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Dès leurs premières manifestations, vers 1150, les récits sur Tristan et Iseut posent diversement une seule question : à quel prix des amants peuvent-ils vivre l'absolu du désir ? La réponse est cruellement pessimiste.
Symbolisé par le " vin herbé ", le désir est désordre au monde, désastre pour l'être humain. Tout au long du Moyen Âge, d'autres récits sur Tristan et Iseut tentent cependant avec plus ou moins de succès de conjurer cette représentation, édulcorent et déplacent l'image tristanienne de la folie amoureuse. Puis l'oubli s'installe. Jusqu'au moment où le XIXe siècle anglais et allemand donne à l'histoire des amants de Cornouailles - mais pour combien de temps encore ? - son statut de mythe, de lieu où penser l'amour dans son rapport au monde, à Dieu, au néant.
Cette étude suit dans ses principales mutations, du Moyen Âge à la fin du XXe siècle, l'évolution d'un " conte " d'amour et de mort qui a également été le lieu où expérimenter, dès le XIIe siècle, toutes les ressources de l'art du roman et qui s'est très tôt annexé d'autres modes artistiques : peinture, sculpture, musique, et, à partir du XIXe siècle, l'opéra, le théâtre, le cinéma.
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