80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Il monte de ces pages une puissante odeur d'océan, les lames sont hautes, les galéjades tonitruantes, les mouvements d'humeur aussi incertains que ceux de l'eau. Nous sommes avec des marins pêcheurs soviétiques, mais ils pourraient aussi bien être de Marseille ou de Valparaiso, sinon qu'ils pêchent en février, en plein blizzard, et cela seuls savent le faire les marins du Nord, Écossais, Bretons, Scandinaves, Russes... Avec eux, l'odeur de la sueur se fait plus âpre parce que toutes les difficultés sont multipliées par dix. On lutte contre la fatigue à coups de gueule, de bons souvenirs, d'histoires «hénaurmes». Et sans en avoir l'air, on vous apprend dans le détail comment ça fonctionne un chalutier. Puis on apprend ce que c'est que faire naufrage. Tout cela dans un langage renforcé par cette crudité et aussi cette nature ésotérique qui est le propre de tous les gens de mer. L'action est prise en pleine pâte, en plein élan vital, par un romancier qui est un dialoguiste, un humoriste et un conteur rare.
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