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Une pratique de la parole dans le champ de l'aide sociale : quels concepts, quels actes, quelles conséquences, quel pronostic ?
L'auteur donne une légitimité, conceptuelle et historique, aux pratiques d'aide des services sociaux, dans le respect de l'histoire des « usagers ». La parole est le vecteur fondamental des échanges et des entretiens, et la psychanalyse, comme science fondamentale, reste indépassable pour comprendre les mécanismes en jeu dans la manière dont peuvent être vécus les dons en biens, en argent, en démarches administratives. Il y a un savoir, une compétence, dans la manière d'user de la parole qui peut rendre un don matériel bénéfique ou maléfique ! Une réédition salutaire au regard du succès actuel des sciences comportementales ou neurosciences, qui pensent se passer d'une analyse approfondie des effets de la parole, et qui font fi des effets d'aliénation que toute « aide » produit (qu'elle soit légitime, autorisée par la loi, voulue par un État) ainsi que du malaise que peut rencontrer un acteur social dans sa mission.
« À partir de l'hypothèse que la psychanalyse est à l'origine de la naissance d'une aide sociale laïque, voulue par l'État, j'ai essayé de préciser, au regard de la cure psychanalytique, la pratique de la parole, dans la réalité des situations de misère et de di?icultés familiales que connaît tout le secteur de l'Aide sociale. Je suis partie d'un constat fondamental : le transfert.
Tout pratique qui utilise la parole s'appuie sur le transfert, soit le lien avec l'usager (comme on dit aujourd'hui) qui se crée dans la répétition des rencontres, la dissymétrie entre l'un puissant, et l'autre qui demande (ou pas) et les phénomènes de la mémoire. Et ce livre raconte par le menu, au fil des concepts abordés, la prise en charge par un lieu d'accueil tenu par deux éducateurs (mari et femme), hors cure psychanalytique, d'une adolescente perturbée. À partir d'une reconnaissance du transfert, il s'agit de repérer la di?érence des actes. Si l'acte du psychanalyste est l'interprétation, celui du praticien social tient plus d'un art de la traduction, de l'adaptation. Les schémas de la topologie de Jacques Lacan, y apportent, au final, une forme d'élaboration qui laisse à chacun des repères pour des analyses, loin de l'idéologie. » Jeanne Lafont
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