80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Au milieu des années 1960, Ulrike Ottinger est peintre, Paris est ébranlé par des images de guerre et de révolution. Elle est chez elle dans la Nouvelle figuration, une forme parisienne de pop art, et le style narratif de ses tableaux emprunte à des scènes du quotidien, à la bande dessinée, à la photographie et à la publicité. Les rituels de tous les jours s'y mêlent à des références à des personnalités historiques et littéraires. Alors que le combat quotidien fait rage, ses héros font une pause chez Ulrike Ottinger, comme Che Guevara qui s'étire sur un canapé et sirote un verre sous la forme du « Penseur » ou Allen Ginsberg, poète beat de la première heure, qui n'a « plus rien à dire et plus rien à pleurer ». Car la révolution, l'artiste semble s'en être aperçue très tôt, dévore toujours ses enfants.
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