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Publié en 1925 à la Hogarth Press, la maison d'édition de Virginia et Leonard Woolf, Toutes voiles dehors ne connut pas le succès escompté par son auteur.
Milliardaire, un peu gros et blanc et rusé (les mots sont de Virginia Woolf), amateur de Rolls-Royce bleues, collectionneur d'argenterie géorgienne, de presse-papiers français et de théières de Meissen, CHB Kitchin écrivain aspirait à être reconnu du grand public ; son oeuvre ne devait jamais lui apporter cette satisfaction, à l'exception de Mort de ma tante, roman policier original et subtil dont le succès fut tel que Kitchin finit par le prendre en horreur.
Je manque de fibre populaire, déclarait-il, un peu comme un Monsieur Teste avouant que la bêtise n'était pas son fort... Mais Virginia Woolf ne s'y est pas trompée : peut-être a-t-elle reconnu en Lydia Clame, l'héroïne de Toutes voiles dehors, quelque cousine - moins exaltée - de Mrs Dalloway, elle aussi "dérivant d'un acte à l'autre". Comme elle, et peut-être comme Kitchin lui-même, Lydia voudrait être aimée ; comme eux, elle découvre que les raffinements de l'esprit sont susceptibles de tout procurer, sauf le simple bonheur.
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