80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
"au guizhou, il n'y a pas trois jours sans pluie, trois "mou" sans montagne, trois sapèques dans la poche d'un habitant.
" au guizhou, il n'y avait pas beaucoup de voyageurs non plus quand, un rien lassés d'une chine classique, les plus aventuriers ont commencé à s'intéresser à cette province. nous sommes à la fin des années 80, la manne touristique apparaît comme une aubaine pour la région la plus pauvre de chine. ici, routes et hôtels manquent, mais paysages grandioses et peuples hauts en couleur font oublier l'inconfort et cette pluie qui arrose régulièrement les ronds et bosses du relief.
très vite, quelques routes se dessinent. les plus pressés se contentent des chutes de huangguoshu et d'un village miao du côté de kaili. mais certains se passionnent, s'attachent à cette province. dans les villages, on s'habitue peu à peu à ces visites éclairs, à ces appareils inquisiteurs, à ces regards bleutés. a la spontanéité des débuts fait place une gestion plus réfléchie de l'autre. témoin privilégié de l'évolution d'une province rurale dans son rapport au tourisme, l'auteur se pose et nous pose des questions quant à la justesse de ces échanges.
sinisation, modernité, tourisme, autant de facteurs qui jalonnent une transition du guizhou vers un devenir incertain, pour le meilleur et pour le pire.
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