"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Horreur et Fascination ... et même fascination de l'horreur tant ce livre est addictif !
On ne peut qu'être bouleversé par la vie de l'héroïne, par ses espoirs et désillusions.
On est avec elle,
on note les progrès ou les échecs,
on a envie de la prendre par la main et lui montrer le chemin,
on n'est obligé de continuer à lire son histoire....
à chaque page tournée on espère qu'elle s'en sortira.
Bravo Mr Dean, vous nous tenez en haleine jusqu'au bout !
Horreur et damnation!Quel destin horrible que celui de Thanh Dao qui ,pourtant se battera pour recouvrer la liberté! Cinthia l'aidera à quitter cet esclavage .Plus que le machisme primaire ,ce qui interpelle c'est l'attachement conservateur à l'excès à la mère ,et,l'avarice ,la cruauté psychologique de cet homme... Ce destin de migrants ne peut qu'émouvoir,qu'indigner...
Bonjour . J’avoue que, moi , qui ai l’habitude de noter des phrases de l’auteur au bout de quelques pages ,j’étais tellement prise par l’histoire de Thanh Dao dit « Jane » que je ne pouvais que tourner les pages de ce roman policier . C’est l’histoire bouleversante , horrible , terrible d’une jeune vietnamienne séquestrée par un fermier du nom de Lenn , mais pas n’importe quel fermier , non … je dirai un « sociopathe ». Malgré toutes les souffrances physiques , psychologiques qu’il lui fait endurer , chaque soirée se termine devant la télévision , Than Dao assise aux pieds de Lenn ( sur son ordre) , lui caressant les cheveux et lui répétant au même moment , chaque soir que Dieu fait , devant son programme télé , quelque chose comme : » On est bien , hein , tous les deux… On a chaud , on a le ventre plein, on est ensemble . C’est pas si mal hein? » ou « On est bien , dit Lenn en me lissant les cheveux. Elle est pas mal notre vie , hein? On s’en sort bien »
Ce roman m’a tenue en haleine de la première à la dernière page . Than Dao se battant pour sa survie , son caractère si volontaire dans son corps fatigué malgré les diverses tortures que lui fait subir Lenn ( surtout d’ordre psychologique) «: » la douleur est une chose que j’endure chaque jour de ma vie ». Et on veut qu’elle trouve une issue . Que ce soit elle qui sauve ce monde qu’elle s’est crée . Ce monde qui peut lui redonner goût à la vie , à garder l’espoir en se souvenant de ses parents , de la vie avec sa soeur et leur famille , en relisant sans cesse son seul livre ( des souris et des hommes de Steinbeck) et les lettres de sa soeur Kimly qui lui raconte une vie meilleure ailleurs et aussi ce trésor , son trésor ….Et je croise les doigts , pour que quelqu’un l’entende , quelqu’un l’aide , pour qu’elle retrouve une vie normale . Et quand elle pense lorsqu’elle prépare un poulet pour le repas: » Quand je retire les délicats « sot-l’y-laisse « , j’imagine que je crève les yeux de Lenn.. » . J’en suis à me dire « fais quelque chose ! Agis ! »
Je vous laisse plonger sous l’emprise malsaine de Lenn et découvrir la lutte permanente de « Jane « pour survivre . Belles lectures . Prenez soin de vous
Thanh Dao a quitté clandestinement son pays natal, le Vietnam, avec sa sœur pour ce qui devait être une vie meilleure en Angleterre. Mais sur place, c’est un véritable cauchemar qui s’est abattu sur elle. Séparée de sa sœur, elle se retrouve mariée à un fermier qui la garde prisonnière dans cette maison perdue au milieu de nulle part et où personne ne vient jamais. Depuis sept ans, elle vit là. Ses tentatives de fuites se sont soldées par des échecs et elle est victime des brimades, des violences et des punitions à répétition que lui inflige le monstre chez qui elle vit. Jusqu’à ce que l’arrivée d’un enfant, fruit des viols qu’elle subit, vienne redonner courage à celle qui a été rebaptisée Jane pour lutter et chercher un moyen de s’échapper.
Ce récit se lit en apnée totale et il est quasiment impossible de s’en détacher avant le dénouement. Le sujet de la séquestration est évidemment un thème récurrent en littérature et qui peut sembler un peu facile pour faire naitre l’angoisse chez le lecteur. Mais Will Dean sait y mettre quelque chose de différent qui captive le lecteur.
Quasiment tout se joue sur un plan psychologique plus que physique. Car Jane n’est pas entravée. Elle est libre de ses mouvements. Et c’est ce qui est pire que tout, parce qu’en réalité son bourreau a su créer autour d’elle toutes les conditions pour qu’elle finisse par ne même plus avoir l’idée de fuir. C’est dur, éprouvant autant pour Jane que pour le lecteur d’autant que le récit est fait par la jeune femme et qu’on entre totalement dans ses pensées. On éprouve avec elle ses souffrances, tant physiques que mentales, on ressent ses peurs, mais aussi ses espoirs aussi faibles soient-ils et auxquels elle se raccroche. Car il en faut, finalement, du courage et de l’espoir pour traverser ces sept années sans avoir tenté de mettre fin à ses jours à défaut de pouvoir s’échapper. Et c’est la présence de sa sœur, quelque part en Angleterre, qui pousse Jane - Thanh Dao a continué de vivre et de subir. Comme l’arrivée de sa petite fille sera l’un des éléments déclencheurs pour envisager que la fuite soit possible.
Un livre qu’il vaut mieux éviter de lire avant de dormir tant l’angoisse est palpable à chaque page et l’atmosphère oppressante.
Thanh Dao est retenue contre son gré dans une ferme isolée dans la campagne anglaise. Son calvaire dure depuis sept ans, l'homme qui l'a kidnappée lui mène une vie infernale. Elle avait quitté le Vietnam avec sa sœur espérant trouvé une meilleure vie pour elles et aider ainsi sa famille mais les choses ne se sont pas passées comme prévues. Aujourd'hui, elle est enceinte et elle sait au fond d'elle qu'elle fera tout son possible pour échapper à son bourreau. Will Dean signe ici un thriller psychologique magnifique. Un huis clos dont la simple narration rendrait n'importe qui claustrophobe. Cette intrigue qui rejoint le thème de l'exploitation humaine et de l'esclavage est d'une folle intensité, l'auteur arrive à donner à la victime une voix émotionnellement déchirante. Suivre Jane (Thanh Dao) nommée ainsi par Lenn dans ses routines quotidiennes entre cuisine, ménage et sexe forcé provoque chez le lecteur un sentiment de malaise profond car on n'entrevoit aucune solution viable. Lenn est un homme autoritaire, cruel et violent qui ne recule devant rien pour obtenir une complète soumission. Interdiction de fermer les portes, vidéos dès qu'il s'absente et aucune possibilité d'intimité. On est submergé par la tension et le suspense de ce récit captivant. Personnellement je suis restée sous le choc et le personnage de Thanh Dao a su forcer mon respect, je ne sais pas comment elle fait pour tenir alors qu'il met tout en œuvre pour la briser psychologiquement et physiquement. Ce personnage dont nous pouvons suivre les pensées intérieures contrairement à Lenn nous fait vivre son calvaire en direct. Un style coup de poing qui est à la hauteur de la noirceur évoquée, un plaidoyer puissant où malgré tout l'espoir n'est jamais complètement abandonné et un portrait de femme courageuse, résistante et résiliente jusqu'au boutisme. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/03/30/39412164.html
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