrupte et parfois invraisemblable ce qui m’a moins enthousiasmée qu’au début du livre, pourtant prometteur ! Dès le début de ma lecture, ma curiosité l’a emportée. Je voulais connaître, comme le narrateur, ce fameux Dragan. Rapidement, j’ai un peu trop attendu ce que le résumé annonçait et qui a mis du temps à arriver.
En résumé, malgré un début intrigant avec une écriture fluide, je me suis sentie souvent perdue face à la réflexion trop poussée et complexe du narrateur. Je trouve que celle-ci n’a pas sa place dans ce genre de roman, cela a alourdi ma lecture, la rendant souvent laborieuse.
Avis de la page 100 :
Je ne connaissais pas cet auteur et j'avoue que le résumé ne m'a pas vraiment emballée. Heureusement que l'on ne se fie pas toujours à son premier ressenti !
Cette histoire m'a embarquée sans crier gare ! L'écriture est fluide, les phrases sont claires, bien que je trouve que quelques mots ne sont pas à leur place et sont peu connus.
Le récit se met encore en plus à la page 100 mais, comme j'ai pu le rencontrer dans certains livres, ça ne rend pas l'histoire lourde, au contraire ! Je suis avide de poursuivre ma lecture !
Un amour d'espion
Un amour d'espion
Un amour d'espion
Un amour d'espion
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