"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le chemin de fer, inséparable de l'idéologie du progrès à l'ère industrielle, génère des effets incongrus dans l'imaginaire artistique. Avec ses Voyages imaginaires, le Musée cantonal des Beaux-Arts propose un parcours à travers le futurisme et la peinture métaphysique (Gino Severini, Giorgio de Chirico), le surréalisme (René Magritte, Max Ernst) et l'art contemporain (Chris Burden, Fiona Tan), en passant par Edward Hopper et Paul Delvaux. Dans leurs oeuvres, les gares, symboles de modernité, sont vidées de leurs cheminot·e·s et de leurs voyageur·se·s ; elles deviennent des lieux d'expression du rêve et de l'illusion. Les récits de voyage et le huis clos du compartiment nourrissent des fantasmes noirs tout autant que la locomotive et ses wagons révèlent un potentiel érotique et poétique.
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