Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Tous les hommes sont rois

Couverture du livre « Tous les hommes sont rois » de Jeanne Rivoire aux éditions Nouvelle Bibliotheque
Résumé:

Elisabeth Mangano, cadre dans une grande entreprise semi-publique, est plutôt en bonne santé. Physique et morale. Elle possède suffisamment d'énergie, de qualifications, d'entregent, d'insouciance même (il en faut), pour produire ce qu'elle considère comme du bon boulot. C'est pourquoi les... Voir plus

Elisabeth Mangano, cadre dans une grande entreprise semi-publique, est plutôt en bonne santé. Physique et morale. Elle possède suffisamment d'énergie, de qualifications, d'entregent, d'insouciance même (il en faut), pour produire ce qu'elle considère comme du bon boulot. C'est pourquoi les discours creux de sa nouvelle chef ne sauraient l'accabler. Ils sont une perte de temps, certes, mais enfin l'on s'en accommode. Les discours creux, de toute façon, font partie du jeu social et, par là même, de la scène professionnelle. Toutefois, la nouvelle chef ne se contente pas d'ainsi remuer en vain les mots dans sa bouche. Elle s'occupe, en plus de cela, de pointer des difficultés là où il n'y en a pas, de passer sous silence des problèmes bien réels, de déstabiliser des individus qu'elle a dans le nez, d'oeuvrer pour sa carrière au moins autant mais surtout un petit peu plus que pour l'intérêt commun. C'est plus qu'Elisabeth n'en peut supporter. Mais dans la vie professionnelle comme dans la vie en général, il n'est pas toujours très recommandé, pour sa propre tranquillité, de dire tout haut les turpitudes du maître. Entre parler et se taire, Elisabeth devra jouer serré. Comme aussi s'interroger, au fond d'elle-même, avec d'autres également, s'interroger, profondément, terriblement, jusqu'au vertige, sur la question de savoir s'il est tellement nécessaire de s'inféoder, dans la vie professionnelle comme dans la vie en général, à des maîtres.

Donner votre avis

Avis (3)

  • Un livre sur les absurdités managériales, leurs conséquences sur la santé des salariés, le tout saupoudré d'une bonne dose d'humour et de candeur feinte. Pierrot au pays des "petits" managers, c'est un régal. Bien que le sujet puisse paraître lourd (et il l'est), Jeanne Rivoire nous fait sourire...
    Voir plus

    Un livre sur les absurdités managériales, leurs conséquences sur la santé des salariés, le tout saupoudré d'une bonne dose d'humour et de candeur feinte. Pierrot au pays des "petits" managers, c'est un régal. Bien que le sujet puisse paraître lourd (et il l'est), Jeanne Rivoire nous fait sourire beaucoup, rire souvent, et sait nous émouvoir sans nous plomber. Elle met le doigt sur ces dérives quotidiennes si préjudiciables aux gens de bonne volonté, qu'ils travaillent dans le service public ou dans le secteur privé. Nourri de nombreux témoignages, le propos est finalement assez universel. Et glaçant. Pourtant, vous ne sortirez pas abattu de cette lecture, bien au contraire. Il y a dans l'approche de l'auteure un je ne sais quoi optimiste qui permet de fermer le livre le coeur gros de dizaines d'émotions, d'envie de réussir et de trouver son chemin. Pas culpabilisant, même pas pour les managers, car Jeanne Rivoire vous fait sentir qu'on peut tous s'amender et grandir..

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Roman magistral sur le monde de l’entreprise. Humour pince-sans-rire, réflexions profondes sur un monde dans lequel il semble difficile de vivre, a priori…. Et pour tout vous dire, ça ne donne pas envie de s’y retrouver ! Toute la bêtise humaine semble rassemblée dans une galerie de portraits à...
    Voir plus

    Roman magistral sur le monde de l’entreprise. Humour pince-sans-rire, réflexions profondes sur un monde dans lequel il semble difficile de vivre, a priori…. Et pour tout vous dire, ça ne donne pas envie de s’y retrouver ! Toute la bêtise humaine semble rassemblée dans une galerie de portraits à la limite de la caricature, nous parlons des chefs, des « managers » qui n’ont de cesse d’invoquer leur supériorité hiérarchique pour expliquer leurs décisions souvent sans queue ni tête ou tout bonnement leurs absences de décisions… Des comportements humains, trop humains, qui nous désolent, mais qui participent de la réalité, une réalité qu’on peut dénoncer, mais qui s’inscrit dans une sorte de fatalité. Absurdité du monde décrite par Camus. Sisyphe poussant sa pierre, brisé par des efforts ne menant à rien. Toute la réalité du monde dans lequel nous vivons, un monde impitoyable décrit avec verve, un monde souvent aberrant, et qui semble contre-productif, alors que réussir est vital pour toute entreprise… Tous ces conflits de personnes sans véritable raison d’être, nuisent fatalement au bon fonctionnement des entreprises. Alors quid ?
    Un roman fort qui nous fait réfléchir sur la vie quotidienne, le sens de la vie, la vie professionnelle dans toute sa splendeur, le monde des petits chefs aux discours creux, un monde qui nous semble insupportable et que pourtant la plupart des gens doivent subir pour vivre…

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Quatrième de couverture:
    Elisabeth Mangano, cadre dans une grande entreprise semi-publique, est plutôt en bonne santé. Physique et morale. Elle possède suffisamment d'énergie, de qualifications, d'entregent, d'insouciance même (il en faut) pour produire ce qu'elle considère comme du bon...
    Voir plus

    Quatrième de couverture:
    Elisabeth Mangano, cadre dans une grande entreprise semi-publique, est plutôt en bonne santé. Physique et morale. Elle possède suffisamment d'énergie, de qualifications, d'entregent, d'insouciance même (il en faut) pour produire ce qu'elle considère comme du bon boulot. C'est pourquoi les discours creux de sa nouvelle chef ne sauraient l'accabler. Ils sont une perte de temps, certes, mais enfin l'on s'en accommode. De toute façon les discours creux font partie du jeu social et, par là même, de la scène professionnelle.Cependant la nouvelle chef ne se contente pas d'ainsi remuer en vain les mots dans sa bouche. Elle s'occupe, en plus de cela, de pointer des difficultés là où il n'y en a pas, de passer sous silence des problèmes bien réels, de déstabiliser des individus qu'elle a dans le nez, d'œuvrer pour sa carrière au moins autant mais surtout un petit peu plus que pour l'intérêt commun. C'est plus qu'Élisabeth n'en peut supporter. Mais dans la vie professionnelle comme dans la vie en général, il n'est pas toujours très recommandé, pour sa propre tranquillité, de dire tout haut les turpitudes du maître. Entre parler et se taire, Élisabeth devra jouer serré. Comme aussi s'interroger, au fond d'elle-même, avec d'autres également, s'interroger, profondément, terriblement, jusqu'au vertige, sur la question de savoir s'il est tellement nécessaire de s'inféoder, dans la vie professionnelle comme dans la vie en général, à des maîtres.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.