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De l'Occupation allemande jusqu'à nos jours, une fresque provinciale, amoureuse et sexuelle, obsédée même par la sexualité que chante la nature tout entière.
Une grande fraîcheur, une grande moiteur aussi ; la vie lente et violente, et le souvenir de D.-H. Lawrence. Cette fresque démesurée et inconvenante nous emmène à la suite de Tintin Kerbras, enfant gouailleur et frondeur, de l'Occupation allemande jusqu'aux années 70. Roman de la démesure, Tous les chemins mènent au ciel aborde avec une franche truculence tous les aspects de la sexualité, de la plus chaste à la plus morbide.
Hétérosexualité, homosexualité, échangisme, bestialité, sadisme, tout y est abordé sans complexe. Les scènes d'orgies meurtrières de la Libération où se côtoient, dans un bal sanglant, Eros et Thanathos sont difficiles à soutenir, mais d'une incroyable puissance. Un texte terriblement troublant, qui explore les territoires sans limite de la sexualité. Publié en 1971 aux Editions l'Or du temps, Tous les chemins mènent au ciel fut frappé des foudres de la censure dès sa sortie en librairie.
Devenu introuvable, il était important de le faire connaître à un large public.
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