Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Après avoir tenté de mettre fin à ses jours, Caroline Lalande, l'héroïne de Tu seras journaliste, comparaît devant le juge Dulac, qui, en lui proposant un poste à La Voix des Érables, hebdomadaire régional dirigé par son frère, lui rend l'espoir et le respect d'elle-même. Sauvée, elle prend le train pour l'Anse-à-Pécot, réplique fictive de Sorel. Émerveillée mais hésitante, Caroline se répète les propos du juge : « Journaliste ! Caroline Lalande, tu seras journaliste, oui, journaliste. » Ce roman inédit de Germaine Guèvremont a été publié en feuilleton dans la revue Paysana de 1939 à 1940. Sous le couvert de la fiction, l'auteure raconte sa découverte et son apprivoisement de la région de Sorel et sa relation douce-amère avec le journalisme, qu'elle a pratiqué avec passion de 1928 à 1935. L'oeuvre offre le témoignage d'une des pionnières de la littérature au féminin sur la difficulté pour une femme à exercer ce qui était encore considéré comme un métier d'homme. Le roman-feuilleton permet en outre de mieux comprendre tout ce que l'auteure, psychologiquement et socialement, a dû affronter et dépasser pour écrire les grands romans qui allaient bientôt venir.
Ce volume rassemble de plus les autres oeuvres qui abordent la carrière de journaliste de l'auteure : les diverses versions d'Une grosse nouvelle - tour à tour pièce de théâtre en un acte et radiothéâtre (1933), nouvelle (1949) puis téléthéâtre (1954), ainsi que la nouvelle « Un sauvage ne rit pas », qui a été publiée dans La Revue moderne en 1943.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile