Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L'héroïne de ce roman est une détective privée de l'Oregon spécialisée dans la recherche d'enfants disparus, surnommée « La femme qui retrouvait les enfants ». Elle-même rescapée d'un kidnapping, elle a développé une intuition et un instinct de survie hors-norme. On la suit dans ses recherches à travers les patelins et les forêts mystérieuses du Pacific Northwest pour retrouver une fillette disparue depuis trois ans.
thriller
La première chose qui me frappe lorsque je termine ce livre c'est la plume de l'autrice ! Une plume remplie de poésie alors qu'on est dans l'insoutenable !!! L'histoire quant à elle est très dure mais magnifique ... Des disparitions d'enfants, une enquêtrice elle-même enlevée dans son enfance qui fait de ses recherches une quête d'identité. La petite héroïne est un superbe personnage ! Pour "accepter" ce qui lui arrive, elle s'invente un personnage de conte de fée : "la fille de la neige"... Ce qui lui permet de faire de son enfer un vrai petit paradis mais qui (comme de nombreuses victimes) l'amènera au syndrome de Stockholm, faisant de son agresseur son héros ! Pour nous lecteur, c'est très dur à entendre mais c'est tellement beau ! Une fin magnifique à découvrir par vous même ;)
Trouver l'enfant ou retrouver les enfants disparus est l'une des raisons de vivre et de travailler de Naomie.
Naomie est une jeune femme qui a décidé d'être détective et de se spécialiser dans la recherche des enfants disparus, récemment ou il y a plusieurs années. Elle a fait des études mais elle compte énormément sur ses institutions, sur ses rêves.
Elle vient d'accepter une nouvelle enquête. La très jeune Madison a disparu voici trois ans, la veille de Noël, dans une forêt de l'Oregon. Elle était venue avec ses parents couper un sapin de Noël. Malgré des battues, elle n'a jamais été retrouvée.
Naomie va alors découvrir cette région : l'Oregon, ses forêts, son climat si rude ( de belles pages sur la neige qui envahit la forêt), ces mines abandonnées, ces trappeurs qui vivent et survivent dans de sommaires cabanes.
Un roman policier, puisqu'il y a des enquêtes mais aussi un roman sur l'Oregon, sa nature hostile, ses habitants. Nous sommes dans une région rude et les habitants peuvent l'être aussi.
De sacrés portraits de personnages : que ce soit l'étrange et inquiétante famille Schmitt (mais il ne faut pas toujours se fier aux apparences), que ce soit ce vieux grincheux qui tient une épicerie d'un autre temps en abord de forêt, que ce soit le garde forestier, qui connait si bien cette forêt et ses habitants, que ce soient ces trappeurs qui ont l'air de vivre à une époque antique, que ce soit cet énigmatique Mr B, que ce soit la famille d'accueil de Naomie, avec une tendre et délicate Mrs Cottle ou son "frère" adoptif, Jérôme avec qui elle a été recueillie. Que ce soient les enfants perdus, les mères, grand mères, pères, policier qui les recherchent.
Et Naomie ce personnage si étrange, qui est elle aussi une enfant qui a été perdue puis retrouvée mais qui ne se souvient pas de son passé d'enfant.
Des recherches pour d'autres mais une recherche pour elle même aussi.
Il y a aussi de belles pages sur la nature, sur la traque dans la forêt. Ces belles références aux contes de fées, que l'on racontent aux petits enfants : mais il y a aussi des loups, des méchants dans ces contes. Des contes de fées et l'imaginaire qui vont permettre d'affronter la nature, l'Autre" (une belle métaphore de la fille de la neige et de son coeur qui pourrait fondre en cas d'amour.
Un texte qui se lit d'une traite et dont j'ai très envie de lire la suite avec un beau titre poétique "la fille aux papillons".
Lors d'une ballade pour couper le sapin de Noël, Madison, 5 ans, se perd dans la forêt. Malgré de nombreuses recherches 3 ans après les parents espèrent toujours, ils font appel à Naomi, détective privée surnommée "la femme qui retrouvait les enfants".
Nous voilà donc en Oregon, au coté de Naomi à reprendre l'enquête, dans un milieu sauvage et particulièrement froid. Elle revient sur les lieux de la disparition et réétudie les pistes une par une.
A priori le sujet a été maintes fois traité, en effet Naomi a elle même était kidnappée, retrouvée puis adoptée mais il lui manque un bout de son histoire qui lui revient par bride lors de rêves. Au fil de ses enquêtes elle cherche elle même à retrouver la mémoire.
On se laisse malgré tout prendre au jeu de cette lecture de par sa construction d'abord car l'auteure mène plusieurs histoires en parallèle mais aussi par la grande délicatesse avec laquelle ce thème des plus difficiles est traité.
C'est à la fois noir et lumineux avec cette neige omniprésente, à la fois angoissant dans l'action et léger par les personnages qui sont doux et d'une grande ouverture d'esprit.
Un très beau roman.
Madison Culver, âgée de cinq ans, a disparu dans la forêt nationale de Skookum (Oregon) juste avant Noël, alors qu’elle était partie couper un sapin avec ses parents. Skookum est un mot indien qui signifie « lieu dangereux ». Elle s’est littéralement volatilisée dans la neige, une tempête les ayant brutalement surpris dès leur arrivée. Son corps n’a jamais été découvert.
Trois ans plus tard, les parents de Madison complètement dévastés font appel à Naomi, une jeune femme spécialisée dans la recherche d’enfants disparus. Elle reste leur seul espoir, après avoir appris qu’elle avait retrouvé plus d’une trentaine d’entre eux. Malheureusement, pas tous vivants …
Naomi a un passé commun avec ces enfants perdus. Elle est sortie de nulle part, lorsqu’elle avait neuf ans, en état d’amnésie total, ne connaissant que son prénom … Confiée à Mrs Cottle, elle a grandi avec Jérôme, un gamin également adopté. En les recherchant c’est une part de sa mémoire enfouie au plus profond d’elle-même – et de ce fait son identité – qu’elle tente de récupérer.
René Denfeld nous offre un récit superbement bien écrit, à la fois poétique et inquiétant, où se côtoient la noirceur de la nature humaine et la pureté d’une neige immaculée. Une intrigue féroce doublée d’un véritable hymne à la nature sauvage et hostile de cette région. Un joli coup de coeur que je vous recommande vivement !
Alors les romans parlant des disparitions d'enfant sont légions et beaucoup d'amateurs de polar sont lassés du sujet tant les différents aspects ont déjà été lus et relus avec avec plus ou moins de talent, plus ou moins de force, donnant des histoires plus ou moins réussies. Mais, parfois certains se distinguent du lot soit par leurs qualités d'écriture ou par leurs intrigues urgentes, addictives voire violentes. Et assurément, celui-ci, premier d'une série, sans renouveler le genre lui donne des lettres de noblesse à l'égal du formidable “filles” de Frederick Busch qui malgré une intrigue bien différente montre la même force, le même entêtement, la même détermination ou folie dans la recherche de la personne disparue.
Alors, bien sûr, on ne peut tout renouveler et on retrouve les parents détruits, les recherches en amont abandonnées, les flics locaux, les tâtonnements, les faux coupables, les échecs, les soupçons, le détail qui éclaire mais Rene Denfeld est allée beaucoup plus loin pour créer un roman exemplaire et particulièrement original. Evidemment, on s'en doute puis on le sait, Madison est vivante, retenue prisonnière depuis trois ans, vit un cauchemar qui nous sera conté avec énormément de pudeur, rendant finalement le propos encore plus cruel par ses non-dits ravageurs et créant par là un très beau personnage qui risque de vous briser. Naomi, par son histoire, par sa quête à jamais reconduite, par sa force saura elle aussi vous chavirer, faire vôtre sa reconstruction douloureuse.
Ne vous arrêtez pas à la couverture avec ces pôvres huskies à collier suggérant Perrault ou Grimm. Même si l'univers des contes est bien présent dans le roman lui apportant une magnifique et prégnante touche poétique noire, la puissance du roman est ailleurs. On pourra peut-être s'interroger sur les compétences de lectrice précoce de Madison ou sur ses réflexions pas toujours très en phase avec le supposé développement psychologique d'une enfant de cet âge mais ce ne sont que menus détails par rapport à l'originalité du traitement du sujet offert par Rene Denfeld.
Sans entrer dans des détails qui pourraient spoiler une intrigue particulièrement bien menée, l'auteure nous raconte trois terribles histoires: celle d'un personnage qui vit l'enfer de l'enlèvement, d'un second qui l'a vécu et d'un troisième qui l'a vécu, le vit et le vivra éternellement et si l'histoire est douloureuse, grave, horrible, elle est avant tout particulièrement talentueuse. Trois destins et le même pandémonium.
Naomi est détective, spécialisée dans la recherche d'enfants disparus.
Elle est contactée par les parents de la petite Madison qui trois ans plus tôt s'est évaporée dans la forêt, le froid et la neige.
En liaison avec Winsley, un policier, et Dave le garde forestier, elle entreprend de retrouver la trace de la fillette dans une région, l'Oregon, au climat très rude, sans espoir qu'elle soit encore en vie, sauf si elle a été victime d'un kidnapping opportuniste.
Le rythme est lent, comme figé par le gel et les grands espaces, le territoire à couvrir étant immense et sauvage.
Mais Naomi a pour elle une volonté qui lui vient de son histoire personnelle, ne se rappelant rien de son enfance jusqu'au moment où elle fut retrouvée errante et confiée à une famille d'accueil, avec seulement quelques réminiscences qui viennent la hanter dans ce qu'elle nomme «le grand rêve», se voyant courir dans un champ sombre vers la lumière d'un feu de bois.
Des rêves, il y en également pour la fille des neiges, qui vénère celui qu'elle appelle son créateur, des rêves qui prennent la forme de contes dans lesquels une autre réalité lui apparaît.
Rene Denfeld aborde un sujet particulièrement délicat avec beaucoup de sensibilité sans pour autant éluder les effets dévastateurs sur les enfants.
L'écriture est belle, d'une grande poésie, parfois onirique, avec des instants de grâce émotionnelle dans certains passages qui s'y prêtent, et plus surprenant, à des moments où l'on ne s'y attend pas.
Naomi Cottle, une jeune femme d’une trentaine d’années, a fait de la recherche d’enfants son métier, et ses bons résultats font qu’elle est demandée par les parents désespérés de la petite Madison, disparue depuis trois ans. Ils ont tout tenté, mais croient toujours au retour de leur fillette, volatilisée au cours d’une balade en forêt à la recherche d’un sapin de Noël. Naomi peut compter sur ses connaissances parfaites de la nature, sur son intuition et sur son expérience, même si elle ne se souvient de rien avant le moment où elle-même a fui ses ravisseurs. Naomi va devoir louvoyer entre réminiscences du passé et enquête sur le rude terrain où la fillette a disparu.
Avec une écriture très sensible et évocatrice, le roman fait la part belle à la nature, mais surtout aux personnages. Naomi s’avère immédiatement très attachante, et les contacts qu’elle noue dans la région de Skookum, Oregon, permettent de faire la connaissance de nombreux individus dont les portraits ne manquent pas de sensibilité non plus. Particulièrement bien échafaudé, le roman offre un superbe mélange de nature, de poésie et d’enquête policière. Des indices parsemés de manière qui pourrait sembler trop visible laissent deviner certaines choses, mais comme ce n’est pas la recherche du coupable qui est primordiale, cela n’a pas finalement trop d’importance.
Le thème de la disparition d’enfants fait que certains passages mettent mal à l’aise, incontestablement, mais sans que j’aie eu le sentiment que l’auteure le faisait avec l’intention de gêner le lecteur, mais plutôt par une sorte d’honnêteté vis-à-vis de son sujet, ou dans le but de ne pas laisser dans l’ombre justement ce qui pourrait troubler. L’oubli et la mémoire jouent aussi un grand rôle, et c’est un thème qui m’a toujours passionnée, quand c’est bien fait.
Entre Room d’Emma Donoghue et Bondrée d’Andrée A. Michaud, ce roman a su me séduire, je me surprends déjà à espérer la suite, et suis tout à fait prête à retrouver cette enquêtrice, qui ne ressemble à aucune autre, dans un deuxième roman.
Trouver l’enfant de Rene Denfeld
Naomie que l’on surnomme « la femme qui retrouve les enfants » a consacré sa vie à tenter de retrouver des enfants disparus. Lorsque les familles et la police se révèlent impuissantes, elle reste le dernier recours. Une fois sur une piste, elle laisse son instinct la guider vers les ténèbres, elle sait parfaitement comment reconnaître les prédateurs et les débusquer car elle est elle-même, une rescapée.
La famille Culver se rend en forêt pour y trouver l’arbre de Noël parfait. La journée se transforme en cauchemar lorsque leur fille de 5 ans disparaît sans laisser aucunes traces. Trois ans plus tard, ils font appel à Naomie, elle est leur dernier espoir de la ramener à la maison.
Il est rare qu’un livre m’emporte à ce point dans son monde mais j’ai adhéré à l’intrigue qui nous est contée d’une merveilleuse façon. Le personnage de l’enquêtrice est très fort, tout au long du livre, elle combat les démons de son passé qui resurgissent sous forme de rêve et on est à ses côtés dans la résolution des enquêtes qui lui sont confiées tout comme dans l’avancée de son propre cheminement. L’ajout d’un autre cas de disparition est un plus. Le thème du livre est sensible et dérangeant, la disparition inexpliquée d’un enfant est toujours un traumatisme, Rene Denfeld a su l’aborder tout en délicatesse. L’utilisation du folklore russe est une superbe trouvaille qui apporte une touche de poésie là où il n’y a que noirceur. Le livre est ponctué de contes de fées inédits qui apportent leur pierre à la progression du récit. Il faut dire que les descriptions de la forêt nationale de Skookum , Oregon sont incroyablement réalistes, je pouvais sentir le froid des cristaux de neige tomber et recouvrir l’immensité des montagnes d’une blancheur immaculée.
On avance dans la lecture en suivant une chronologie changeante et de multiples points de vue, cela apporte une richesse supplémentaire aux nombreux personnages rencontrés. Les personnages de soutien comme Jérôme et son amie Diane ou encore le garde forestier Dave sont indispensables mais c’est Mme Cotter qui restera dans mon cœur. Dans l’écriture de l’auteure il y avait suffisamment d’espoir et beaucoup d’amour sous jacent pour en faire un coup de cœur en plus on retrouvera bientôt notre enquêtrice dans d'autres aventures puisqu'il s'agit du numéro un d'une série. Bonne lecture.
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