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Tue-moi si tu veux

Couverture du livre « Tue-moi si tu veux » de Adam Croft aux éditions Charleston
  • Date de parution :
  • Editeur : Charleston
  • EAN : 9782368125243
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

La vie de Nick Connor paraît enviable à plus d'un titre : un roman à succès, une jolie maison, une vie de famille épanouie aux côtés de Tasha, sa femme, et de leur fille de cinq ans, Ellie. Ce bonheur de façade se brise le jour où Ellie est enlevée sur le chemin de l'école. Soumis à la pression... Voir plus

La vie de Nick Connor paraît enviable à plus d'un titre : un roman à succès, une jolie maison, une vie de famille épanouie aux côtés de Tasha, sa femme, et de leur fille de cinq ans, Ellie. Ce bonheur de façade se brise le jour où Ellie est enlevée sur le chemin de l'école. Soumis à la pression médiatique et policière, Nick et Tasha s'éloignent l'un de l'autre. Mais le pire reste encore à venir. Le ravisseur d'Ellie pose à Nick un ultimatum terrible : s'il veut revoir sa fille vivante, il doit assassiner sa femme.
Un compte à rebours implacable se met en place. Qui est le ravisseur d'Ellie ? Nick pourra-t-il échapper à cet odieux chantage sans commettre l'irréparable ? Et si, sous ses airs de père et de mari modèle, Nick était en partie responsable de cette tragédie ?

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Avis (1)

  • Hum, je me suis dit, un énième thriller domestique avec enlèvement de l’enfant de la famille, ça sent la veine trop exploitée déjà et que l’auteur allait devoir être sacrément inventif. Et de fait, ce roman-ci ne va pas révolutionner le genre. Pourtant le début semble prometteur et je...
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    Hum, je me suis dit, un énième thriller domestique avec enlèvement de l’enfant de la famille, ça sent la veine trop exploitée déjà et que l’auteur allait devoir être sacrément inventif. Et de fait, ce roman-ci ne va pas révolutionner le genre. Pourtant le début semble prometteur et je m’attendais à quelque chose de plus « retors » et compliqué finalement…

    L’un des deux personnages principaux, Nick, semble pourtant tellement suspect et donc on se dit forcément qu’il ne l’est pas… mais quoique… ça pourrait être possible pour une autre raison que l’évident enlèvement de départ par exemple!

    Son crédo et son leitmotiv c’est garder la tête froide en toute circonstance et agir avec prudence et réflexion (genre super héros ! OK. Sauf qu’au lieu de ça, il fait tout le contraire. Il agit dans la précipitation, sans avoir rien anticipé ; il fait n’importe quoi, sans aucune logique, sans réfléchir, sous l’émotion et l’impulsion du moment. Il est à la limite du crédible et le « super héros » est mis à mal. Ça aurait pu créer une certaine compassion pour ce père démuni et déboussolé, mais que nenni… Ça m’a déroutée mais pas émue.

    Et, compte tenu de la fin, son comportement désordonné n’est pas utile et ne constitue qu’une grosse ficelle pour faire croire que… Même sa culpabilité en regard de son inconséquence n’est pas si convaincante que ça.

    Quant à sa femme Tasha, c’est aussi du remâché : la femme forte qui s’écroule de l’intérieur en voyant tous son monde et ses efforts partir à vau-l’eau… un grand classique aussi… rien de bien novateur.

    Les policiers, enfin, plus précisément une, est présente et insistante sur le rôle de Nick, mais se fait discrète, voire invisible pour le reste de l’enquête. En fait ils ne font que battre les environs en faisait du porte à porte en l’absence de demande de rançon (ils ne savent pas que Nick est victime d’un chantage et qu’il s’imagine pouvoir s’en sortir seul).

    En effet sa crédibilité est mise à mal dès le départ car alors qu’il déclare avoir mis sa fille de cinq and dans la voiture pour l’emmener à l’école, puis l’avoir laissée quelques minutes, ceinture attachée mais porte ouverte, pour revenir chercher un dessin de sa fille et qu’à son retour elle aurait disparue. Mais voilà, le voisin, un peu « concierge » à ses heures (c’est-à-dire en permanence) nie avoir vu Nick ce jour-là avec sa fille. Ce dernier devient donc d’emblée le suspect n°1 !

    Pour l’histoire, on se dit que l’alternance des points de vue des personnages va rythmer le récit, sauf que rapidement l’alternance est entre Nick et Nick…

    Lorsque les exigences du kidnappeur sont connus de Nick (et lui seul) ont se demande où se situeraient nos propres limites ? C’est le seul élément qui a éveillé mon intérêt dans ce livre. Mais, à ma grande consternation, Nick ne s’interroge pas longtemps sur la question « éthique » de commettre un meurtre. Ses hésitations sont balayées en un rien de temps, ce qui a contribué à ne pas me faire ressentir la moindre compréhension pour lui.

    La description des affres de doutes, d’incompréhension et de douleur de l’attente, est hélas pour moi, trop plate, trop policée et sans véritable relief. Les personnages étaient à la limite de l’antipathie pour moi. C’est rare.

    On a l’impression d’être dans la culture du « chacun pour soi », Tasha, concentrée sur sa carrière, Nick sur son manque d’inspiration pour continuer à écrire, sans pour autant se sentir plus dévalorisé que ça. Il reproche à Tasha son implication professionnelle sans tenir compte du fait, que même s’il a écrit un « best-seller » il y a quelques temps, aujourd’hui, il n’est plus en mesure de faire « bouillir la marmite »… Tout ce ressenti pour le lecteur est évidemment voulu par l’auteur et pour cela, j’avoue qu’il excelle !

    Malheureusement J’ai eu un manque d’empathie total pour les personnages, pour Nick qui n’est même pas attendrissant, pour Tasha qui semble bien égoïste malgré ses louables intentions. Non, nada, que dalle, aucune émotion ne m’a assaillie. Je n’ai même pas pris le chantage au sérieux…

    Le twist final ? Je ne l’ai pas vu. Je n’avais pas deviné mais j’ai trouvé la fin plate et banale.

    Alors j’en viens à la conclusion que cela vient de moi et qu’il est grand temps de faire une « pause » dans mes lectures polars-thrillers. A force d’enchaîner les histoires et situations plus glauques et tordues les unes que les autres, je finis par être « blasée » et insatisfaite de tout. Je mets la barre trop haut sans plus tenir compte du fait que la famille « polars/thrillers » comporte bien des styles différents et que toutes les histoires n’ont pas la même intensité ce qui n’est pas gage de « meilleurs » ou de moins « bons ». Chaque style est différents, chaque style à sa valeur et sa spécificité et il serait « réducteur » de les comparer et de les juger en fonctions de ça.

    Le sujet de ce bouquin-là a peut-être été trop galvaudé d’où ma perte d’intérêt. Ce qui ne remet pas pour autant en cause le talent de l’auteur.

    Je l’ai lu sans déplaisir mais je n’en garderai pas un souvenir impérissable. Par contre si l’opportunité de lire un autre Adam Croft se présente, je le lirai avec intérêt pour voir l’évolution de celui-ci.

    Merci aux Éditions Thomas & Mercer, Amazon Publishing et la plateforme NetGalley pour la découverte de cet auteur.

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