80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Entrer dans le monde de Fiodor Mikhaïlovitch, c'est comme tomber dans un puits sans fond, se retrouver soudain dans d'obscures catacombes où chuchoteries vont bon train, bredouillées dans des cryptes où sans ordre errent par de sombres couloirs des spectres suivis de leurs ombres, et où de chaque coin surgissent queues, cornes, sabots et gueules tordues. Hurlements de démence et gémissements. Odeur de soufre et de goudron. Fumées de chandelles mouchées. Difficile de retrouver là le chant des anges et la litanie des Vieux- Croyants Hospody pomiluj...
Quelqu'un a dit, en polonais sans doute, ne pas pouvoir supporter Dostoïevski à cause de son « hystérie slave ». Je partage cette réserve, en particulier quand j'ai à extraire de bûchers ardents les braises de sa pensée, quand j'ai à couvrir l'âme blessé de l'écrivain de mon frac élimé de penseur. Des frissons me parcourent l'échine. Mieux vaudrait prendre ses jambes à son cou, filer à Ïasnaïa Poliana, la « Claire Clairière », et laisser les délices de la fréquentation de Dostoïevski à des adolescents exaltés et de froids explorateurs de « l'âme russe ». Impossible, pourtant... Hors de Dostoïevski, point de salut. » Un essai lumineux, un voyage à travers l'univers de Dostoïevski, ses idées, sa philosophie, son écriture, et tous ceux qui l'ont inspiré.
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