U4, c’est maintenant 5 livres à lire dans l’ordre de votre choix ! Laissez-vous contaminer une nouvelle fois !
" Je m'appelle Jules. Ce rendez-vous, j'y vais parce que j'y crois. "
Jules vit reclus dans son appartement du boulevard Saint-Michel, à Paris. Il n'a pas de nouvelles de ses parents, en voyage à Hong Kong lorsque l'épidémie a commencé de se propager. Le spectacle qu'il devine par la fenêtre est effroyable, la rue jonchée de cadavres. Mais il sait qu'il ne pourra pas tenir longtemps en autarcie. Pour affronter l'extérieur, Jules redevient le guerrier impavide qu'il était dans le jeu. Il va alors retrouver son frère aîné, qui se drogue et dont il ne peut rien attendre, puis secourir une petite fille qui a mystérieusement échappé au virus et qu'il décide de prendre sous son aile.
Son seul espoir : le rendez-vous fixé par Warriors of Times.
U4, c’est maintenant 5 livres à lire dans l’ordre de votre choix ! Laissez-vous contaminer une nouvelle fois !
"Parole de libraire" spécial jeunesse avec Khatleen, de la librairie Le Divan Jeunesse, découvrez les coups de coeur des ados du club de lecture
On termine avec notre 4ème protagoniste avant le fin mot de la fin...
Ici nous retrouvons Jules, que nous avons vu dans les autres tomes qui vit sur Paris.
Il erre seul dans son appartement, ses parents étant morts du virus U4 et son grand frère
est parti rejoindre un gang de drogués. Lors de l'inspection de son immeuble, il trouve une
petite fille dans l'appartement d'un médecin. Il va la prendre sous son aile et lui donner
le surnom affectif de Minuscule car la petite ne parle pas. Au cours d'une sortie il
retrouvera des amis d'enfance avec lesquels il va vivre jusqu'à ce fameux 24 décembre, jour
fatidique lors duquel Khronos, le maître du jeu WOT est censé leur faire remonter le temps.
Mais entre temps, il faut pouvoir survivre entre les gangs et l'armée et surtout se méfier de
tout le monde car même si beaucoup sont joueur à WOT beaucoup sont cupides...
Ce tome-ci est pour moi le plus abouti des 1ers tomes. En effet celui-ci en plus d'être
sombre de par les tortures, il est aussi émouvant et attachant. En effet, j'ai ressenti de
la compassion et de l'émotion quand Jules s'occupe de la Minuscule, dont on ne connais
toujours pas le prénom ni ce qui lui est arrivé, j'ai trouvé Jules très attachant et surtout
très pudique dans ses manières de faire. Mais aussi ce tome est plus fort en action que les
précédents de par la présence de gangs très violents. Alors certes on en est toujours au
même point pour le virus mais à chaque fois nous avons une petite révélation qui viens nous
tenir en haleine. On retrouve ici tout les protagonistes de l'histoire et j'ai trouvé que
cela apportait plus d'entrain au récit.
Avec la scène de fin, on ne peux qu'imaginer ce que les auteurs vont nous donner comme récit,
et surtout le petit passage du journal intime d'un certain personnage nous offre un aperçu de
la vie qu'ils mènent quand ce virus sera éradiqué.
J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure qui entre dans le vif du sujet sans vraiment prendre
de gants et surtout sans longueurs ni scènes qui ne servent pas à grand chose.
En bref, un 4ème tome qui nous aide à entrer dans le vif du sujet et qui donne envie de
poursuivre.
Le virus U4 vient de frapper. Toutes les vidéos montraient des tas de cadavres à même le sol, dans les rues des rangées de dépouilles, dans le monde entier, des morts en direct, des usines nucléaires à l'arrêt, des hommes avec des masques de protection, des foules en panique. Seul quelques adolescents survivent à cette pandémie. Dont Jules !
Les survivants sont isolés sans Internet sans télévision, sans téléphone, sans radio, sans personne à qui parler, sans plus rien savoir du reste du Monde. Quelques survivants, fans d'un jeu vidéo nommé WOT réussissent à capter un message avant l'arrêt du site leur donnant rendez-vous à Paris. Le 24 décembre minuit, sous la plus vieille horloge de Paris, il sera possible de remonter le temps et ainsi éviter la catastrophe en réécrivant le passé.
Jules dont les parents et les grands-parents sont mort, se retrouve seul avec son frère Pierre et son chat Lego. Depuis qu'il est seul et livré à lui-même, Jules se prend pour le héros qu'il incarne dans son jeu vidéo WOT : Spider Snake. Pour survivre et se donner une contenance et un but à sa nouvelle existance, se prendre pour son avatar dans WOT lui permet de se rendre invincible, fort et vivant ou rien ne l'arrête. C'est ainsi qu'il réussi à surmonter le fait d'être seul et apeuré dans se nouveau monde sans adultes.
Force est de constater que la vie doit de nouveau s'organiser dans ce chaos. Réapprendre les gestes du quotidien, manger, se soigner. Les ados rescapés se retrouvent et forment des clans pour faire face ensemble aux dangers qui les attendent. Ils s'attribuent des tâches : pharmacienne, jardinier, exterminateur de rats... Ils essayent de s'organiser, en fonction de leurs capacités respectives. Chacun à une tâche précise.
Pourquoi je suis vivant ? Pourquoi je vis tout ca ?
Après 4 longues semaines interminables de solitude, Jules se sent mieux en communauté. Voici les personnages qui vont former sa nouvelle "famille"
• Vincent : le Soldat. Il est responsable des armes et munitions afin de pouvoir se défendre
• Jérôme : le Chef, prend les décisions, est l'un des meilleurs amis de Jules
• Alicia : la Minuscule, une petite fille retrouvée vivante dans l'immeuble de Jules
• Katia : la Planteuse est une ancienne camarade de classe de Jules
• Maïa : l'Apothicaire est responsable des médicaments et des soins
• Cédric & Séverine : les Cuistots
• Isa : La Bibliothécaire
• Jules : le Plaqueur
L'histoire est très bien écrite, pas de moment de répit pour le lecteur. Il y a toujours de l'action. L'histoire me fait étrangement penser à Autre Monde de Maxime Chattam, ou seul des adolescent survivent à une Terre qui se rebelle, et ou ils doivent apprendre à vivre sans les adultes. J'ai beaucoup aimé cette histoire, ou Jules ado un peu paumé, va dans ce contexte très particulier apprendre à se débrouiller, à grandir plus vite que prévu et à faire face à un nouveau monde qui désormais sera le sien. Que ferions-nous dans une pareille situation ?
Ce livre se lit en complément de l’histoire de Kordwen
https://www.bejiines.fr/2019/07/livres-pkj-u4-Jules-Koridwen-Yannis-Stephane.html
Un message sur le forum d’un jeu vidéo, quelques jours à peine avant que l’électricité ne fasse défaut. Un rendez-vous fixé par le maitre du jeu, promettant aux Experts un moyen d’« éviter la catastrophe en réécrivant le passé ». C’est tout ce qui reste à Jules, reclus dans l’appartement familial avec pour seule compagnie son chat et le silence. Une lueur d’espoir dans la solitude et la frayeur qui succède à la catastrophe : les rues de Paris sont désespérément vides de vie. Suivant les indications de son grand-père, lors de leur dernière conversation téléphonique, Jules est resté chez lui tandis que la pandémie décimait les populations, est resté chez lui tandis que le monde tel qu’il le connaissait depuis sa naissance s’écroulait progressivement, ravagé par un mystérieux virus aussi foudroyant qu’incontrôlable. Mais quand les vivres viennent à manquer, Jules prend le risque : il sort. Et tombe sur Alicia, une petite fille qu’il ne connait ni d’Eve ni d’Adam, mais qu’il va cependant prendre sous son aile. Parce qu’elle est un véritable soleil dans cette obscurité. Parviendra-t-il à les garder en vie suffisamment longtemps pour se rendre au fameux rassemblement de Khronos, dans cette ville où on ne peut compter sur personne d’autre que soi-même ?
Je pense qu’un seul mot pourrait suffire à résumer ce livre : foudroyant. On ne sort pas indemne de cette lecture : on a tremblé avec et pour les personnages, on a senti notre cœur s’emballer à l’unisson avec leur course effrénée, on a retenu notre souffle en chœur avec eux. Parce qu’aussi surprenant que cela puisse paraître, on oublie terriblement facilement que tout ceci n’est que de la fiction. Peut-être parce qu’il est fort probable que si une situation pareille arrivait, tout se déroulerait à peu de chose près de la même façon que les choses se sont déroulées dans ce roman. Honnêtement, si vous pensez encore que l’être humain est foncièrement bon, ne lisez pas ce livre, vous serez fort déçus : cette histoire dépeint très fidèlement la triste réalité, qui veut que dans les situations les plus difficiles, c’est chacun pour sa pomme. La violence et les divisions prennent le dessus sur la survie et la coopération. La confiance est synonyme de mort imminente, car nul n’est digne de confiance. Même les âmes les plus droites et justes se voient contraintes de prendre des décisions contraires à leur éthique pour survivre, tout simplement. C’est une des choses qui m’ont fait apprécier ce roman : il est certes destiné à des adolescents, mais il ne les enferme pas dans un monde déconnecté de la réalité. Au contraire, et même si c’est douloureux, il les invite à se rendre compte de l’ordre réel des choses. Mais peut-être, aussi, à se poser des questions : si une telle catastrophe me tombait dessus, voudrais-je vivre dans cette incertitude constante, ou préférerais-je trimer à reconstruire un monde meilleurs ? Bref, un livre percutant qui ne laissera personne indifférent.
Mais ce livre, s’il nous présente les bases d’une humanité confrontée à une véritable apocalypse, est surtout l’histoire de Jules … et d’Alicia. Car finalement, l’un ne va pas sans l’autre et c’est ensemble qu’ils affrontent ce monde dévasté. Jules, c’est l’adolescent lambda qui, avant toute cette fâcheuse histoire, passait ses journées sur son ordinateur à dégommer des ennemis – tout en sachant qu’ils étaient pas vraiment morts. Jules, c’est le jeune homme qui, quand la violence qui hante ces jeux vidéo s’invite dans la rue au pied de son immeuble, comprend que tout cela ne l’aidera pas à survivre. Jules, c’est juste un gamin que les événements ont poussés à grandir d’un coup, mais qui n’arrive pas toujours à suivre la cadence. Et Alicia, c’est la petite fille qui, par son innocence-même, s’avère être bien plus sage que beaucoup d’adultes. C’est la petite fille qui remet les choses à leur juste place, qui remet un peu de vie dans ce monde dévasté, qui créé des liens, qui console, qui soutient. Alicia, elle m’a touchée, vraiment, parce qu’elle est à la fois super courageuse et terriblement fragile, parce qu’elle est à la fois celle qu’on veut protéger et celle qui protège, à des niveaux différents. Et ce duo … Bah ce duo, si inhabituel et inattendu, il fait la force de ce récit. Parce qu’on a qu’une seule envie : les voir s’en sortir, tous les deux, ensemble, envers et contre tout. Et même si les autres personnages nous interpellent, nous agacent, nous attendrissent ou nous intriguent, on en revient toujours à ces deux-là. Jules et Alicia, dans le fond, ils ne sont qu’un, et c’est juste beau, cet amour tout simple entre un grand gaillard un peu maladroit et une gamine qui invite tout le monde dans son univers …
Ce livre, donc, se lit à une vitesse folle. Parce qu’à chaque fin de chapitre, on ne peut pas s’empêcher de commencer le suivant, parce qu’ils se finissent toujours par un suspense insoutenable. Parce qu’il se passe toujours quelque chose, que rien ne se déroule jamais comme prévu. Parce qu’on veut avoir le fin mot de l’histoire : c’est quoi ce virus ? pourquoi certains ont survécu et pas d’autres ? c’est quoi ce rendez-vous ? et il va proposer quoi ce fameux maitre du jeu ? vont-ils réussir à s’y rendre ? seront-ils toujours tous en vie à la fin de l’histoire ? resteront-ils ensemble ? untel est-il digne de confiance ? c’est qui qui a trahi ? Bref, que d’interrogations qui rendent toute pause terriblement frustrante et presque impossible. Mais le pire dans toute cette affaire, c’est que même si on a certains éléments de réponse (et même que bien des fois, on en reste tout simplement comme deux ronds de frite parce qu’on s’attendait à absolument tout sauf à cela), il reste des dizaines et des dizaines de questions à élucider. J’ose espérer que cela appelle à une suite sinon je hurle à la fourberie ! C’est tout simplement cruel, de laisser le lecteur face à une telle incertitude ! Alors une seule question persiste encore : c’est quand la suite ?
Pour conclure, je vais me contenter de m’auto-flageller : mais pourquoi diable avoir mis tellement de temps avant de passer outre cette histoire de budget et de place pour acheter ce roman ? Franchement, je me suis privée d’un récit terriblement addictif et douloureusement percutant pendant si longtemps ! Des personnages attachants, des mystères captivant, de l’action à gogo et de l’émotion bien cachée mais bien présente, bref, tous les ingrédients réunis pour faire de cette histoire un vrai coup de cœur ! Maintenant, tout ce qu’il me manque, c’est : 1. de lire les trois autres romans pour avoir d’autres points de vue sur la situation (ça tombe bien, j’en ai déjà un autre dans ma bibliothèque) et 2. une suite. Et pour résumer clairement les choses : tu attends quoi pour courir chez ton libraire et lui hurler « J’VEUX LES QUATRE U4 ! » ?
Oui, je plaide coupable ! Je suis comme tout le monde, j’ai moi aussi été intriguée par ce petit phénomène que représente U4. Alors si vous ne savez pas ce qu’est U4, je vous explique. Il s'agit de 4 auteurs réunis autour d’une même histoire, d’un même univers, chacun traitant un personnage dans le même intervalle de temps. Dès lors, les livres peuvent être lus séparément et dans l’ordre de votre choix. Mais U4 est aussi un virus qui peut vous contaminer ! Attention, avant d'ouvrir le livre, vérifier que vos vaccins sont à jour…
Le concept est séduisant sans parler de l’univers post-apocalyptique et épidémique qui vous plaira sans aucun doute. Pour ma part, je voulais absolument découvrir ces jeunes adolescents qui ont survécu, devant ce virus ayant décimé 90% de la population mondiale. Grace à la masse critique organisée par Babelio, j’ai commencé ma quête initiatique au côté de Jules, un jeune geek, un peu trop accro aux jeux vidéos en ligne, ce jeune homme un peu en surpoids.
Verdict ? J’ai sans doute entendu trop parler de ce livre, alors je m’attendais à quelque chose de plus "exceptionnel". J’ai attendu trop de choses dans cette histoire. J’ai guetté une histoire hyper méga originale, hyper addictive et prenante. Mais voilà, finalement ce n’est pas réellement arrivé, j’ai bien aimé le fond mais sans plus. J’en ressors légèrement satisfaite, mais un peu déçue. Je n’ai pas été réellement convaincue par le personnage de Jules et peut être par défaut au style de l’auteur, Carole Trébor.
Même si je ne nie pas le côté original et attractif de ce roman centré sur Jules. Je l’ai malheureusement trouvé par moment un peu trop « jeune » à la limite enfantin dans certaines réactions et situations, notamment au début de l’histoire. Alors c’est peut-être dû au public visé, alors que généralement ce côté-là ne me dérange pas, je suis plutôt bon public pour ce genre. Vu l’univers post-apocalyptique, post épidémique, je m’attendais à un monde plus « survival », plus angoissant, à la limite « horrifique ». Malgré ce léger défaut, j’ai vraiment apprécié ce nouveau monde, ce Paris ravagé et dévasté. Oui ce monde arrive à être saisissant !
Il y a des thématiques intéressantes dans le roman de Carole Trébor comme la confrontation à la mort, l’addiction aux jeux vidéos et même à la drogue mais malencontreusement l’auteur ne fait que survoler. Ce manque de profondeur fait ressortir ce côté enfantin, jeunesse. Au moment où l’histoire devient plus intéressante et peut gagner encore en originalité, la fin est malheureusement là. Je suis restée complètement sur ma faim !
Malgré cela, je reconnais que le style de l’auteur est agréable à lire, les pages se sont quand même tournées toutes seules, je l’ai lu rapidement. Cela reste une histoire sympathique à découvrir. Je ne pense pas que Jules a été fait pour moi, je n’ai pas su m’attacher à ce personnage qui est pourtant bien sympathique et attachant mais j’ai été plus intriguée par d’autres personnages : Stéphane et Yannis.
Donc voilà U4 a été une expérience intéressante mais pas complétement addictive au côté de Jules. Je retenterai prochainement ma chance avec Stéphane, puis peut être Yannis. Laissez-vous contaminer par ce phénomène, qui cause des ravages aux quatre coins de la France !
J'ai lu les quatre tomes en finissant avec celui-ci et j'avoue que les filles sont beaucoup plus intéressantes et permettent d'avoir plus de détails sur l'histoire et son avancement.
J'ai trouvé ce tome un peu mou en action il ne se passe pas grand chose et je l'ai trouvé plus enfantin que les autres.
C'est dû au personnage que je n'ai pas particulièrement aimé depuis le début et même avec ce tome il ne me parait pas plus intéressant.
Il est beaucoup trop souvent en train de se plaindre et met le temps avant de réagir et compte toujours sur les autres pour s'en sortir.
Le seul point qui est touchant c'est quand il protège alicia comme une sœur alors qu'elle le n'est pas c'est vraiment touchant tout comme alicia qui est trop mignonne.
Après on est dans un contexte très différent des autres car c'est une histoire qui rejoint les autres assez tardivement par rapport aux autres tomes mais je ne la trouve pas indispensable contrairement à koridwen et stéphane.
Ce n'est pas un livre que j'ai adoré mais je ne l'ai pas détesté c'est une lecture transquille et détente mais après je suis un peu en panne de lecture alors peut être que ça a joué sur mon appréciation sur ce livre.
C'est avec Korridwen que j'avais découvert cette histoire. pas de grande découverte et de surprise avec ce volet du point de vue de Jules donc, mais un bon goût de reviens- y. On retrouve un héros à Paris- même cette fois, seul après la perte de ses parents. Il ne peut pas se reposer sur son grand frère drogué dans ce monde devenu hostile.
Plus de communications, le virus, les morts, les rats, le contrôle de l'armée. Jules a perdu tous ses repères. Il va mûrir très vite et va prendre la responsabilité d'une petite fille auprès de lui. Avec beaucoup de courage et de détermination, Jules et quelques autres espèrent remonter le temps et changer la face du monde. Des communautés se forment, moyen de se rassurer, de résister, d'être plus fort.On aime faire la connaissance de nouveaux personnages, mais aussi retrouver ceux croisés antérieurement. On s'accroche à l'espoir et à la lutte de nos héros pour leur survie. On est spectateur des alliances qui se créent et des rôles endossés.
L'écriture est brute, réaliste et nous permet de nous immerger sans mal dans cette vision post-apocalyptique écrasante. Les personnalités sont multiples et se découvrent au grand jour. Les pertes sont désastreuses mais inévitables. On est suspendu à cette intrigue sombre et violente pour laquelle on recherche le faisceau de lumière qui nous permet d'avancer. L'aventure qui est en marche, se suit vraiment toute seule. On se prend d'affection pour cette petite Alicia de sept ans, miraculeusement épargné. Et on veut savoir pourquoi.
On aime appréhender cette histoire d'une autre vision d'angle. Si les tomes peuvent se lire indépendamment et de façon aléatoire, l'ensemble de la lecture donne un panorama incomparable.
L'auteur a su mettre sa pierre à l'édifice avec singularité et de manière efficace.
Mon conseil, ouvrez bien les yeux, restez connecté; les jeux sont ouverts mais faites vite, votre temps est compté...
Le virus Utrecht 4 s'est propagé dans le monde entier, décimant 90% de la population. Jules vit à Paris. Sans nouvelle de ses parents, et abandonné par son frère, il s'est réfugié dans sa chambre avec son chat Lego. En sortant pour la première fois de chez lui, il découvre une autre ville, un désastre. Le monde comme il l'a connu n'existe plus. Seuls les adolescents semblent avoir survécus à l'épidémie. Ils sont seuls. Désormais il n'a plus qu'un objectif : survivre assez longtemps pour suivre les indications de Khronos, maître du jeu Warriors of Time. Dans son dernier message, il demandait aux Experts du jeu, de se rendre sous la plus vieille horloge de Paris, le 24 décembre, pour retourner dans le passé et empêcher la catastrophe...
Jules est un garçon en surpoids, accros au jeux vidéos. De nature assez calme et chaleureuse, c'est un personnage qu'il est facile d'apprécier. Mais ce qui fait de lui un garçon à part, c'est qu'il est persuadé qu'il fait parti de ceux qui changeront le monde. Avec les autres Experts du jeu Warriors of Time, il pense en avoir le pouvoir. Pour lui, vaincre le virus en retournant dans le passé est possible. C'est pour cette raison qu'il se prend pour Spider Snake, son personnage dans WOT. Il voudrait être fort et courageux comme son personnage, et quand il est Spider Snake, il se sent presque invincible, comme un héros. Mais ce qui a fait qu'il m'a définitiveemnt plu, c'est sa façon de protéger la petite Alicia, qu'il a pris sous son aile. J'ai trouvé qu'ils s'étaient bien trouvés car ils se ressemblent beaucoup. Ils préfèrent tous les deux jouer un rôle pour se rassurer. Alicia, c'est le petit miracle. La seule petite fille qui a survécu à l'épidémie. Une crevette adorable qui se prend pour Dora l'exploratrice et qu'on a envie de protéger plus que tout.
La survie de nos deux personnages est mise en avant tout au long de la lecture. Pour ne plus être seuls, et pour protéger Alicia, Jules décide d'intégrer une bande organisée où chaque membre à un rôle défini, et dans laquelle il reconnaît des anciens camarades de classe. On découvre des adolescents choqués par ce qui est arrivé. Ils n'arrivent pas vraiment à y croire. Pourtant, ils s'organisent très intelligemment autour d'un but commun : leur survie. Assurer les soins, se défendre contre les gangs les plus dangereux, récupérer de la nourriture, créer des alliances entres les bandes pour unir leur force... L'histoire est centrée sur la vie de la communauté et les attaques extérieures et j'ai trouvé le rythme assez bon.
Vous le savez probablement, la série U4 est un ensemble de quatre tomes indépendants. Je trouve très intéressant d'avoir le point de vue de quatre personnages, à travers quatre tomes. Ils partagent le même univers, nous faisant parfois revivre les même scènes et pourtant chaque tome semble apporter quelque chose de nouveau. Celui ci a une ambiance quelque peu différente de Koridwen, que j'ai déjà lu, et c'est pour cette raison que je lirai l'intégralité de la série U4. J'ai trouvé le roman Jules un peu plus brutal, plus violent que Koridwen. Il y a plusieurs descriptions de scènes de violence et de torture et l'auteure a choisi de faire ressortir le plus mauvais chez l'homme. Et dans ce tome, le personnage de Stéphane m'a rendu curieuse alors c'est ma lecture actuelle. J'ai aussi un peu moins eu l'impression d'être seulement spectatrice, comme je l'avais ressenti dans Koridwen. Je me suis plus facilement attachée à Jules et Alicia et globalement, c'était également le cas pour les autres adolescents présents dans cette version d'U4. Leur situation m'a touché. Le fait qu'ils utilisent des surnoms comme le Chef, le Plaqueur, le Soldat, pour se rassurer, se donner un rôle, a peut être fait la différence...
Verdict : Une lecture intéressante dans le genre post-apocalyptique, où la survie prime et où le vrai danger c'est les autres...
Merci Lecteurs.com!
http://attrape-mots.blogspot.fr/2015/09/u4-jules-de-carole-trebpr.html
U4 c'est 4 auteurs, 4 romans, 2 maisons d'éditions et 1 thème commun. J'ai tout de suite été séduite par ce concept à la fois innovant et accrocheur! Cette saga très originale a fait énormément parler d'elle, j'étais donc très enthousiaste d'entamer ma lecture. Je remercie les éditions Nathan de m'avoir permis de découvrir Jules.
Dès le début, nous sommes plongés dans un monde post-apocalyptique où un dangereux virus tue les adultes par milliers. Au milieu du chaos et de la mort, les survivants, pour la plupart des adolescents, vont devoir s'organiser pour survivre. L'atmosphère du roman reste très oppressante, et on ne peut s'empêcher de frissonner face à l'horreur de la situation. Certes, cette histoire de virus mortel n'a rien de très novateur, mais on se laisse tout de même prendre par l'histoire.
Malgré un thème fort, Jules, le personnage principal, ne m'a pas particulièrement touché. C'est d'ailleurs ce qui explique en grande partie pourquoi je n'ai pas su apprécier ma lecture: je suis passée totalement à côté des personnages! Seule Alicia, petite fillette perdue que prend Jules sous son aile, a su me toucher. C'est une véritable bouffée d'air frais dans la noirceur du roman! Mais à part cette petite exception, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux différents protagonistes.
Le côté jeunesse ne me gêne pas la plupart du temps dans ce genre de roman, mais là... j'ai vraiment eu du mal. J'ai trouvé que ce roman manquait cruellement de réalisme et de crédibilité. Des adolescents qui s'organisent et savent parfaitement utiliser des armes à feu... vraiment ?!
Bien que je ressorte finalement un peu déçue par ce tome, ce roman reste un bon livre détente, avec une intrigue très bien menée. Mais rien d'exceptionnel, et surtout, pour moi, il n'est pas à la hauteur du tapage médiatique (contrairement à des livres comme Nos étoiles contraires ou encore Nous les menteurs).
◊ Points Positifs:
• le concept de la saga
• Alicia, une petite fille très touchante
◊ Points négatifs:
• les personnages peu attachants
• le côté trop jeunesse et peu réaliste
Malgré mon avis mitigé, je n'abandonne pas pour autant U4. Je pense lire d'autres romans de la saga, car je suis curieuse de découvrir l'aventure que les trois autres personnages mènent chacun de leur côté. J'ai surtout envie de lire Koridwen, dont j'ai lu beaucoup d'avis positifs!
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